Reviews tagging 'Toxic relationship'

La differenza invisible by Fabienne Vaslet, Julie Dachez

4 reviews

zombiezami's review against another edition

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emotional hopeful informative fast-paced

4.75

Overall, I loved this so much. Knocked off .25 because the author recommends ABA in the resources and doesn't mention that Asperger's is named after a Nazi

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mysterymom40's review against another edition

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challenging emotional hopeful inspiring reflective tense medium-paced

4.0


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abacadaea's review against another edition

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informative reflective

3.0

3 étoiles, parce que c'est une bonne introduction pour les gens qui ne connaissent pas l'autisme. Étant autiste moi-même, je me suis retrouvé énormément dans Marguerite et me suis identifié à elle.


Ce qui m'a dérangé :

- utilisation des mots asperger et aspie et en général des échelles de fonctionnement (dire "haut/bas niveau" d'autisme/autisme lourd ou léger). Déjà, Asperger a travaillé avec les nazis. De plus, il a été prouvé maintes fois qu'il n'y a pas de haut ou de bas autisme, juste l'autisme en général. L'autisme a des traits qui apparaissent a une différente intensité chez chaque personne autiste, parfois plus ou moins selon la situation. Mais dire qu'une personne "a un autisme lourd/léger" ne veut strictement rien dire.

- dire que l'ABA est une bonne thérapie (page 185). C'est une pratique qui cherche à "corriger" les enfants autistes, modifier leurs comportements autistiques tels que les routines, le stim... et ça leur fait plus de mal que de bien, c'est même très violent à vivre. Donc en parler comme ça comme si c'était normal, ce n'est pas correct.

- les parties en mode "ahlala au moins je suis pas malade/fol !" m'ont rendu mal parce qu'être malade n'est pas une mauvaise chose. Dire "je suis content·e de savoir ce que j'ai" oui, mais se réjouir de "ne pas être comme les malades mentaux eux bizarres là-bas", c'est violent à entendre surtout lorsqu'on a soi-même des maladies mentales. Et encore, je sais que par rapport à d'autres, je n'ai pas vécu tant de violences que ça, alors ça peut être encore pire à entendre pour d'autres personnes.

- page 188, dire qu'il y a 4 garçons pour 1 fille autiste, ce chiffre existe simplement parce que les filles ne sont que trop peu diagnostiquées. Affirmer cette statistique alors qu'on n'a aucune idée de la réalité, c'est inexact.

- j'ai apprécié que le livre mentionne que quand on est autiste, on a tendance a être LGBTQ+, mais la phrase qui dit qu'il faut parler de sexualité aux enfants autistes parce que, sous prétexte de notre "maladresse sociale", on aurait des "comportements sexuels inadaptés voire inappropriés", m'a profondément dérangé. C'est à tous les enfants qu'il faut parler de sexualité de façon saine et lorsque le temps est venu, pas seulement aux enfants autistes. Ce n'était peut-être pas l'intention mais en lisant cette phrase, j'entends "les autistes ont des instincts d'agresseurs". Ce qui est juste faux, on a même plutôt tendance à être victimes. (Ce qui est aussi mentionné dans le paragraphe qui parle de ça, page 193, donc je suis assez confus.)


J'aurais aussi aimé qu'il soit mentionné que la difficulté du diagnostic ne vient pas simplement du sexisme, mais aussi du racisme, de la transphobie, de la pauvreté...

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dytiscusfriend's review against another edition

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hopeful informative inspiring medium-paced

5.0


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