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Paris: Large Print by Émile Zola

dissendiumnox's review against another edition

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4.0

Paris est le dernier tome de la trilogie des Trois Villes, oeuvre mineure de Zola, mais par pour autant moins magnifique que celle des Rougon-Macquard. Après Lourdes et Rome, Pierre Froment revient à Paris, sa ville natale où il continue à douter de sa foi tout en s'occupant des miséreux avec l'abbé Rose.
L'intrigue se déroule à l'aube de la Troisième République, encore jeune et instable. Attentats anarchistes et scandales politique rythment le quotidien des parisiens. Un peu comme aujourd'hui en fait ?


Au début, j'ai eu du mal à rentrer dans le livre. J'avais oublié je crois, la prose de Zola, très descriptive et dense, il est tellement facile de s'y ennuyer ! A bien regarder, je n'avais pas lu de roman de ce style depuis presque un an, et c'est un "coup" à prendre. J'ai d'abord du me ré-habituer à l'écriture exigeante de l'un de mes écrivains préféré. Au bout de deux cents pages, j'ai enfin pu commencer à apprécier l'histoire. En fait, cette lecture n'a pas du tout été un long fleuve tranquille.

Il y a deux grandes intrigues qui reflètent deux pans de la société que Zola se plait à mettre dos à dos. Les bourgeois et les ouvriers. D'un côté, les hommes politiques, installés, riches, magouilleurs et prêt à tout pour garder des miettes de pouvoir. Et de l'autre, les ouvriers, en colère, pauvres et délaissés voire ignorés par la politique. Les uns aux prises avec des scandales d'argent et de corruption, les autres désespérés au point de tuer.

+ Les intrigues politiques m'ont assez vite lassées, j'ai d'ailleurs sauté quelques paragraphes, surtout à la fin. Je n'ai absolument pas retenu les noms des différents bourgeois, je serais je crois incapable de vous en donner un seul. Ils se ressemblaient tous et magouillaient tous entre eux. Connaissant Zola, c'est peut-être entièrement conscient et voulu, une façon de dire: ce sont tous les même, égoïstes et absorbés dans leurs petites querelles. Mais parfois c'était vraiment trop.
+ De l'autre côté, les ouvriers m'ont bien plus intéressé, déjà parce qu'ils étaient moins nombreux, et singularisés au sein du récit. Je trouve que son texte est malheureusement très actuel, même si la situation s'est un peu améliorée depuis le XIXe siècle.

+ Entre les deux, il y a l'Eglise. Elle concilie les deux mondes, créé un pont, un lien, qu'elle ne cesse de retisser, chaque jour. Cette question de l'église, qui est en réalité au coeur de la trilogie, est absolument passionnante. Que peut la religion face à la misère ? La réponse de Zola est malheureusement, pas grand chose. C'est à dire que si vous êtes un fervent croyant, ça ne va pas trop vous plaire car selon lui, l'avenir c'est la science ! En tant qu'athée j'ai trouvé sa réflexion très interessante et argumentée. Certaines réflexions sont très lucides.

De façon générale, sans être mon nouveau roman préféré de Zola, il prend une bonne place dans mon classement, il mêle avec justesse les moments grave et léger, il y a même un "happy ending" (!!!). C'est aussi un bon dosage d'action et de réflexion. Et puis ces descriptions de Paris sont simplement magiques !

michaelhold's review against another edition

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1.0

I had to skip part that are communist to me, bloody mindless nonsense.

Apart from that there is bomb explosion of separatist origin, as it was off then back then with separatists predating communists.
Wilhelm himself, Peters brother made bombs in his apartment intoxicated with wrong thinking, ideology, even known so well, with song that is crime nevertheless, stealing polish patriotic song for they're mad purpose: La Varsovienne" - Warszawianka in French

Peter loses his priesthood robes, reunites with his brother and find love.

Apart from that his bloody naive moron of communistic origin. Seasoned with disgusting newspaper writing. Of individual who despise literature and knowledge, only promises to himself to amuse readers of these articles. Yet he knows just grammar.

With beginning starting with describing hospice that turned into brothel. Just typical of this filth, left wing.

If you have to read these three volumes, stop after reading Rome.

deslauriers's review against another edition

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3.0

the real tragedy of this book is that the most interesting characters (hyacinthe, victor mathis, the revolutionary and mercenary gang) are brushed off as insignificant examples of the parisian vice and vanity. like, sir, i really don’t care about pure feelings and family and patriotism.... give me the anarchist homosexuals.
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