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4.12 AVERAGE
4.12 AVERAGE
fast-paced
dark
medium-paced
Ce roman mosaïque(1) nous parle de gens qui tissent des tapis avec des cheveux, pour les envoyer à l’empereur de l’univers, censément pour qu’il en décore son palais.
Ceci n’est que le point de départ, qui va nous faire découvrir une réalité bien plus vaste et sordide que tout ce qu’on aurait pu imaginer. J’ai un avis des plus mitigés sur ce roman, voire même franchement négatif. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’ai jamais rien lu d’aussi déprimant que cette accumulation de désillusions, d’espoirs brisés, d’abattement et de fatalisme. En effet, on ne trouve dans tout le roman aucun intervenant qui ne soit content de sa vie, aucun qui puisse se satisfaire de ce que la vie lui offre, et même aucun qui ait une raison d’espérer que la vie puisse lui offrir mieux un jour. Et ça, c’est déja bien déprimant. Quand en plus chacune des nouvelles qui forme ce roman est une merveille d’abattement, lire ce livre commence doucement à ressembler à une plongée au plus profond des enfers de l’âme humaine. Enfin, on trouve dans tous ces récits de nombreuses morts injustes, et ce dès la première qui donne en quelque sorte le la de cette oeuvre qui transforme [book:Kirinyaga] en une aimable bluette, et n’importe quel autre roman en une ode lyrique à la joie. Bien sûr, l’écriture d’[author:Esbach] est assez maîtrisée pour que chacune de ces nouvelles soit bien pensée, lisible sans problème, assez cohérente et efficace, au sens où la chute nous surprend et nous émeut. De plus, le talent certain de l’auteur pour tisser ces différentes nouvelles en un tout homogène permet d’obtenir un roman qui, comme les tapis qui en sont la pièce maîtresse, soit plus beau que chacun des nouvelles contenues. Mais cette qualité d’écriture ne suffit pas à faire de ce roman une oeuvre agréable à lire. Le fond en est tellement malsain, le fatalisme tellement prégnant, qu’on a du mal (ou tout au moins que j’ai du mal) à passer au-dela de l’impresssion morbide que dégagent ces putrides tapis de cheveux pour essayer de saisir le message de l’auteur. En clair, cette lecture m’a mis particulièrement mal à l’aise, elle m’a en quelque sorte étouffé, comme enterré sous ces tapis qui s’accumulent sans trêve.
Il s’agit cependant d’un bon roman, à ne pas lire lorsque tout va mal. Malgré tout, j’aurais du mal à le mettre dans mes meilleures lectures, peut-être parce que l’auteur, à force d’accumuler le glauque, le malsain et les personnages torturés, finit par dégoûter le lecteur d’un univers certes intéressant, mais déja mort.
(1) je préfère décidément les termes en français
Ceci n’est que le point de départ, qui va nous faire découvrir une réalité bien plus vaste et sordide que tout ce qu’on aurait pu imaginer. J’ai un avis des plus mitigés sur ce roman, voire même franchement négatif. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’ai jamais rien lu d’aussi déprimant que cette accumulation de désillusions, d’espoirs brisés, d’abattement et de fatalisme. En effet, on ne trouve dans tout le roman aucun intervenant qui ne soit content de sa vie, aucun qui puisse se satisfaire de ce que la vie lui offre, et même aucun qui ait une raison d’espérer que la vie puisse lui offrir mieux un jour. Et ça, c’est déja bien déprimant. Quand en plus chacune des nouvelles qui forme ce roman est une merveille d’abattement, lire ce livre commence doucement à ressembler à une plongée au plus profond des enfers de l’âme humaine. Enfin, on trouve dans tous ces récits de nombreuses morts injustes, et ce dès la première qui donne en quelque sorte le la de cette oeuvre qui transforme [book:Kirinyaga] en une aimable bluette, et n’importe quel autre roman en une ode lyrique à la joie. Bien sûr, l’écriture d’[author:Esbach] est assez maîtrisée pour que chacune de ces nouvelles soit bien pensée, lisible sans problème, assez cohérente et efficace, au sens où la chute nous surprend et nous émeut. De plus, le talent certain de l’auteur pour tisser ces différentes nouvelles en un tout homogène permet d’obtenir un roman qui, comme les tapis qui en sont la pièce maîtresse, soit plus beau que chacun des nouvelles contenues. Mais cette qualité d’écriture ne suffit pas à faire de ce roman une oeuvre agréable à lire. Le fond en est tellement malsain, le fatalisme tellement prégnant, qu’on a du mal (ou tout au moins que j’ai du mal) à passer au-dela de l’impresssion morbide que dégagent ces putrides tapis de cheveux pour essayer de saisir le message de l’auteur. En clair, cette lecture m’a mis particulièrement mal à l’aise, elle m’a en quelque sorte étouffé, comme enterré sous ces tapis qui s’accumulent sans trêve.
Il s’agit cependant d’un bon roman, à ne pas lire lorsque tout va mal. Malgré tout, j’aurais du mal à le mettre dans mes meilleures lectures, peut-être parce que l’auteur, à force d’accumuler le glauque, le malsain et les personnages torturés, finit par dégoûter le lecteur d’un univers certes intéressant, mais déja mort.
(1) je préfère décidément les termes en français
adventurous
mysterious
reflective
medium-paced
Strong character development:
No
adventurous
reflective
So inventive and so restrained at the same time
This author's style is different than what I'm used to. There is no one single character to latch onto in the story. Instead this has many smaller stories with each chapter that when woven together(pun intended) create a much larger story. This is a story of change, and of the human response to it. It is also a story of revenge, and the lengths too which it can drive humanity. Also, this has an old school science fiction feel to it.
More 4,5.
I didn't see the twist at the end but I was very happy with it ! You should definitely pick this up if the synopsis intrigue you ! :)
I didn't see the twist at the end but I was very happy with it ! You should definitely pick this up if the synopsis intrigue you ! :)
Wow. Where to begin with this? The best way for me to describe this book is to compare it to a delicious glass of heavy nuanced red wine. Full of layers and depth and notes.
It opens up describing this world made of hair carpet weavers. These men devote their whole lives to making carpets from the hairs of their wives. The process is so long and intricate it takes them their whole life t9 do it. These carpets are bought by traders who pay them enough money to last the rest of their lives. They are only allowed to have one son, who inherits all the money and must then repay the debt from his father by creating another carpet that he will sell and gift to his son.
The book is made up of little stories, with several POVs from people scattered across this galaxy. Some central themes emerge. There is (was) an Immortal emperor who Is a god like entity that the people worship. In some worlds it is heresy to speak evil or denounce the emperor or to even question his religion - at the pain of death by stoning. However there are persistent rumors that the emperor is dead and rebels keep turning up claiming he is dead and was human after all. Also, hair carpets are being made in several thousand worlds and have been made for thousands of years to “decorate” the emperors palace. If this were true - how would they all fit? No one that has been to the emperor’s palace has ever seen a hair carpet. So where do all these carpets truly go and who pays for this?
This book is made of tiny little stories that build like a jigsaw puzzle into an overall arching story with a chilling but very satisfying twist that surprised even me - I didn’t see it coming and I didn’t get it till the very end. I loved it and would highly recommend it. This is a 4.5/5 for me. It is very rich and nuanced so you can’t read it too quickly but still very highly enjoyable. Incredibly done.
It opens up describing this world made of hair carpet weavers. These men devote their whole lives to making carpets from the hairs of their wives. The process is so long and intricate it takes them their whole life t9 do it. These carpets are bought by traders who pay them enough money to last the rest of their lives. They are only allowed to have one son, who inherits all the money and must then repay the debt from his father by creating another carpet that he will sell and gift to his son.
The book is made up of little stories, with several POVs from people scattered across this galaxy. Some central themes emerge. There is (was) an Immortal emperor who Is a god like entity that the people worship. In some worlds it is heresy to speak evil or denounce the emperor or to even question his religion - at the pain of death by stoning. However there are persistent rumors that the emperor is dead and rebels keep turning up claiming he is dead and was human after all. Also, hair carpets are being made in several thousand worlds and have been made for thousands of years to “decorate” the emperors palace. If this were true - how would they all fit? No one that has been to the emperor’s palace has ever seen a hair carpet. So where do all these carpets truly go and who pays for this?
This book is made of tiny little stories that build like a jigsaw puzzle into an overall arching story with a chilling but very satisfying twist that surprised even me - I didn’t see it coming and I didn’t get it till the very end. I loved it and would highly recommend it. This is a 4.5/5 for me. It is very rich and nuanced so you can’t read it too quickly but still very highly enjoyable. Incredibly done.
the themes of this book will replay in your mind even years after you have read it. The impossiblity of truly understanding foreign cultures is here the topic of a series of interlinked lives and tales .
The premise is seemingly dead-end simple.
The carpet makers are tradesmen by birth who spend their lives weaving carpets woven from the hair of their wives and daughters if they are lucky enough to have them. Weaving one carpet is a life's task. The trade is passed from father to son, whatever sum the father's carpet brings becomes his son's life long budget.
The outcomes are anything but.
The premise is seemingly dead-end simple.
The carpet makers are tradesmen by birth who spend their lives weaving carpets woven from the hair of their wives and daughters if they are lucky enough to have them. Weaving one carpet is a life's task. The trade is passed from father to son, whatever sum the father's carpet brings becomes his son's life long budget.
The outcomes are anything but.
adventurous
mysterious
reflective
medium-paced
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Complicated
Flaws of characters a main focus:
No