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Elysium Fire

Alastair Reynolds

3.94 AVERAGE


In Elysium fire we follow prefect Tom Dreyfus-a tuff but just man with his fair share of character flaws. In this story we learn of twins with a dark past that have lead to some unexplained deaths occurring in the glitter band habitats( the wildfire events). I rated it as a three star because overall the direction of the novel was somewhat lacking until the last 2-3 chapters. It seemed as the first twenty could of been condensed to 10 so it suffered from extra detail that bogged down the narrative. Also, timing in this universe seems to be much slower narratively than seems realistic given the last chapter. Nevertheless, the pig character Sparver and the female lead Thalia were the most interesting to me. Overall, an okay sci-fi novel that attempts to do to much and explains everything with technical jargon. It seems that this world has little to no constraints.

Take a whodunit and add a heaping of hard science fiction, a touch of Cold War-era paranoia and intrigue and put it all in Reynolds signature prose. I'm an unapologetic fan but that's because the world Reynolds constructs is so damn compelling.

 Environ dix ans après la parution de The Prefect, Alastair Reynolds revient avec une nouvelle enquête de Tom Dreyfus. Les événements se déroulent deux ans après ceux du premier tome. Panoply fait face à une perte de confiance de la part des habitats de la Glitter Band. Une situation qui profite à Devon Garlin, usant de discours visant à inciter les citoyens à s'affranchir du système actuel. Par ailleurs, Panoply doit affronter une nouvelle crise : une série de morts sévit sans que personne ne puisse en expliquer la cause. Le défi est donc de résoudre cette affaire sans qu'elle ne s'ébruite, afin d'éviter la panique générale et de donner du grain à moudre aux idées de Garlin.

Dans Elysium Fire, nous retrouvons des personnages qui faisaient déjà la force du premier opus. Que ce soit Tom Dreyfus, ses collègues Thalia Ng et Sparver Bancal, ou encore sa supérieure Jane Aumonier, il est agréable de les voir de nouveau évoluer à travers diverses péripéties. Chacun d'entre eux possède déjà une personnalité et une verve plaisantes, mais leur situation et leurs relations permettent également d'apporter des thèmes intéressants.
Tom Dreyfus est cet homme détenant une forte expérience, croyant donc en son instinct, mais n'étant pas à l'abri d'une erreur professionnelle si ses convictions ou son intégrité font l'objet d'une attaque. En cela, ses interactions avec Devon Garlin sont à la fois frustrantes et captivantes, puisque les deux personnages sont très différents hormis leur entêtement, et représentent chacun une vision définie de ce qu'est la Glitter Band. Si le lecteur est plus enclin à prendre parti pour Dreyfus, il n'est pas impossible de comprendre le point de vue de Garlin, dont le discours reflète la peur et l'insécurité des citoyens.
Thalia Ng et Sparver Bancal sont deux préfets qui se ressemblent sur de nombreux aspects. Tous les deux ressentent ou ont ressenti le besoin de prouver leur valeur – Thalia suite aux préjugés envers son père, Sparver suite à sa condition d'hyperpig. Tous les deux sont des personnes compétentes défiant parfois l'autorité pour faire entendre leurs idées. Tous les deux vivent en quelque sorte dans l'ombre de leur mentor, Dreyfus. Tout cela mène à une solidarité entre eux, mais également à des conflits, notamment lorsque leur façon d'opérer est remise en question.
Jane Aumonier est une figure forte sur de nombreux points. Avoir dépassé l'épreuve du scarab, elle a gardé la ténacité dont elle a dû user pour survivre pendant onze ans. Pouvant accomplir son travail sans sembler s'épuiser, elle est l'autorité dont Panoply a besoin en temps de crise. Devant analyser les différentes options, elle est la personne responsable des décisions à prendre, même si le coût paraît élevé. Un fardeau difficile pour une seule paire d'épaules, et l'on peut s'interroger sur la capacité d'une personne à endosser tout cela, car la possibilité d'une erreur n'est jamais exclue.
Elysium Fire bénéficie donc d'un noyau de personnages attachants, nous impliquant facilement dans l'histoire, car c'est à leurs côtés que l'on tente de résoudre le mystère, et leurs qualités ainsi que leurs défauts les rendent sympathiques.

Une fois de plus, l'enquête s'inscrit dans l'univers de Revelation Space. Le récit alterne entre présent et passé, les analepses nous contant l'enfance de Julius et Caleb, fils de Marlon et Aliya Voi. Ce nom revenait déjà régulièrement dans The Prefect, Sandra Voi étant à l'origine du système démocratique de la Glitter Band, et son nom étant devenu une façon de jurer comme on pourrait le faire avec Dieu (exemple : “What in Voi's name”). Toutefois, contrairement au volet précédent, les connexions avec les autres livres du même univers s'avèrent bien plus légères, les liens se faisant davantage avec l'autre aventure de Dreyfus. À ce sujet, il est bon de noter que malgré le prologue servant de résumé, il est tout de même fort conseillé de lire The Prefect avant Elysium Fire, car plusieurs références seraient alors obscures au lecteur.
Ce manque de connexions réelles avec le reste de la saga est plutôt regrettable, car on ne ressent pas tellement les conséquences de l'enquête sur la fresque entière. Plusieurs points sont pourtant importants et concernent le fonctionnement de la Glitter Band, mais ils apportent leur lot de questions qui demeurent inexplorées. Un effet qui n'est malheureusement pas isolé, puisque plusieurs éléments de narration sont un peu trop survolés, l'un d'eux donnant même la sensation d'être là pour le lecteur plutôt que pour les personnages de l'histoire. Ces zones d'ombre ne sont pas vraiment un problème durant la lecture, car on peut imaginer qu'elles seront résolues plus tard, mais au fur et à mesure, on se doute bien qu'il est impossible d'adresser ces soucis dans les chapitres restants. Un goût d'inachevé teinte alors la lecture, comme s'il manquait des pages à l’œuvre. Une impression assez légitime quand on voit que Elysium Fire fait environ deux cents pages de moins que les autres livres de l'auteur. Les idées présentes méritaient peut-être ces pages manquantes pour se développer à leur guise.

Finalement, malgré ses défauts, Elysium Fire est un roman très agréable à lire. Alastair Reynolds signe là une suite qui ne possède peut-être pas la même ampleur que The Prefect, mais qui nous offre un nouveau morceau de vie de Panoply sachant nous tenir en haleine. 

Better than The Prefect, but for me all the post-Melding Plague novels are much better.

Hmmm. I like the revelation space series, yellow-stone, chasm city and the glitter-band setting. The characters are strong as ever but the story is a little stilted. There are some clever ideas but it doesn't seem to quite add up to be as compelling as the other Revelation Space novels. Hard to say much more without plot spoilers.

I'd start with other Revelation Space novels and get a taste before going for this one!

"Elysium Fire" is a lackluster follow-up to AR's stand-out stand-alone "The Prefect". My guess is that the editors and publishers are pushing AR to tone down the hard SF and horror characteristics, which are exactly what propelled the Revelation Space universe to popularity, and instead try writing a few books that could reach a more mainstream audience. I can't blame them for this, but I think the result is disappointing for existing AR fans.
adventurous dark mysterious tense medium-paced
Plot or Character Driven: Plot
Strong character development: No
Loveable characters: Yes
Diverse cast of characters: Yes
Flaws of characters a main focus: Yes
adventurous medium-paced
Plot or Character Driven: Plot
Strong character development: No
Loveable characters: Yes
Diverse cast of characters: Yes
Flaws of characters a main focus: Yes
adventurous mysterious tense medium-paced
Plot or Character Driven: Plot
Strong character development: Yes
Loveable characters: Yes
Diverse cast of characters: Yes
Flaws of characters a main focus: Yes

This book was sent to me by the publisher at no cost. It's out now... because I've had it sitting here waiting for a review for a few more weeks than I feel happy admitting to... oops. 

If you've read my blog or listened to Galactic Suburbia, you'll know that Alastair Reynolds is one of my all-time favourites. One of those authors where I don't even both reading the blurb, I just want the book. So I was very excited last year when I heard that there was going to be a new Prefect Dreyfus story, because I loved The Prefect (now re-released as Aurora Rising).

You know how books are advertised as "a Nancy Drew mystery"? Well, this is "A Prefect Dreyfus emergency". I love it. 

While it's not a direct sequel to the first Dreyfus story, there are elements that continue from that first book; you could read this and pick up on those things relatively easily, but it would spoil the first book for you. And I love the first book so I suggest going with The Prefect / Aurora Rising and then coming to this one. If you like police procedural/ mystery type stories in an epic space setting - ten thousand habitats in orbit around a planet, all only connected by the most direct democracy imaginable - then I can't see why you wouldn't want to read both.

So, all that said: Tom Dreyfus is once again acting more like a policeman than he's meant to, following leads that don't look like leads to most other people, and generally making a nuisance of himself in pursuit of Justice and Truth. Oh, I've just realised why I like him so much. Anyway, someone appears to be trying to destroy that democracy I mentioned as well doing bad things to individual citizens, and Dreyfus is having none of it. Races against the clock, persuading reluctant allies, dealing with unexpected foes, and zooming around the Glitter Band all follow ineluctably and create a delightful story. 

I like Dreyfus because he's not perfect and he's not just banging a drum about some theoretical ideal; he knows the Glitter Band's democracy isn't perfect but it's the system he's there to protect. He knows he doesn't always get it right, but he tries and keeps trying. He's a good friend and an occasionally subordinate employee but only when it seems necessary - and unlike Poe Dameron, he expects to cop to the consequences. 

I also liked this book because, like The Prefect before it, it's not just about Dreyfus; a couple of the other characters also get some space - Jane Aumonier more so in this book than the first, which I also really enjoyed because I love her a lot. 

This is a fun read, and a fast one (for me anyway) - the pacing is tight and definitely rolls your through events as consequences start piling up. I'm kinda hoping there might be another Prefect Dreyfus emergency somewhere in Reynolds' brain...