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brightshiny's review
3.0
A bland, philosophizing coming of age story saved, somewhat, by a plot towards the end.
nwhyte's review against another edition
http://nwhyte.livejournal.com/1198461.html[return][return]A great read: perhaps reflecting a bit the fall of the Wall and globalisation more generally, it's about an encounter between cultures, the dour market-driven frozen colony of Caledony being forced to open up to the rest of the galaxy and in partiicular to the romantic troubadours of New Occitan. Lots of interesting politics and general growing-up for our Occitanian narrator as he realises more about the problems of his own society as a result of his Caledonian experience. I'll hunt out the rest of this series now.
msjenne's review
4.0
A really charming SF story! It's the far future, and there are many Earth colonies on many worlds. Our hero is from a very Romantic culture (lots of art, music, dueling, courtly love, etc) and ends up on a sort of ultra-Lutheran world (very religious, rational, no frivolity).
I liked the little throwaway bits of Earth culture here and there, like how each society gets to make up its own historical facts (e.g. Milton Friedman was eaten by cannibals in Zurich) or how people still sing "The Happy Wanderer" when they go on an outdoor outing:
"...someone was starting to sing what I had assumed was an old Occitan hiking song, though I have since heard it in many places. 'Valde retz, Valde ratz' means 'the most real things are the most sincerely imagined,' to give it in the bland Terstad, and it is one of the first proverbs most Occitan children learn..."
I liked the little throwaway bits of Earth culture here and there, like how each society gets to make up its own historical facts (e.g. Milton Friedman was eaten by cannibals in Zurich) or how people still sing "The Happy Wanderer" when they go on an outdoor outing:
"...someone was starting to sing what I had assumed was an old Occitan hiking song, though I have since heard it in many places. 'Valde retz, Valde ratz' means 'the most real things are the most sincerely imagined,' to give it in the bland Terstad, and it is one of the first proverbs most Occitan children learn..."
riduidel's review
5.0
Dans ce roman, on suit les pas de Giraut, jeune habitant de la planète Nou Occitan qui, par suite d'un dépit amoureux, s'embarque dans un long et périlleux voyage pour la calédonie, une planète qui rejoint enfin le réseau de portes des étoiles ... pardon, de Passeurs reliant les milliers de cultures terrestres dispersées sur quelques étoiles assez proches de la terre.
J'avais, avant de lire ce roman, une opinion curieuse de l'auteur. [a:John Barnes|45596|John Barnes|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-U-50x66.jpg] était pour moi l'auteur de deux livres quasiment antinomiques : [b:La mère des tempêtes|3628900|La Mère des tempêtes|John Barnes|http://ecx.images-amazon.com/images/I/51D2HNBV2AL._SL75_.jpg|1560285] et [b:Le vin des Dieux|3628915|Le Vin des dieux|John Barnes|http://ecx.images-amazon.com/images/I/41947QA5FHL._SL75_.jpg|3671732]. Le premier était un honnête roman cyberpunk, quoi qu'un peu putassier par son insistance à nous montrer des acteurs sursexués, dans lequel la Terre se retrouvait plongée dans une tempête permanente provoquée par le réchauffement climatique. Quant au second, c'était un excellent récit de fantasy mélant des thèmes aussi variés qu'incongrus dans une sauce qui, ma foi, prenait grâce à une espèce de métatexte assez subtil.
J'ai donc entamé ce roman avec une certaine appréhension quant à son contenu. Une appréhension toutefois rapidement dissipée dès le premier chapître, qui nous montre la vie trucculente des habitants de Nou Occitan : ils chantent, boivent, se battent en duel pour un rien, et révèrent le fin' amor, qui pourrait ressembler à une espèce de marivaudage ... quoique les choses soient sans doute plus compliquées. En tout cas, on les vopit comme des espèces de gascons célestes, prêts à provoquer en duel la terre entière pour un vers mal déclamé, ou un compliment mal tourné à leur conquête féminine du moment.
C'est d'ailleurs ce qui provoque le contraste le plus saisissant avec la Calédonie, une terre difficile, sur laquelle les habitants ont développé une civilisation extrêmement rigoriste, ou tout, absolument tout, a une valeur marchande et doit être acheté ou loué. Notre troubadour de l'espace (c'est l'auteur lui-même qui, à juste titre à mon avis, utilise ce terme dans l'un des derniers chapîtres) va donc y vivre un choc culturel intense qui va le pousser à se questionner à la fois sur la civilisation calédonienne et sur la sienne, ce qui nous fera voir les défauts inhérents à chacune d'une façon aussi subtile qu'intelligente.
Et de l'intelligence, je trouve que le récit ne manque que rarement. Je me demande d'ailleurs si, plus que de l'intelligence, il en faudrait pas parler de légèreté, voire de frivolité : on s'y attache ainsi presque autant à l'art qu'à la révolution - plutôt meurtrière - en cours. Mais bon, à titre personnel, j'ai toujours beaucoup de mal à résister à ces histoires qu tiennent compte du fait que tous ces récits de papier, pour être divertissants, nécessitent une bonne dose d'art. Et là, heureusement, comme par exemple dans [b:Sculpteurs de ciel|6575432|Sculpteurs de ciel|Alexander Jablokov|http://ecx.images-amazon.com/images/I/5138W1S5F7L._SL75_.jpg|1677240] ou dans [b:Les joyaux de la couronne|6205467|Les joyaux de la couronne de France|Bernard Morel|http://www.goodreads.com/images/nocover-60x80.jpg|6386027], il y a cette légèreté qui nous permet de saisir la subtilité de la leçon que nous donne l'auteur sur le relativisme culturel sans en subir le poids.
Du coup, évidement, je ne peux que vous recommander de lire ce roman, malgré ses quelques défauts (comme par exemple une intrigue un peu survolée).
J'avais, avant de lire ce roman, une opinion curieuse de l'auteur. [a:John Barnes|45596|John Barnes|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-U-50x66.jpg] était pour moi l'auteur de deux livres quasiment antinomiques : [b:La mère des tempêtes|3628900|La Mère des tempêtes|John Barnes|http://ecx.images-amazon.com/images/I/51D2HNBV2AL._SL75_.jpg|1560285] et [b:Le vin des Dieux|3628915|Le Vin des dieux|John Barnes|http://ecx.images-amazon.com/images/I/41947QA5FHL._SL75_.jpg|3671732]. Le premier était un honnête roman cyberpunk, quoi qu'un peu putassier par son insistance à nous montrer des acteurs sursexués, dans lequel la Terre se retrouvait plongée dans une tempête permanente provoquée par le réchauffement climatique. Quant au second, c'était un excellent récit de fantasy mélant des thèmes aussi variés qu'incongrus dans une sauce qui, ma foi, prenait grâce à une espèce de métatexte assez subtil.
J'ai donc entamé ce roman avec une certaine appréhension quant à son contenu. Une appréhension toutefois rapidement dissipée dès le premier chapître, qui nous montre la vie trucculente des habitants de Nou Occitan : ils chantent, boivent, se battent en duel pour un rien, et révèrent le fin' amor, qui pourrait ressembler à une espèce de marivaudage ... quoique les choses soient sans doute plus compliquées. En tout cas, on les vopit comme des espèces de gascons célestes, prêts à provoquer en duel la terre entière pour un vers mal déclamé, ou un compliment mal tourné à leur conquête féminine du moment.
C'est d'ailleurs ce qui provoque le contraste le plus saisissant avec la Calédonie, une terre difficile, sur laquelle les habitants ont développé une civilisation extrêmement rigoriste, ou tout, absolument tout, a une valeur marchande et doit être acheté ou loué. Notre troubadour de l'espace (c'est l'auteur lui-même qui, à juste titre à mon avis, utilise ce terme dans l'un des derniers chapîtres) va donc y vivre un choc culturel intense qui va le pousser à se questionner à la fois sur la civilisation calédonienne et sur la sienne, ce qui nous fera voir les défauts inhérents à chacune d'une façon aussi subtile qu'intelligente.
Et de l'intelligence, je trouve que le récit ne manque que rarement. Je me demande d'ailleurs si, plus que de l'intelligence, il en faudrait pas parler de légèreté, voire de frivolité : on s'y attache ainsi presque autant à l'art qu'à la révolution - plutôt meurtrière - en cours. Mais bon, à titre personnel, j'ai toujours beaucoup de mal à résister à ces histoires qu tiennent compte du fait que tous ces récits de papier, pour être divertissants, nécessitent une bonne dose d'art. Et là, heureusement, comme par exemple dans [b:Sculpteurs de ciel|6575432|Sculpteurs de ciel|Alexander Jablokov|http://ecx.images-amazon.com/images/I/5138W1S5F7L._SL75_.jpg|1677240] ou dans [b:Les joyaux de la couronne|6205467|Les joyaux de la couronne de France|Bernard Morel|http://www.goodreads.com/images/nocover-60x80.jpg|6386027], il y a cette légèreté qui nous permet de saisir la subtilité de la leçon que nous donne l'auteur sur le relativisme culturel sans en subir le poids.
Du coup, évidement, je ne peux que vous recommander de lire ce roman, malgré ses quelques défauts (comme par exemple une intrigue un peu survolée).
kmartinix's review
3.0
I had this pulpy short paperback so I figured I would read it. The fact it turned into a mediocre pulpy sci-fi book I guess shouldn't surprise me? The accolades it received surprised me. This book has some neat ideas about a future when 'cultures' get segmented, and then become mono-cultures in and of themselves. The female characters for the most part are treated pretty dismally. I think theres some effort here to make the shallow protagonist less shallow, but he still felt pretty shallow in the final chapters. It's saving grace is it's very short. I might be inclined to read the sequel if I come across them and they're as short.
smcleish's review
4.0
Originally published on my blog here in October 2000.
Each of John Barnes' novels to date has been different, each an excellent piece of science fiction. A Million Open Doors is based on a scenario similar to some of the ideas behind [a:Gordon R. Dickson|38631|Gordon R. Dickson|http://photo.goodreads.com/authors/1230054159p2/38631.jpg]'s Dorsai trilogy - the bringing together once more of the splintered subcultures into which the human race has developed after isolation on colony planets separated by interstellar space - while in tone it is reminiscent of the classic novels of [a:Isaac Asimov|16667|Isaac Asimov|http://photo.goodreads.com/authors/1341965730p2/16667.jpg] (particularly Foundation) and [a:Poul Anderson|32278|Poul Anderson|http://photo.goodreads.com/authors/1218818842p2/32278.jpg]. It has rather more to say about culture shock than any of these novels, and contains interesting ideas I have never seen before, in over twenty years of avid science fiction reading.
As humankind has spread throughout the galaxy, the insularity of the various colonised planets has been increased by the use of invented cultures, exaggerations of Earthly ones. Now, however, the invention of an instant transportation method - which sets up the million open doors of the title - has ended their isolation. This is the background to the story of Giraut, an enthusiastic member of a culture based around the ideals of the medieval troubadours, a culture of art and literature, duelling and macho personal honour. The establishment of a gateway on the planet of Nou Occitan has led to the crumbling of this culture, as young people turn to the newly fashionable Interstellars who have abandoned Occitan ways for their idea of a pan-human lifestyle. (Occitan is another name for the Provencal language of the south of France in the middle ages.) When he discovers that his entendedora (a mixture between a teenage girlfriend and the object of a troubadour's affections) has been going to Interstellar sex clubs, he is in despair, and takes up an invitation to travel to Caledon as part of an ambassadorial team to help them deal with the imminent opening of a gateway on their planet.
Caledon is an almost complete contrast to Nou Occitan. It is a puritan culture on an Arctic world - one where terraforming was only partly carried out because suffering is good for the soul. The arts are dismissed as irrational, and the flamboyant Occitan culture is considered immoral. The clash between the two cultures is the central feature of the novel, with Giraut's development as a person connected to his realisation that the people of Caledon are human too, and that he can communicate with at least some of them.
A Million Open Doors is an excellent novel, based on interesting ideas drawn out with intelligence, with a believable background and convincing characters.
Each of John Barnes' novels to date has been different, each an excellent piece of science fiction. A Million Open Doors is based on a scenario similar to some of the ideas behind [a:Gordon R. Dickson|38631|Gordon R. Dickson|http://photo.goodreads.com/authors/1230054159p2/38631.jpg]'s Dorsai trilogy - the bringing together once more of the splintered subcultures into which the human race has developed after isolation on colony planets separated by interstellar space - while in tone it is reminiscent of the classic novels of [a:Isaac Asimov|16667|Isaac Asimov|http://photo.goodreads.com/authors/1341965730p2/16667.jpg] (particularly Foundation) and [a:Poul Anderson|32278|Poul Anderson|http://photo.goodreads.com/authors/1218818842p2/32278.jpg]. It has rather more to say about culture shock than any of these novels, and contains interesting ideas I have never seen before, in over twenty years of avid science fiction reading.
As humankind has spread throughout the galaxy, the insularity of the various colonised planets has been increased by the use of invented cultures, exaggerations of Earthly ones. Now, however, the invention of an instant transportation method - which sets up the million open doors of the title - has ended their isolation. This is the background to the story of Giraut, an enthusiastic member of a culture based around the ideals of the medieval troubadours, a culture of art and literature, duelling and macho personal honour. The establishment of a gateway on the planet of Nou Occitan has led to the crumbling of this culture, as young people turn to the newly fashionable Interstellars who have abandoned Occitan ways for their idea of a pan-human lifestyle. (Occitan is another name for the Provencal language of the south of France in the middle ages.) When he discovers that his entendedora (a mixture between a teenage girlfriend and the object of a troubadour's affections) has been going to Interstellar sex clubs, he is in despair, and takes up an invitation to travel to Caledon as part of an ambassadorial team to help them deal with the imminent opening of a gateway on their planet.
Caledon is an almost complete contrast to Nou Occitan. It is a puritan culture on an Arctic world - one where terraforming was only partly carried out because suffering is good for the soul. The arts are dismissed as irrational, and the flamboyant Occitan culture is considered immoral. The clash between the two cultures is the central feature of the novel, with Giraut's development as a person connected to his realisation that the people of Caledon are human too, and that he can communicate with at least some of them.
A Million Open Doors is an excellent novel, based on interesting ideas drawn out with intelligence, with a believable background and convincing characters.
jenne's review
4.0
A really charming SF story! It's the far future, and there are many Earth colonies on many worlds. Our hero is from a very Romantic culture (lots of art, music, dueling, courtly love, etc) and ends up on a sort of ultra-Lutheran world (very religious, rational, no frivolity).
I liked the little throwaway bits of Earth culture here and there, like how each society gets to make up its own historical facts (e.g. Milton Friedman was eaten by cannibals in Zurich) or how people still sing "The Happy Wanderer" when they go on an outdoor outing:
"...someone was starting to sing what I had assumed was an old Occitan hiking song, though I have since heard it in many places. 'Valde retz, Valde ratz' means 'the most real things are the most sincerely imagined,' to give it in the bland Terstad, and it is one of the first proverbs most Occitan children learn..."
I liked the little throwaway bits of Earth culture here and there, like how each society gets to make up its own historical facts (e.g. Milton Friedman was eaten by cannibals in Zurich) or how people still sing "The Happy Wanderer" when they go on an outdoor outing:
"...someone was starting to sing what I had assumed was an old Occitan hiking song, though I have since heard it in many places. 'Valde retz, Valde ratz' means 'the most real things are the most sincerely imagined,' to give it in the bland Terstad, and it is one of the first proverbs most Occitan children learn..."
kaylynn's review
3.0
Slow in places and rather plotless but still interesting in the view of one foreign culture meeting another.
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