Reviews

The Girl in the Spider's Web by George Goulding, David Lagercrantz, Stieg Larsson

dawn_girlneedstoread's review against another edition

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3.0

Hoe tricky is het om een vervolg te schrijven op de trilogie van een alom geprezen bekende schrijver? Ik was een aantal jaar geleden helemaal weg van Stieg Larssons boeken, wat de verwachtingen van dit boek meteen opschroefde. Die kon Lagercrantz voor mij niet waarmaken. Het werd na pakweg 100 pagina's pas een beetje spannend, er kwamen te veel ingewikkelde termen over wiskunde en hacking voorbij, ondertussen ergerde ik me aan de glimmende draak op de kaft die begon te slijten. Wat me wel intrigeerde waren de passages waar Lisbeth en August in voorkwamen.
Wellicht had ik vier sterren gegeven als Lagercrantz een op zichzelf staand boek had geschreven met eigen personages, maar dat is het risico en de verantwoordelijkheid van een vervolg schrijven op een trilogie van een overleden schrijver.

cmawson27's review against another edition

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challenging dark tense medium-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? It's complicated

3.75

alexf8's review against another edition

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adventurous mysterious tense medium-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? It's complicated

4.0

cloudeater's review against another edition

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3.0

"Ce sont les toujours les mauvaises personnes qui culpabilisent. Ceux qui engendrent de la souffrance dans le monde s'en foutent. Ceux qui luttent pour les bonnes causes sont rongés par le remords."

Mon premier roman de l'année est un thriller, en accord avec mes résolutions flambant neuves ! Et un roman qui moisit dans ma bibliothèque depuis sa sortie en 2015.

Si Millenium ne vous dit rien, il s'agit d'une saga de trois romans écrits par le suédois Stieg Larsson, et publiés à titre posthume. Donc on a découvert l'existence des thrillers les plus cultes des années 2000 suite à la mort de leur auteur, quel gâchis. Et c'est là que ça se complique : la saga fait un carton, elle occasionne une série télé et un film suédois, et, essayez de modérer votre surprise, un remake américain (dont le premier volet est réalisé par Fincher, génie aux commandes de Se7en et House of Cards)... et malheureusement sa mort mettait fin à un projet de saga en dix tomes. Jusqu'à ce que son père et son frère, à qui il ne parlait plus, décident de nommer un autre auteur pour prendre le relai de la saga dont ils ont désormais les droits, contre l'avis de la compagne de Stieg Larsson, qui l'assistait dans son travail d'écriture et clame qu'il n'aurait jamais autorisé une telle chose.

Libre à chacun de choisir un camp dans l'affaire, il n'en est pas moins que la saga continue. Et qui de mieux pour reprendre le flambeau que David Lagercrantz ?
Car comme Stieg Larsonn, David est un journaliste. En dehors de la vie de Zlatan Ibrahimovic, il a aussi écrit une bio de l'inventeur Håkan Lans, et une autre de l'aventurier et alpiniste Göran Kropp, en plus d'un roman mettant en scène Alan Turing. Donc ce n'était pas tant un newbie fraîchement débarqué qu'un auteur déjà habitué aux publications et dont la manière d'écrire avait pu être étudiée tant dans ses articles et ses biographies que dans un contexte plus romanesque.

Ca fait huit ans que je n'osais pas me lancer dans ce roman, trop peur d'être déçue, de toujours comparer avec le matériau original, de voir une trilogie que j'adore exploser en plein vol.
Commençons par le commencement : de quoi ça parle ?

L'histoire est assez complexe à résumer, mais en gros : la réputation de Mikael Blomkvist et de Millenium a terni. Pendant qu'il tente de sauver son journal des pattes réformistes d'une société norvégienne qui a racheté assez de parts dans l'entreprise pour dicter sa volonté, Lisbeth, de son côté, a carrément disparu de la circulation et passe ses journées à traquer les héritiers de l'empire criminel de son père, ce qui la pousse à hacker les serveurs de la NSA. Oui, cette NSA-là.
Quand Mikael Blomkvist se fait contacter et inviter à le rejoindre en pleine nuit par un des plus grands savants de Suède qui serait potentiellement en danger de mort suite à ses découvertes en tentant de créer une IA super-intelligente, il ne s'attendait pas à être témoin du meurtre du savant sous ses yeux. Lorsqu'on découvre que le fils du savant, petit garçon autiste et mutique, est le seul à avoir vu le visage de l'agresseur, la vie de l'enfant est automatiquement menacée. Ce qui indique la présence de nombreuses taupes tant au sein de la police que de la NSA et du gouvernement. Une course contre la montre s'engage alors : l'enfant désignera-t-il le coupable ? Qui a commandité le meurtre ? Quelles preuves incriminantes Lisbeth a-t-elle trouvé ? Pourquoi est mort le savant?

C'est un livre très difficile à résumer.

Parce que ça parle aussi de groupes industriels qui achètent des technologies volées à leurs rivaux, de l'implication gouvernementale dans ce genre de pratiques, cherchant à les stopper d'une main et les encourageant de l'autre, de la dangereuse limite entre surveillance et espionnage, de la course technologique vers la création d'une intelligence artificielle dont la supériorité conduira à la destruction de la race humaine et de l'aspect éthique qu'implique la création d'une machine consciente. Le tout entrecoupé de passages explorant en détails les diverses techniques de cryptage des communications à grands renforts d'acronymes que j'ai oublié dès leur lecture, d'informations sur la factorisation des nombres premiers et autres mouvements oscillatoires harmoniques. Les enfants, j'ai eu 7 à mon bac de maths, et il ne comportait pour la plupart que des statistiques et probabilités. Je suis à des centaines de kilomètres de comprendre ces domaines, en conséquence de quoi il a fallu que je m'accroche et que je "glisse" un peu par dessus certains passages.
Par contre, David, mon pote, faut mieux faire ses recherches parce que je ne m'y connais peut-être pas en nombres premiers, mais je m'y connais assez en dark web pour savoir qu'il ne garantit absolument pas l'anonymat de ses utilisateurs.

L'histoire a été très lente à démarrer, probablement parce que l'auteur avait besoin de réintroduire les personnages et de nous expliquer ce qu'ils avaient fait de leur vie : je n'ai pas de problèmes avec les livres qui commencent lentement (c'est même la recette du succès dans mon genre littéraire préféré), mais ici j'avais un peu de mal à me lancer. J'avançais mollement, dix pages par-ci, trente pages par-là. Mais une fois dépassé le premier tiers, le roman m'a condamnée à garder le nez collé sur ma liseuse jusqu'à six heures du matin deux jours d'affilée, autant dire que je n'apprends jamais de mes erreurs. Une fois qu'on est bien installé dans sa lecture et qu'on voit la toile d'araignée qui compose le scénario (titre anglais du livre, d'ailleurs, The Girl in the Spider Nest), qu'on comprend que tel personnage lambda introduit il y a trois chapitres revêt soudain une importance cruciale, le livre devient impossible à lâcher.

Le style est ce qui m'inquiétait le plus : Stieg Larsson brillait par son rythme impeccable et la composition méticuleuse des ramifications de son scénario, mais pour ce qui était de sa plume, elle était plutôt... sommaire. Du genre simple, froide et efficace, on peut presque parler d'un "non-style" (et c'est heureux, je ne suis pas sûre qu'une verve ampoulée à l'excès soit nécessaire quand on aborde déjà des sujets complexes). J'avais peur que Lagercrantz ait une écriture trop personnelle pour me permettre d'identifier ma lecture comme étant bel et bien un Millenium, et je crois que c'est ma meilleure surprise dans cette lecture : l'écriture est assez similaire, même plus facile à lire (puisque Lagercrantz se passe des paragraphes très détaillés que Larsson intégrait un peu partout), en somme sur le plan du style, j'ai eu l'impression de retrouver un Stieg Larsson trop pressé pour entrer dans les détails, mais un Stieg Larsson quand même. J'ai quand même quelques réserves : j'ai trouvé un peu trop excessif le nombre de points d'exclamations présents dans les dialogue. On dirait que tout le monde parle d'une manière beaucoup trop enthousiaste pour le ton général du livre. Mais ce qui me pose réellement problème c'est que le découpage de l'action est parfois étrange, qui nous oblige à revivre trois fois la même scène mais par les yeux de trois personnages différents dans le but d'enfin, ENFIN, connaître l'information importante.
Est-ce que le petit garçon a été assassiné ou non ? Vous le saurez bientôt, mais d'abord voici la même scène du point de vue du voisin, du journaliste, du berger allemand et de la table basse !

Ce qui ne me tue pas n'est basé sur aucune des nombreuses notes que l'auteur avait laissé derrière lui, il s'agit donc d'une aventure originale avec juste assez de personnages des livres précédents pour qu'on ne se sente pas perdu, qui se déroule quelques années après la fin du troisième tome. J'ai trouvé une personne en ligne qui affirmait que l'ellipse était de quatre ans, mais je suis sûre de ne pas avoir trouvé cette information dans le livre. De toute manière, peu importe, parce que j'ai trouvé pertinent de ne pas coller l'action du quatre à la suite directe du dernier tome de Larsson. Le temps qui passe et change les gens nous laisse un Blomkvist plus fatigué, las, que les nouvelles générations ne connaissent pas ; les revues papier comme Millenium sont confrontées au changement brutal que le numérique a eu sur l'industrie journalistique. En bref, les gens vieillissent, le glissement générationnel est palpable, et il permet à Lagercrantz d'excuser scénaristiquement le léger changement de caractère des personnages qu'il met en scène.

À une exception près, et une exception, de taille.

Si je peux pardonner que les membres de la rédaction de Millenium ne servent plus à rien ou que Lagercrantz ne fasse pas manger un seul sandwich à Mikael Blomkvist en 400 pages alors qu'il s'agissait de sa seule alimentation solide pendant une trilogie entière, ce qui ne passe pas, c'est ce qu'il a fait du personnage de Lisbeth Salander.

Ma théorie c'est que Lagercrantz avait peur de Lisbeth. Qu'il a bien compris qu'elle était le personnage à ne pas rater, celui que les fans attendaient tous, le symbole de la saga. C'est probablement parce qu'il avait peur de s'y attaquer frontalement qu'elle n'est qu'une présence fantomatique pendant les cent premières pages. Et même une fois enfin réellement introduite, on la croise plus souvent depuis le point de vue d'autres personnages que depuis sa perspective directe.
Probablement pour cacher autant que possible que la Lisbeth de Ce qui ne me tue pas n'est même pas l'ombre de celle qu'on a connu et aimé.

Rien ne va avec son personnage, rien. Je parlais du fait que je comprenais que Blomkvist n'ait plus le même caractère, parce que le temps a un effet sur nous. Mais s'il existe bien une personne que rien ne fera jamais changer, c'est Lisbeth Salander. On parle ici d'une minuscule femme qui carbure à la colère pure, qui voue le reste d'une vie mutilée à venger les femmes victimes de violence, à anéantir l'empire criminel de son père, fondé sur la traite des femmes, à traquer et punir les sombres merdes qui tabassent compagnes et enfants. Et on voudrait nous faire croire qu'après avoir découvert une affaire d'abus, elle autorise l'agresseur à faire ses valises et s'enfuir? La Lisbeth de Larsson l'aurait attaché à poil en pleine tempête dans une rue passante avec un tatouage "POURRI" sur le front. Et une fureur pareille, aucune unité de temps ne peut l'éteindre.

Autre point qui m'a laissée pantoise : Lisbeth est une hackeuse très douée. Probablement la meilleure. Elle est d'une intelligence hors-norme, et un de ses signature-moves c'est d'avoir toujours plusieurs longueurs d'avance. Alors pourquoi elle passe la moitié du livre à prendre des décisions stupides ? Pour un génie qui réfléchit toujours avant d'agir, elle fait d'énormes erreurs comme aller manger dans un restaurant sans son déguisement (on parle d'une femme très reconnaissable, bardée de piercings de tatouages et de colliers à piques, qui a été à la une de tous les journaux et de toutes les chaînes d'information pendant des années à cause de son procès pour l'assassinat de son père), ou encore garder le même appartement après avoir hacké la NSA, appartement acheté via une de ses sociétés-écran, DONT LE NOM EST LITTERALEMENT SON PSEUDONYME DE HACKEUSE. Lisbeth méritait mille fois mieux.

Dans sa globalité, le livre comporte plus d'action et une intrigue qui, bien que difficile à expliquer quand on parle de sa lecture en cours à des copains, est beaucoup plus simple que celles mises en place par Larsson. La violence graphique n'est plus qu'un lointain souvenir, et la critique sociale omniprésente ainsi que le parti pris contre la violence faite aux femmes ont perdu toute substance. Le roman est aussi bien plus court, ce qui donnera à n'importe quel fan de Millenium une sensation de survol constant là où l'auteur originel adorait nous inonder de détails. En gros : la "saveur" Millenium n'est pas là. Il reste donc un thriller sympathique et distrayant, mais qui n'est pas du calibre du banger absolu qu'était la trilogie de Larsson.

Honnêtement je n'imaginais pas une seconde que ça puisse être le cas, je ne me considère donc pas comme déçue. J'irai jusqu'à dire que j'ai été agréablement surprise par la tentative de Lagercrantz : elle était bien meilleure que je ne l'espérais. Je m'attendais à un tel ratage, à une telle trahison sur tous les niveaux, que je ne peux en toute conscience pas dire que c'était une mauvaise lecture.
Mais, si je peux comprendre qu'il soit difficile de prendre en main des personnages qui ne sont pas issus de notre imagination propre, un tel manque de caractérisation à l'égard de l'une des meilleurs anti-héroïnes de l'histoire de la fiction est un énorme point noir sur le front de ce séquel.

Je ne suis pas opposée à l'idée de lire le cinquième tome, pour noter une éventuelle progression chez Lagercrantz, mais eu égard à ce que je sais maintenant concernant les volontés de l'auteur, je me contenterai de l'emprunter en médiathèque.

acudocchris's review against another edition

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Could not do it. I thought the writing was so different from the original. I may try again another day, but for now I am feeling no thanks.

pujatte's review against another edition

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4.0

Šajā grāmatā turpinās stāsts par Līsbetu Salanderi un Mīkaelu Blumkvistu. Autora maiņa pilnīgi noteikti ir jūtama — nevaru norādīt nevienu konkrētu citātu, kur to jūtu, taču šīs grāmatas izlasīšana paņēma daudz ilgāku laiku kā pirmās trīs daļas. Tā vienkārši tik ļoti nepievilka un šoreiz daudzie blakus-tēli kaitināja, nevis ieinteresēja, kā tas bija iepriekš. Bet pēc ieilgušas pauzes izdevās to paņemt rokās un pēdējās 150 lappuses paskrēja nemanot. Noķēru atkal “to sajūtu”, kad Mīkaels un Līsbeta ierauti asa sižeta notikumu virpulī, un tu, lasītājs, burtiski skrien pāri rindkopām, lai nonāktu pie atrisinājuma.

readingwithavengeance's review against another edition

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4.0

Not nearly enough Lisbeth, but the author stayed true to the characters and it was a compelling story.

rafhr's review against another edition

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3.0

I was super excited for this, but the first pages were enough for me to see that this one wasn't like the other three. The writing is so different that you can obviously tell that it was another author's work. And it was worse, so much worse. The plot itself wasn't nothing like the others either. We go from huge affairs like drugs, violence against women, to hacking and software breaks and bugs. In case you just read the trilogy, STAY THAT WAY and don't bother reading the fourth. You might as well just watch an episode of csi cyber, there's the fourth book of the millennium trilogy. I guess I rated it 3 starts as an act of respect for the characters that were so mistreated in this.

kylepatrick's review against another edition

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dark relaxing tense fast-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? It's complicated
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? No

3.25

audshuffs's review against another edition

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4.0

Stayed really true to the series and was a really enjoyable plot with the same old characters. Overall a really fun read.