Reviews

Heavy Weather by Bruce Sterling

mburnamfink's review

Go to review page

5.0

Heavy Weather looks like an adaptation of the movie Twister on the surface: giant tornadoes, obsessed scientists, even that one scene with the flying cow, but it's actually a smart dark mirror that seriously asks and answers the question "What would it be like to live through the worst of anthropocentric climate change?"

In the year 2031, Alex Unger is dying in a private Mexican hospital when his sister Janey breaks him out and takes him for one last fling chasing tornadoes in blasted West Texas, where civilization simply dried up and blew away in a megadrought. It's bad everywhere: governments have collapsed into emergency management posses; pandemics strike with regularity; and the best that people can do is scrape out a shallow grave of a life before something kills them. The goal for the characters is the F-6 Super-Tornado, a storm a whole order of magnitude bigger than anything on this Earth. There's some amazing lyrical descriptions of storms across the Texas wastes, and the thrill of chasing tornadoes.

But where this book shines is its nihilistic shadow government. The Very Serious People who have decided that for civilization to survive, the population must fall. Nothing so crass as a Holocaust, just little tweaks here and there to ensure the birth rate falls and the death rate rises. All the chaos and suffering is careful planned by a distributed cadre of secret survivalists... Life boat cannibals who are willing to do anything to see that some of us get through, rather than none.

Heavy Weather is supremely creepy, and has only become more so in the past twenty years. Sure, an honest reviewer would note that some of the dialog is clunky, and that Janey might not be the best character, but it's got a solid dozen or so moments that make my hair stand on end, even after years of rereading.

I'll ask you, like Sterling asks in one of my favorite scenes in all of literature, "When did mankind lose control of its destiny?"

riduidel's review against another edition

Go to review page

4.0

J’ai dû avoir un été extra-lucide. Parce qu’après avoir lu [book:Titan], qui est une vision très anticipée des souçis de la NASA, j’ai lu [book:Gros temps] de [author:Bruce Sterling], celui-là même de [book:Schismatrice] (fabuleux) et des [book:mailles du réseau] (formidable). Bref, un auteur dont on pourrait dire avec peu de mauvaise foi que j’en suis fan. Mais là n’est pas l’objet de cet avis.
Gros temps est un roman qu’on pourrait décrire comme un “Twister” (le film sur les tornades) remis à une sauce cyberpunk. Dans ce roman, on suit un frère et une soeur, aussi déjantés l’un que l’autre, qui aident un scientifique pas mal non plus à traquer les tornades dans les vastes plaines du middle west, à la recherche de LA tornade, l’énorme, celle qui pourrait rester permanente (comme le dit l’auteur, exactement comme la tache orange de Jupiter). Je n’en dirais pas plus sur l’histoire, ça n’est pas vraiment nécessaire.
En revanche, le sujet choisi mérite l’attention. En effet, son histoire de tornade lue durant l’été m’a, cet automne, frappé comme une anticipation assez formidable de ce que provoquent les cyclones sur les côtes américaines. Pardon ? Ma comparaison ne tient pas de bout , Tant pis, je l’aime bien quand même. je sais bien que la puissance des phénomènes météo aux USA n’a pu qu’inspirer les artistes, mais j’ai bien apprécié cette vision fondamentalement contemporaine qu’a l’auteur à la fois de la météo, de ce qu’elle peut faire subir à un pays réputé puissant, et de l’impact qu’elle a sur tout un chacun. M’enfin, tout ça, ça n’est peut-être, malgré son intérêt, qu’un décor, un peu comme [book:le monde inverti].
Ce qui me fait également apprécier [author:Sterling], c’est sa capacité à utiliser un décor, en adéquation avec un environnement techno-politique, qui ne peut que résonner à nos oreilles. Dans le cas présent, on retrouve des trouvailles propres au cyberpunk (la voiture sauteuse, les combinaisons caméléon, le réseau) dans un environnement très alter-mondialiste, je trouve, et du coup très approprié à la thématique du roman. Car finalement, cette tribu de chasseurs de tornades, qu’est-elle d’autre qu’une transposition, pour l’homme de la rue que je suis, de ces groupes survivalistes dont le message essentiel est “notre environnement mérite notre protection”. J’ai d’ailleurs été assez frappé par la similitude pouvant exister, dans certtains passages volontiers éco-guerriers, entre ce texte et certains passages de [book:Dune] (recyclage de l’eau et des déchets naturels, philosophie de la survie, etc, ...).
Quant à l’environnement proprement politique, c’est le bien connu et moult fois anticipé effondrement des Etats-Unis qui s’opère “par le bas”. C’est-à-dire que, par le moyen de la privatisation, [author:Sterling] développe le postulat, délirant mais finalement pas tant que ça, de la privatisation de … l’argent. Et d’un seul coup, l’Etat garantissant la monnaie disparaît, et ne devient plus qu’un fournisseur de services parmi tant d’autres. C’est sans doute la dénationalisation la plus terrifiante que j’aie jamais eu l’occasion d’envisager, parce que la plus réaliste. Une fois cet environnement mis en place, les personnages peuvent apparaître.
J’‘allais écrire que ce sont les seules déceptions de ce roman, mais en fait même pas. Car si les deux personnages principaux de l’intrigue ne sont que des pions, c’est sans doute une volonté délibérée de l’auteur qui nous permet de bien comprendre à quel point le noeud de l’intrigue n’est pas dans les occupations de ces pions, mais dans la puissance hors des proportions humaines que peut dégager la Terre. C’est, somme toute, très bien vu, non ? Car s’il s’était intéressé d’avantage au scientifique qui dirige ces chasseurs de tornade, peut-être que le récit aurait été moins subi, et que du coup la dévastation occasionnée par les tornades aurait été moins visible. Bref, c’est à mon sens un très bon roman, cyberpunk, mais pas trop.
Et, puisqu’on parle de Sterling, n’hésitons pas à forger le terme de cyber-écologisme. Mais, quelque soit l’étiquette sous laquelle on le range, ce roman est à mon sens à lire

spygrl1's review

Go to review page

Much like "Holy Fire," this just didn't work for me. I couldn't get a handle on the characters -- or maybe Sterling couldn't get a handle on them, because they just didn't seem real and compelling to me. I actually abandoned this after the first 150 or so pages, and when I did I was astounded that I had read so many pages, because it didn't seem like anything meaningful or interesting had happened yet -- Sterling still seemed to be setting something up.

From now on I think I'll stick to his short stories ...

lilyn_g's review

Go to review page

4.0

Review to come.
More...