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682 reviews for:

La Honte

Annie Ernaux

3.68 AVERAGE

emotional reflective fast-paced

Autofiction at its finest. Real and raw - she won the Nobel Prize for a reason.
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floflyy's review

4.0

Suite à ma lecture de La Place j'ai voulu continuer à découvrir les écrits d'Annie Ernaux sur son père.

La Honte s'ouvre sur une scène traumatisante vécue par l'autrice en juin 52, l'année de ses 12 ans, quand elle assiste à un moment de violence conjugale où son père essaie de tuer sa mère.

Cette scène marquera l'entrée de l'autrice dans La Honte. La Honte qui s'immisce dans le quotidiens, les gestes, les habits, l'instruction, le langage. Tout ce qui la démarque de la petite bourgeoisie normande alors qu'elle n'est que fille de petit commerçant.

Coutumier de la plume d'Annie Ernaux, j'ai encore une fois beaucoup aimé ce texte qui de sa propre expérience discute d'ascension sociale, de l'image et de la place de la religion dans ces années 50 et de la construction identitaire d'une jeune fille.

Comme toujours, j'ai le sentiment que l'autrice arrive à se détacher de sa propre vie pour écrire tout en y étant pleinement engagée. La dissociation entre la personne et l'écrivaine survient et évite le jugement de valeur sur l'histoire et la famille.
emotional reflective tense slow-paced

This is the first Ernaux book that I don't thoroughly enjoy. Is it because Annie herself said this is something she wrote and didn't think she'd mention again? I somehow also related to bits of it but the shame seeped through the narration and made me feel awkward, like if I shouldn't be supposed to be listening in to it. 

3.5*

"the worst thing about shame is that we imagine we are the only ones to experience it."

⭐4.0⭐
La verdad pensé que me iba a encontrar algo diferente pero no me pareció que fuera malo. La prosa de la autora me pareció muy interesante. El inicio me aburrió pero cerca de la página 30 empezó a tomar un ritmo que se mantuvo hasta el final.

3.5

I guess I’m really into slim, sparse, and thought-provoking books these days! Highly recommend pairing with Adania Shibli’s “Minor Detail.” Ernaux effortlessly blends public and private memory in plain prose.
slow-paced