Reviews

The Four Thousand, the Eight Hundred by Greg Egan

poiv8's review against another edition

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dark emotional reflective sad tense fast-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? No

4.0

llauren23's review against another edition

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dark reflective fast-paced

3.75


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oursinculte's review against another edition

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3.0

Je vais pas vous refaire le coup de présenter la collection « Une heure lumière » du bélial, Cérès et Vesta est le septième donc vous devez commencer à piger le truc, novellas SF, couverture qui tue d’Aurélien Police, bla, bla, tout ça, tout ça…

Cette dernière parution est un récit de Greg Egan d’une centaine de pages, un auteur que j’ai jamais lu mais qui officie dans l’art de la hard-SF (ce qui n’est pas de la SF porno, non…). Les Cérès et Vesta du titre sont deux astéroïdes qui ont été colonisés par l’homme. Chacun manque de ressources dont l’autre dispose donc un commerce permanent existe entre les deux colonies sous forme d’un flux continue de roche et de glace qui fait l’aller retour entre les deux cailloux. L’histoire nous plonge dans une crise sociale qui prend place sur Vesta, où les descendants des premières familles de colons se foutent sur la gueule pour des raisons… un peu stupides… Jugez donc : Ils ont tout à coup décidé que les citoyens issus de la famille Sivadier devraient payer un impôt en plus parce que cette famille n’avait contribué à la colonie que par des brevets et trucs administratifs mais sans jamais vraiment mettre les mains dans le cambouis comme tous les autres, ce qui avait convenu à tout le monde à l’époque mais les nouvelles générations se disent que c’est naze.

Histoire de faire bien puant, les colons de Vesta peuvent reconnaitre les descendants Sivadier au premier coup d’œil parce que c’est le futur et on a tous des google glass de la mort. Du coup ça donne des lancers d’insultes dans la rue, des regards à la con et ce genre de joyeusetés, ambiance. Les concernés commencent à migrer sur Cérès parce que c’est vraiment la merde, ils utilisent pour ça le flux de rocaille commerciale comme monture en se cryogénisant et se collant dessus. Un peu roots mais ça passe. Dans ce joyeux bordel on suivra plusieurs points de vue : Tout d’abord Camille, une Sivadier de Vesta qui va commencer un mouvement de résistance pour lutter contre ces injustices. On aura ensuite le point de vue de Cérès par le regard d’Anna, responsable d’un des quais de Cérès qui récupère les réfugiés congelés pour les aider à se remettre de leur voyage et à s’intégrer.

Évidemment, le livre parle beaucoup de racisme avec cette transposition. C’est pas vraiment un problème d’origine ethnique ici mais on retrouve les mêmes mécanismes, l’exclusion à la gueule, les insultes et la citoyenneté à deux niveaux. D’un point de vue social et construction, le message passe bien, il est percutant et permet à l’auteur de pousser son sujet jusqu’au bout. Le monde futuriste mis en place par Greg Egan est rudement bien construit et très réfléchi, on sent que le monsieur a de la bouteille dans le domaine. On a les détails technologiques et les petits gadgets bien vus, crédibles et qui donnent de l’épaisseur à l’univers. Le roman suit la naissance de cette ségrégation et les conséquences sur les habitants des deux colonies, partant du cas de Camille pour partir ensuite sur des conséquences plus politiques à travers une crise bien tendue comme il faut avec sa cargaison de dégueulasseries révoltantes.

Le sujet est globalement très bien présenté et l’ensemble est crédible. L’ambiance SF est prenante et permet de bien se plonger dans l’univers. Le problème que j’ai eu est assez commun a pas mal de trucs de hard-SF que j’ai essayé : Egan se concentre tellement sur la politique, la société et l’univers en général qu’il laisse un peu de côté la construction des personnages. D’après Apophis, c’est une caractéristique de l’auteur qui est bien connue mais ça m’a empêché de vraiment rentrer dans l’histoire et la problématique. Si je ne m’attache pas aux protagonistes, j’ai toujours du mal à me plonger dans un univers. Peut-être que les gros lecteurs de SF n’ont pas ce soucis mais je le rencontre régulièrement quand je lis ce genre.

Globalement, les personnages se résument à leurs prénoms mais on sait très peu de choses d’eux, il n’y a aucun effort de fait pour les rendre humains et créer de l’empathie chez le lecteur, laissant une impression de froideur qui me dérange toujours. Encore une fois c’est personnel, je ressens la même chose en lisant du Asimov ou du Simmons donc ça pourrait ne pas être un problème pour d’autres lecteurs, mais moi ça m’a bien sorti du truc. J’en avais rien à faire de Camille et de ces préoccupations, d’autant plus qu’elle fait pas les choix les plus subtils ni les plus malins dans son parcours (Je fais une mission de résistance dont je connais pas le but ni les instigateurs mais c’est pas grave).

Il faut aussi ajouter à ça une construction légèrement confuse, chaque chapitre change de point de vue entre Vesta et Cérès pour donner une vision globale du machin, mais ça encore ça va, c’est assez clair. Mais le plus perturbant c’est que les chapitres ne se placent pas dans la même époque, on change de chapitre et sans prévenir on s’aperçoit qu’on fait des bonds dans le temps, propulsant le lecteur deux ou trois ans plus tard sur Cérès sans prévenir pour revenir ensuite à l’époque d’origine en revenant sur Vesta. Ça s’explique parce que le mouvement de migration des réfugiés prend trois ans pour faire le voyage d’un astéroïde à l’autre donc on se balade dans le temps autant que dans l’espace. Finalement on s’y retrouve mais c’est pas super-fluide, moi qui était déjà pas super immergé, ça m’a un peu dérouté.

Cérès et Vesta est un récit de SF qui explore les problématiques d’exclusion et d’immigration avec pertinence et surtout une construction d’univers exemplaire. On a certainement là un grand auteur de SF mais le traitement secondaire réservé aux personnages m’a sorti de ma lecture, ce qui me fait dire que Greg Egan n’est peut-être pas un auteur pour moi (Et que j’ai décidément du mal avec la grosse SF hardcore qui tâche).

http://ours-inculte.fr/ceres-et-vesta/

rara2018's review against another edition

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5.0

I didn’t expect to like this in the slightest since, a. it’s by a man, b. the cover is not my vibe at all, and c. it seemed a little more sci-fi sci-fi than I usually enjoy, but I ended up really enjoying it. The moral questions here were so interesting to think about, with Vesta’s politics being reminiscent of what I can only call “reverse reparations” for lack of a better term, and Ceres utilitarian outlook being exacting in its methods. Reading about the revolution on Vesta through Camille’s eyes was amazing and really brought the whole world to life. I didn’t love the ending, but I understood it—and it was nice to finally see where the title came from because I’d spent the rest of the novella trying to rationalize the logic behind it every time someone mentioned a number. The story made me think and somehow managed to make me feel for the characters I’d only known for such a brief time. While the worlds here are scientifically very unlike our own, the people face such similar societal obstacles surrounding immigration and class and everything in between that it made for a very interesting read. 

annaswan's review

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3.0

Trolley problem in space. Barrel of laughs it was not.

nithou's review against another edition

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5.0

De la très bonne science-fiction qui interroge sur le racisme, le basculement d'une société, les choix cornéliens et nos balances morales. Une histoire qui provoque beaucoup de questions et force à s'interroger sur nos réactions et sur les choix que nous pourrions être amenés à faire et leurs conséquences.

verkisto's review

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3.0

If you're not familiar with the Trolley Dilemma, it goes like this:

You're on a train that's traveling toward a group of five rail workers. You have time to force the trolley onto another line, where only one worker is standing, so you can either do nothing and kill five people, or make a choice and actively kill one person. It's an ethical dilemma that presents choice as the factor in guilt.

The Four Thousand, the Eight Hundred is a short book that sets the Trolley Dilemma in space. Anna is a newly-appointed director on an asteroid, tasked with collecting refugees from another colonized asteroid, as they begin floating in on derelict cocoon ships. She's ultimately faced with the challenge of saving either the four thousand refugees, or the eight hundred other refugees on a ferry that is supposed to dock on the other asteroid. Cue the conclusion.

The journey to that decision is an interesting one, which parallels a lot of the trouble the US is having with its current political arena. The incident that spurs the refugees into action involves politics, racism, and classism, so it's a lot to think about in terms of our own lives, even before the dilemma presents itself. The conclusion, though, feels banal against the conditions that started the action, and it seems to shift the emotional turmoil from the refugees to Anna, who has to make that choice. It seemed like Egan gave short shrift to the people escaping their oppression, even though the bulk of the story was about their struggle.

Egan is a decent writer. His characters weren't lively, but they were distinct, and he captured their conflicts well. This novella just doesn't seem like the best place to start with the author. It gave me reason to track down another book of his to see if his longer works would be more satisfying, but this one just didn't quite zing me the way I hoped it would.

colossal's review

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4.0

An interesting short story which escalates from an ethics issue in an asteroid-based society right into a variant of the classic ethical question of the Trolley Problem.

The asteroid of Vesta has a political situation where a persecuted minority are fleeing to Ceres. Ceres itself seems to be heading down the same road after the population narrowly passes legislation which makes second-class citizens of the same minority (depressingly familiar story at the moment). Then a situation comes up where the protagonist, a member of that minority, is forced to make a horrible choice.

This was excellent, but the details of the "stone river" are not well described. They don't really need to be to get the gist of the story, but I found it a bit frustrating.

gregbutera's review

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3.0

Hard sci-fi telling a tale of philosophy. When forced to choose, do you protect the many or the few? Should a person be held accountable for the decisions of their ancestors? How do the suddenly oppressed respond? Only critique is that I wish it were longer and the story could explore more about these very interesting questions.

jameseckman's review

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2.0

I can't make up my mind if this should have been trimmed into a short or made into a novel. The basic premise, people of one family are taxed for their ancestry and resist is a good one and the first half would have made a good short. It falls apart in the second half when the lowly port director is the only one negotiating with a warship over very short period of time when the potential confrontation had been known for over a month. The results seemed forced and the ending seemed nonsensical. Needs some more time on the book tree or an axe is needed to wack off the last half.