Reviews tagging 'Ableism'

La differenza invisible by Fabienne Vaslet, Julie Dachez

12 reviews

ka_schulze's review against another edition

Go to review page

informative reflective medium-paced

3.75


Expand filter menu Content Warnings

peculiarcelia's review against another edition

Go to review page

informative reflective fast-paced

3.0

En tant qu’autiste diagnostiquée tardivement (comme la personnage principale), je me retrouve fortement dans son récit et ses expériences de vie. J’ai beaucoup apprécié voir une représentation de l’autisme qui me ressemble… 

Cependant, je regrette l’utilisation de terminologie datée (asperger ne faisant plus partie du DSM-5; de nos jours, on utilise simplement les termes Autiste ou TSA. De plus, Hans Asperger avait des liens avec le nazisme et l’eugénisme… personnellement, je trouve important d’éviter ce terme quand on sait cela). Je regrette également que l’on ait nommé la thérapie ABA comme thérapie adaptée… alors que des études démontrent que, souvent, elle s’accompagne de conséquences négatives et traumatiques pour la personne autiste sous ce type de suivi + de nombreux témoignages d’autistes en ligne mettent en garde les parents d’enfants autistes, afin qu’ils puissent explorer d’autres types de thérapie.

Malgré cela, j’ai beaucoup apprécié ma lecture que j’ai trouvée touchante et que je recommanderai (avec les mises en garde exprimées précédemment). 

Si vous vous intéressez à l’autisme, je recommande vivement le livre de Dr Devon Price, « Unmasking autism » (malheureusement, il n’est pas encore traduit en français). 

Expand filter menu Content Warnings

adelekittey's review against another edition

Go to review page

emotional hopeful informative inspiring fast-paced

4.0


Expand filter menu Content Warnings

zombiezami's review against another edition

Go to review page

emotional hopeful informative fast-paced

4.75

Overall, I loved this so much. Knocked off .25 because the author recommends ABA in the resources and doesn't mention that Asperger's is named after a Nazi

Expand filter menu Content Warnings

krys_kilz's review against another edition

Go to review page

informative reflective fast-paced

3.5

As an autistic person, I saw myself in many parts of this book, which was a really wonderful feeling. I related so much to Marguerite's confusion and frustration with the molds we are forced into and expected to maintain.

I enjoyed the art style and loved the use of color as well.

I do have some major issues with the addendum at the end of the book:
Hans Asperger's research was directly tied to the Nazi eugenic project and was responsible for countless deaths of autistic children. That fact along with the discrimination against non-speaking and high support needs autistics within the autistic community is why we've moved away from using terms like Aspergers and aspie. 
Applied Behavioral Therapy (ABA) has been disclosed as an incredibly traumatic experience by many autistic people.
We don't use puzzle piece imagery anymore and Autism Speaks is a crappy organization that promotes eugenics.
  
I'm guessing that some of these issues may be due to the publication date and France's lack of autistic led spaces, but I think they are important caveats to keep in mind while reading this book - especially if reading for educational purposes.

Expand filter menu Content Warnings

buttermellow's review against another edition

Go to review page

challenging emotional hopeful informative inspiring reflective medium-paced

5.0


Expand filter menu Content Warnings

deerling's review against another edition

Go to review page

challenging emotional hopeful informative inspiring reflective sad fast-paced

4.75

A quick read but all the more meaningful. I love how the colors were used, for example how red was the color of panic and distress. Overall, the art style was cute and soft looking. A book about learning to accept and understand that people are different in their own, unique way. A book about a subject that needs more recognition. A book I wish everyone would read. I'm glad I was able to read it. Definitely one of the best books of the year. 

Expand filter menu Content Warnings

betweentheshelves's review against another edition

Go to review page

informative reflective medium-paced

4.0

The art in this really lends itself to depicting how someone with Asperger's feels. The use of color especially helps with that overwhelming sensory nature, and I learned a lot reading this. I think it should be a must-read for everyone!

Expand filter menu Content Warnings

serendipitysbooks's review against another edition

Go to review page

emotional informative reflective sad medium-paced

4.0

 
Invisible Difference is a graphic novel portraying the realities of living with Asperger’s, which is now considered part of the autism spectrum. The book did a great job depicting what life as an aspie is like, especially the social and sensory overloads (I think the graphic format was especially useful in this regard) and how just having a diagnosis can improve the way a person feels about themselves, while also being realistic about the negative and unhelpful reactions which may follow.

This is a French book and I was interested to learn how difficult it is for a person to be diagnosed in France. Many doctors seem reluctant to recognise it at all, but the process of getting an offical diagnosis appears very thorough.

I have a close family member whom I’m sure has Asperger’s although they have not sought a diagnosis. I’m sure this book would be helpful to them. It’s certainly helped me understand a little more of how they experience the world.
 

Expand filter menu Content Warnings

abacadaea's review against another edition

Go to review page

informative reflective

3.0

3 étoiles, parce que c'est une bonne introduction pour les gens qui ne connaissent pas l'autisme. Étant autiste moi-même, je me suis retrouvé énormément dans Marguerite et me suis identifié à elle.


Ce qui m'a dérangé :

- utilisation des mots asperger et aspie et en général des échelles de fonctionnement (dire "haut/bas niveau" d'autisme/autisme lourd ou léger). Déjà, Asperger a travaillé avec les nazis. De plus, il a été prouvé maintes fois qu'il n'y a pas de haut ou de bas autisme, juste l'autisme en général. L'autisme a des traits qui apparaissent a une différente intensité chez chaque personne autiste, parfois plus ou moins selon la situation. Mais dire qu'une personne "a un autisme lourd/léger" ne veut strictement rien dire.

- dire que l'ABA est une bonne thérapie (page 185). C'est une pratique qui cherche à "corriger" les enfants autistes, modifier leurs comportements autistiques tels que les routines, le stim... et ça leur fait plus de mal que de bien, c'est même très violent à vivre. Donc en parler comme ça comme si c'était normal, ce n'est pas correct.

- les parties en mode "ahlala au moins je suis pas malade/fol !" m'ont rendu mal parce qu'être malade n'est pas une mauvaise chose. Dire "je suis content·e de savoir ce que j'ai" oui, mais se réjouir de "ne pas être comme les malades mentaux eux bizarres là-bas", c'est violent à entendre surtout lorsqu'on a soi-même des maladies mentales. Et encore, je sais que par rapport à d'autres, je n'ai pas vécu tant de violences que ça, alors ça peut être encore pire à entendre pour d'autres personnes.

- page 188, dire qu'il y a 4 garçons pour 1 fille autiste, ce chiffre existe simplement parce que les filles ne sont que trop peu diagnostiquées. Affirmer cette statistique alors qu'on n'a aucune idée de la réalité, c'est inexact.

- j'ai apprécié que le livre mentionne que quand on est autiste, on a tendance a être LGBTQ+, mais la phrase qui dit qu'il faut parler de sexualité aux enfants autistes parce que, sous prétexte de notre "maladresse sociale", on aurait des "comportements sexuels inadaptés voire inappropriés", m'a profondément dérangé. C'est à tous les enfants qu'il faut parler de sexualité de façon saine et lorsque le temps est venu, pas seulement aux enfants autistes. Ce n'était peut-être pas l'intention mais en lisant cette phrase, j'entends "les autistes ont des instincts d'agresseurs". Ce qui est juste faux, on a même plutôt tendance à être victimes. (Ce qui est aussi mentionné dans le paragraphe qui parle de ça, page 193, donc je suis assez confus.)


J'aurais aussi aimé qu'il soit mentionné que la difficulté du diagnostic ne vient pas simplement du sexisme, mais aussi du racisme, de la transphobie, de la pauvreté...

Expand filter menu Content Warnings