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4.62 AVERAGE
4.62 AVERAGE
adventurous
emotional
reflective
slow-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
J’espère une suite, parce que l’univers construit déborde de possibilités, les personnages sont attachants, et la fin ouverte de ce roman offre différentes voies… Le rythme ne m’a pas dérangée, mais j’aime le world-building consistant et le regard qu’il permet sur le décalage (et les similitudes) avec notre société actuelle.
Content Warnings
Moderate: Mental illness, Suicidal thoughts, Transphobia
Minor: Infertility, Classism
emotional
reflective
relaxing
slow-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
La séquence Aardtman est une de mes meilleures découvertes SF récemment. C’est long, contemplatif, il ne s’y passe pas grand-chose et c’est exactement ma tasse de thé.
J’ai beaucoup aimé la façon dont le cadre est posé. Chaque chapitre ou trajectoire de personnage est l’occasion d’y ajouter une couche. J’ai savouré en particulier les espèces d’interludes où on découvre un personnage ou un groupe dont les activités menées parfois des décennies avant l’action principale du roman ont orienté celles des personnages principaux. On n’entend plus parler d’eux en dehors de ces parenthèses, mais elles pourraient être des petites histoires à part entière tant elles sont riches et prennent le temps d’entrer dans la psychologie des personnages. Un gros + pour la philosophe Hortense Mund, que j’ai googlée avec perplexité en milieu de chapitre, tant elle me semblait possiblement réelle.
On découvre ainsi petit à petit un monde anticipé, dans un futur plus où moins lointain où les bots sont sentients et ont des droits – comme Asha – et où se poursuit l’exploration spatiale – dont fait partie Roz. Les personnages qu’on suit ne vivent pas de grands événements mais ce que le roman nous montre de leurs vies est semé de petites catastrophes personnelles et de questionnements qui nous les rendent plus proches.
Asha et Roz sont toustes les deux solitaires, mais de façons différentes. Asha a des ami·es avec qui elle sort danser, d’ex-collègues universitaires avec qui elle peut refaire le monde. Il y a peu de moments dans le roman où on la voit seule. Pour autant, dans ses amitiés il y a des moments de froid et de distance, quand des différences d’opinion, de statut, de trajectoire, d’opportunité ou de stratégie de survie se présentent. J’ai trouvé certains passages sur ces relations particulièrement beaux et parlants, en particulier quand les personnages trouvent une façon de réaffirmer leur attachement à l’autre.
Roz a quitté la Terre à bord d’un vaisseau d’exploration spatiale en sachant qu’il vieillirait moins vite que ses proches, et il choisit de ne pas le contacter lors des quelques périodes où la connexion est possible. A bord d’ari-me, il y a bien quelques personnes avec qui il se sent bien, mais s’attacher lui reste difficile et il préfère se cacher derrière l’étiquette de « collègues » pour ne pas être blessé.
Très lentement, les pièces sont mises en place pour amener ces personnages vers une résolution. Il y a beaucoup de douceur à les voir évoluer et sortir de leur mal-être à mesure qu’iels trouvent quelque chose à « faire », que ce soit un problème dans leur travail, un questionnement philosophique ou une nouvelle relation dans lesquels investir leur énergie.
Bref, une lecture en somme douce et touchante pour moi !
J’ai beaucoup aimé la façon dont le cadre est posé. Chaque chapitre ou trajectoire de personnage est l’occasion d’y ajouter une couche. J’ai savouré en particulier les espèces d’interludes où on découvre un personnage ou un groupe dont les activités menées parfois des décennies avant l’action principale du roman ont orienté celles des personnages principaux. On n’entend plus parler d’eux en dehors de ces parenthèses, mais elles pourraient être des petites histoires à part entière tant elles sont riches et prennent le temps d’entrer dans la psychologie des personnages. Un gros + pour la philosophe Hortense Mund, que j’ai googlée avec perplexité en milieu de chapitre, tant elle me semblait possiblement réelle.
On découvre ainsi petit à petit un monde anticipé, dans un futur plus où moins lointain où les bots sont sentients et ont des droits – comme Asha – et où se poursuit l’exploration spatiale – dont fait partie Roz. Les personnages qu’on suit ne vivent pas de grands événements mais ce que le roman nous montre de leurs vies est semé de petites catastrophes personnelles et de questionnements qui nous les rendent plus proches.
Asha et Roz sont toustes les deux solitaires, mais de façons différentes. Asha a des ami·es avec qui elle sort danser, d’ex-collègues universitaires avec qui elle peut refaire le monde. Il y a peu de moments dans le roman où on la voit seule. Pour autant, dans ses amitiés il y a des moments de froid et de distance, quand des différences d’opinion, de statut, de trajectoire, d’opportunité ou de stratégie de survie se présentent. J’ai trouvé certains passages sur ces relations particulièrement beaux et parlants, en particulier quand les personnages trouvent une façon de réaffirmer leur attachement à l’autre.
Roz a quitté la Terre à bord d’un vaisseau d’exploration spatiale en sachant qu’il vieillirait moins vite que ses proches, et il choisit de ne pas le contacter lors des quelques périodes où la connexion est possible. A bord d’ari-me, il y a bien quelques personnes avec qui il se sent bien, mais s’attacher lui reste difficile et il préfère se cacher derrière l’étiquette de « collègues » pour ne pas être blessé.
Très lentement, les pièces sont mises en place pour amener ces personnages vers une résolution. Il y a beaucoup de douceur à les voir évoluer et sortir de leur mal-être à mesure qu’iels trouvent quelque chose à « faire », que ce soit un problème dans leur travail, un questionnement philosophique ou une nouvelle relation dans lesquels investir leur énergie.
Bref, une lecture en somme douce et touchante pour moi !
Content Warnings
Minor: Mental illness
adventurous
emotional
hopeful
informative
mysterious
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
Un super roman qui démarre doucement mais qui te prend par surprise sur qu'est ce que l'humanité, qu'est-ce qu'être vivant, pourquoi être vivant, les IA et leur place, la corporétié, la place des réseaux et leurs notes, le réchauffement climatique, la place que l'on donne aux autres dans la société, l'organisation capitaliste, le militantisme, l'exploration spatiale, le deuil...
énormément de choses mais pas brouillon du tout, c'est smouth, très subtile et avec des personnages super bien construits et très attachants (j'adore Roz),2 temporalités qui se complètent.
Bref effectivement, il a bien mérité toutes les éloges que j'ai pu voir, bravo l'artiste
Dur de trouver les bons mots quand on a un tel coup de cœur. Bien sûr aucune œuvre ne saurait être parfaite mais La Sequence Aardtman allie beaucoup de choses que j’aime : personnages marquants et travaillés, touchants et grandissants, interludes étoffant l’histoire principale avec malice, humour, références digestes émaillant le recit, un propos queer / lgbt bien mené dans une SF riche… beaucoup de talent pour un premier roman, et ce qui m’aura laissé perplexe ou sur ma faim en deviendrait presque une qualité : par la curiosité désormais acquise pour de futurs écrits de Saul Pandelakis.
(Pour dire, j’ai du ralentir ma lecture sur les 100 dernières pages, pour faire durer…)
(Pour dire, j’ai du ralentir ma lecture sur les 100 dernières pages, pour faire durer…)
Incroyable lecture.
Des morceaux lents, longs, parfois frustrants mais qui ne sont rien à côté de l'immense (car longue) claque de ces presque 600 pages.
Un magnifique écho, merci à l'imaginaire de nous faire sentir représentés par les robots et les monstres. Ici les robots, les lignes de code, le vide d'un vaisseau au milieu de l'espace.
C'est rare que je tombe amoureuse de personnages mais, ici, ça m'est arrivé.
Des morceaux lents, longs, parfois frustrants mais qui ne sont rien à côté de l'immense (car longue) claque de ces presque 600 pages.
Un magnifique écho, merci à l'imaginaire de nous faire sentir représentés par les robots et les monstres. Ici les robots, les lignes de code, le vide d'un vaisseau au milieu de l'espace.
C'est rare que je tombe amoureuse de personnages mais, ici, ça m'est arrivé.
J'avais initialement mis 4,5 car j'ai trouvé la première moitié très très lente et longue, et la seconde moitié trop courte. J'aurai aimé avoir plus d'échanges entre les deux protagonistes.
Cependant, depuis 1 an je reviens toujours à ce livre, et je me rends compte de sa richesse et de ce qu'il m'a apporté durant la lecture. Donc je change pour 5!
Cependant, depuis 1 an je reviens toujours à ce livre, et je me rends compte de sa richesse et de ce qu'il m'a apporté durant la lecture. Donc je change pour 5!
adventurous
challenging
emotional
sad
tense
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Complicated
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
emotional
hopeful
sad
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
Mais quelle joie !
J’ai tout adoré.
Le fond, dans lequel je retrouve des réf. à toutes mes œuvres de SF préférées (Matrix, Blade Runner, Black Mirror, etc.) mais comme si elles avaient été poussées encore de plusieurs crans. Pour dépasser encore le meilleur de tout ça en réfléchissant à l’identité, sous toutes ses formes et dans toutes ses complexités, mais aussi à la justice, la solitude, le corps, la mort. Je me suis délectée de toutes ces pages qui décrivent les lieux, les ambiances, les technologies, les émotions.
Quel ravissement (je me répète).
La forme, avec ce bousculement des titrages de chapitres classiques, cet essai d’une nouvelle écriture non genrée et les interludes délicieux.
Bref, surkiff.
Je vais suivre Saul Pandelakis, que j’avais adoré écouter en rencontre en librairie, en espérant lire toujours plus de romans écrits de ses mains.
Merci pour nos imaginaires !
J’ai tout adoré.
Le fond, dans lequel je retrouve des réf. à toutes mes œuvres de SF préférées (Matrix, Blade Runner, Black Mirror, etc.) mais comme si elles avaient été poussées encore de plusieurs crans. Pour dépasser encore le meilleur de tout ça en réfléchissant à l’identité, sous toutes ses formes et dans toutes ses complexités, mais aussi à la justice, la solitude, le corps, la mort. Je me suis délectée de toutes ces pages qui décrivent les lieux, les ambiances, les technologies, les émotions.
Quel ravissement (je me répète).
La forme, avec ce bousculement des titrages de chapitres classiques, cet essai d’une nouvelle écriture non genrée et les interludes délicieux.
Bref, surkiff.
Je vais suivre Saul Pandelakis, que j’avais adoré écouter en rencontre en librairie, en espérant lire toujours plus de romans écrits de ses mains.
Merci pour nos imaginaires !
challenging
emotional
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Complicated