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Le Plongeur by Stéphane Larue

2 reviews

joanybingereader's review

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dark funny inspiring slow-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? Yes

4.25


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sab3467's review against another edition

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dark reflective tense fast-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? It's complicated
  • Loveable characters? It's complicated
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? Yes

2.75

 Le récit est très personnel et, même si ce n’est pas spécifié (je crois), on peut deviner assez vite que le roman est auto-biographique. 
 
Parfois ça rend l’histoire plus émouvante, humaine et les personnages plus intrigants, mais je trouve souvent que l’auto-biographie amène un certain « tunnel vision » envers les événements. Quand on raconte un souvenir, on dirait qu’on accorde énormément d’importance à tous les détails, alors que selon moi, l’art de raconter, c’est plutôt d’apporter les bons détails aux bons moments pour faire avancer le récit, imager ou développer les personnages ou les lieux, souligner un thème, un changement, etc. Dans Le Plongeur, il y a beaucoup de longs passages où on nous raconte en détails un quart de travail au restaurant ou une sortie entre collègues. Ça en devient plutôt comme une liste de tâches exécutées qui n’apportent pas grand chose à l’histoire à la longue. 
 
On peut y voir un portait du monde de la restauration, avec le beau et le moins beau, agrémenté d’une passion pour le métal et le graphisme et des difficultés liés à la dépendance au jeu. 
 
Je pense que le fait qu’on mette en lumière cette dépendance était mon seul attachement au récit et j’aurais voulu qu’on en voit plus. J’ai senti que le sujet était souvent effleuré, même si c’était pratiquement le seul conflit du roman. 
 
C’est la même chose pour le développement du narrateur. Ses vulnérabilités (pas seulement dans ces actions) et ses faiblesses et contradictions naturelles d’être humain, je trouvais qu’il en manquait. D’ailleurs, j’avais un léger inconfort par moment où le personnage principal semblait peint comme un héros dans certaines situations, comme c’est le narrateur et en plus que le récit semble auto-biographique. 
 
C’était plus le récit que la plume qui portait le roman, mais j’ai apprécier l’utilisation du rythme plus rapide pour nous faire ressentir la tension, la descente dans la débauche ou plus lent pour illustrer le regret amer du lendemain. 
 
Je n’étais pas fan de l’utilisation répétée d’insultes homophobes par les personnages, de mention de personnes noires comme « un noir » ou « des blacks » (peut-être que c’est moi, mais je trouve ça étrange, je dis plutôt une personne noire que Une Noire) et aussi la précision quasi-automatique de la forme des seins des femmes. 
 
En bref, j’ai été un peu déçue, car je trouvais qu’il me manquait quelque chose à me mettre sous la dent, mais j’aimerais que la littérature québécoise continue de se développer et j’espère que l’auteur écrira d’autres romans. :) 

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