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adventurous
sad
fast-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Complicated
this was quite creative and impressive ~~ since it didnt end the way i wanted to and im childish & petty, its 4 stars
dark
emotional
reflective
sad
fast-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
emotional
mysterious
tense
fast-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Complicated
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Complicated
adventurous
challenging
dark
emotional
funny
mysterious
reflective
sad
tense
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
dark
emotional
reflective
sad
fast-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
N/A
Flaws of characters a main focus:
Yes
Poétique et douloureux, j’ai apprécié cette quête identitaire déchirante qui s’écoule sur plusieurs décennies. Ayant lu (même dévoré) 47 cordes du même auteur, j’étais plus que fébrile à l’idée de lui rendre visite à nouveau, à son imagination hallucinante sans équivalent et je n’ai pas été déçue.
C’est une sorte de supplice et de privilège d’observer Lubin être happé par ce monstre sans visage, à s’efforcer de se réadapter comme lui à un monde qui ne cesse de transmuter…
J’ai été un peu moins séduite par le graphisme, que j’ai trouvé moins remarquable, et par le rythme, avec une absence presque totale de moments de contemplation (à certains moments, j’ai même trouvé que le dialogue prenait trop « d’espace »). D’autres choix « narratifs » comme la représentation du personnel médical (peu encadrant et peu pédagogue) ou du noyau familial ultra-sentimentaliste m’ont paru un peu trop faciles (ce qui est d’autant plus étonnant que Le Boucher ne fait généralement pas preuve de réticence pour ériger des personnalités complexes).
Le Boucher confirme ici son attrait et son talent pour mettre en scène sans confiture les marginaux aux destins chaotiques, leurs souffrances existentielles et leur attachement à leurs communautés de cœur, à leurs ambitions brisées par des « prédateurs » toujours plus déterminés et plus voraces….
Ps : j’aurais souhaité que l’auteur insiste plus sur la dimension horrifique de la chose, il s’agit quand même d’un vol d’identité des plus insidieux, la dimension dépaysante est bien présente mais elle aurait pu être accentuée. J’aurais aimé que le récit « déraille » plutôt que de s’enfoncer dans un couloir interminable, mais ça reste un roman graphique bien ficelé.
C’est une sorte de supplice et de privilège d’observer Lubin être happé par ce monstre sans visage, à s’efforcer de se réadapter comme lui à un monde qui ne cesse de transmuter…
J’ai été un peu moins séduite par le graphisme, que j’ai trouvé moins remarquable, et par le rythme, avec une absence presque totale de moments de contemplation (à certains moments, j’ai même trouvé que le dialogue prenait trop « d’espace »). D’autres choix « narratifs » comme la représentation du personnel médical (peu encadrant et peu pédagogue) ou du noyau familial ultra-sentimentaliste m’ont paru un peu trop faciles (ce qui est d’autant plus étonnant que Le Boucher ne fait généralement pas preuve de réticence pour ériger des personnalités complexes).
Le Boucher confirme ici son attrait et son talent pour mettre en scène sans confiture les marginaux aux destins chaotiques, leurs souffrances existentielles et leur attachement à leurs communautés de cœur, à leurs ambitions brisées par des « prédateurs » toujours plus déterminés et plus voraces….
Ps : j’aurais souhaité que l’auteur insiste plus sur la dimension horrifique de la chose, il s’agit quand même d’un vol d’identité des plus insidieux, la dimension dépaysante est bien présente mais elle aurait pu être accentuée. J’aurais aimé que le récit « déraille » plutôt que de s’enfoncer dans un couloir interminable, mais ça reste un roman graphique bien ficelé.
Quelle claque ! Une bande-dessinée à acheter, à offrir, à lire et relire, encore et encore ! La tension qui augmente au fil des pages est incroyablement bien maîtrisée. Je regrette le fait que l'argent de l'Autre pose autant de problèmes, le rapport entre la richesse et l'image de la vie parfaite a quelque chose de dérangeant selon moi. La dernière page agit comme un coup de grâce sur mon petit coeur. Cette bande-dessinée est une magistrale oeuvre émouvante !