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Nahý bůh III: Víra by Peter F. Hamilton

mschlat's review against another edition

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4.0

There are some mild spoilers below. If you wish to read the Night's Dawn Trilogy knowing nothing at all about the plot and setting, avoid this review. Otherwise, the below contain at most broad spoilers --- the type of disclosures you might find on the back cover of a paperback.

Having finished the last book (whew!), here are my thoughts on the entire Night's Dawn Trilogy.

First off, in practically every sense of the phrase, this is a space epic. You have humanity in the future, split into groups with full technological integration (e.g., technologically assisted technology) and those who focus on a "purer" human experience. You have mysterious dead aliens, mysterious living aliens, and aliens that need to be found. You have gigantic space battles and unfathomable weapons of destruction. You have different human civilizations founded on intriguingly different philosophies. You have space colonists, a dashing pilot, dastardly ex-cons, and mysterious helpers of humanity.

Driving all this is a simple concept: the dead are coming back to life. Not as zombies (thank goodness!), but as souls that possess the bodies of the living. Given that these souls appear to be pretty desperate to leave the beyond and not very nice people, the first book feels more like an adventure novel than anything else --- how can humanity handle the initial onslaught of these terrible forces?

But the series takes a welcome turn during the second book from adventure to philosophical tension. Soon the focus is not only on how to handle the plague of possessed, but on what this means for humanity. How will life change if everyone knows they have an immortal soul? Can any sort of compromise be made between the living and the dead? What does it mean to fight an enemy who - when defeated - can return?

The result of this shift is that I was hooked not only by the plotlines of the characters, but how Hamilton would wrap up this dilemma for the human race. And that's a cool place to be when reading a series. Now, one note: while there is a huge focus on souls, technically these works are not religious in nature. Nothing in the novels takes away from the science fiction setting; they just expand what that setting addresses.

Now, the whole thing is a long read --- released in three volumes in the UK, you can read it in six volumes in the US. I read the saga over a couple of years, and I think I suffered slightly from the experience. The cast is so large (and keeps increasing from book to book) that I often felt adrift during a scene change. In some cases, I just decided to live with my ignorance. If it's your style, I would recommend reading the books close in time to each other.

With all that detail, I felt a little let down by the ending. A number of details I hoped would be addressed were not, and some questions still bugged me at the end. (Won't _____ be upset if she finds out that ____ slept with _____? What happened to the _____ who were running ____?) However, I did like the deus ex machina ending (hard to expect anything else with this work), and there was at least one very good was-not-expecting-that surprise.

If you have the interest and the time, I recommend the read --- I really appreciated the blend of space opera with philosophical musings.

riduidel's review against another edition

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3.0

Comme tous les autres, je l'ai déja lu, en 2006, et j'en avais dit ça


Enfin, voici que se profile le dernier tome de cette fresque immense, pléthorique, voire même démesurée.
On y retrouve nos héros désormais bien connus, avec toutefois une nuance très importante : la plupart des récits trouvent leur conclusion dans ce tome. Que ce soit pour Dariat et son habitat perdu dans le continuum noir, pour Quinn Dexter, ou même pour le héros volant, Joshua, ce tome voit le point final de leurs errances. Comme pour les tomes précédents, je ne vais pas m'embêter à vous faire un résumé des grands moments d'action, mais je vais plutôt vous parler des parties marquantes.
En commençant, évidement, par cette cité spatiale volant dans la photosphère d'une géante rouge, peuplée d'espèces
d'hippocampes dragons adaptés au vide, se livrant une guerre sans merci pour un peu de matière, ou la possibilité de quitter leur environnement infernal. L'image est incroyablement belle, et l'action qui y a lieu est, comme d'habitude dans cette fresque, tourbillonante, incroyable d'intelligence et de maîtrise, voire même de ruse. Bref, ça déchire grave de grave. En fait, c'est la partie la plus intéressante de l'histoire. A côté de ça, les aventures de Louise Kavanagh, les errements des possesseurs, tous ces faits font vraiment pâle figure. Bien sûr, il y a des morts, de l'action, du sexe décomplexé, mais ça ne présente jamais la richesse de cette mission spatiale. Pour tout dire, j'ai même eu l'impression, au bout d'un moment, que ça affadissait l'histoire en mettant trop de couches de personnages autour d'un récit pourtant limpide.
Quant à la conclusion, et son Deus Ex Machina attendu depuis des milliers de pages, bon, c'est une idée assez marrante, mais ça ne changera pas grand chose à ce que je pense de ce dantesque roman : formidable, mais boursouflé d'intrigues secondaires. Enorme, mais pouvant sans beacoup de soucis se ramener à un seul tome uniquement empli des aventures de Joshua et de son équipage. J'ai quand même un peu de scrupules à résumer ce roman à une banale balade dans l'espace, alors même que le sujet de ce bouquin, ça n'est pas la vie sexuelle des pilotes en temps de guerre, mais notre vision de la mort et de l'au-delà. A ce sujet, il est intéressant de voir à quel point chaque tome peut introduire de réflexion sur notre devenir ultime. Mais ça, je le laisse à la sagacité des lecteurs.


Je suis, comme d'habitude, assez d'accord avec ce que j'en avais dit en 2006. Mais cette fois, j'en suis sûr, empiler les aventures en espérant remplir l'espace d'histoires se recoupant n'a, en fait, pas tant de sens que ça, et ne fournit à l'auteur que de quoi remplir toutes ses pages. Ca n'a pas vraiment grand intérêt, quand on y réfléchit bien. Je me demande mêm si, dans une optique résolument commerciale (mais en même temps littérairement intéressante), il n'aurait pas été plus élégant de faire un roman par histoire : L'aube de la nuit/Joshua dans l'espace, L'aube de la nuit/ La libération de Mortonridge, etc, ... Ca aurait permis à l'auteur de nous en faire facilement une dizaine de bouquins, en développant un peu plus certains personnages secondaires .... Et puis avec ça, on peut inviter des auteurs à écrire des tomes en plus, et au final, même Perry Rodhan est battu.

Quant à la découverte de ce qu'il y a après la mort, c'est une belle question, mais, MAIS, je ne crois pas que cette fresque démesurée ne puisse donner à cette question cruciale une réponse à la hauteur d'individus. Je veux dire par là que c'est un problème trop intime pour être résolu par un quasi-superman.

En parlant de superman, après cette deuxième lecture, j'en suis sûr, l'auteur nous sort malgré tout le coup du Deus Ex Machina juste parce que ça lui fait plaisir. Et je trouve ça dommage que [author:Hamilton] en passe par ce Dieu endormi pour donner au héros tous ces pouvoirs quasi-magiques.
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