Reviews

Coventry by Rachel Cusk

areedhel's review against another edition

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reflective slow-paced

4.5

saintakim's review against another edition

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4.0

Une collection d'essais publiés sur la dernière décennie, structurée en trois parties : essais autobiographiques, essais critiques, introductions et commentaires pour des oeuvres.

Un peu inégale, surtout à la fin où le ton assertif et analytique de Cusk sonne plus comme snob et parfois même académique. Le reste, surtout les essais autobiographiques, est brillant. Les thèmes chers à Cusk, maternité, divorce, fiction, réalité, famille, silence et l'art sont explorés avec une précision et une acuité exceptionnel.

Si on ne se trouve pas face à un manifeste du travail de Cusk (surtout la célèbre trilogie Outline) on y retrouve ce qui fait d'elle une romancière incontournable. Elle est la maîtresse de la juxtaposition, l'alignement de remarques acerbes entièrement cohérentes et intégrées dans cette perspective individualiste et bourgeoise que l'on lui connaît. Le travail de la forme est chez Cusk la manifestation (peut être contradictoire) d'une méfiance envers le récit (une perspective presque lacanienne sur le désir et l'idéologie qui semble trouver son origine dans le traumatisme du divorce ) et une foi sans faille dans l'idée de vérité et de réalité.

Sa citation célèbre est la fiction est "fake et gênante" et en bannissant la description, la structure narrative et les personnages, elle semble accomplir son constat dans la forme. Cette vision (que je simplifie ici rapidement) a néanmoins ses failles : des termes comme réalité, et vérité sont souvent utilisés et semble juste pousser le ballon de l'idéologie plus loin. Cusk est convaincue de voir la réalité mais on peut se demander si elle ne déploie pas juste sa propre fiction. Cette fiction c'est celle d'une auteure brillante, montrée du doigt, une mère qui refuse l'hypocrisie de la maternité toujours victimisée et incomprise. Cusk semble cultiver les aspects les plus sulfureux de ce personnage, parce que même si son écriture porte la marque de sa blanchité et de son statut social, elle semble faire son devoir d'être le lieu de la mise en scène du combat entre l'auteure et le contrat social.

Cusk fait du silence l'une des matières premières de son travail, elle cherche inlassablement à retransmettre ces moments où l'absence est présence. Notamment, le silence féminin, le silence des conflits que l'on refuse de vocaliser, le silence comme une condamnation et le silence comme une arme.

Une dernière remarque, dans un champs de l'autofiction surchargé et médiocre, Rachel Cusk a une proposition aussi forte que accomplie. Elle rejette explicitement une analyse historicisante, ou une autre qui considérerait la littérature comme un fait émergeant du collectif pour affirmer son indivualisme réaliste. Si on peut ne pas être d'accord, on ne peut que admirer l'accomplissement de ce projet dans l'écriture même, comme une démonstration de son argument. C'est cette logique interne qui la place parmi les auteur.e.s les plus important.e.s de ce début du siècle.

jireh's review against another edition

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informative reflective

4.25

robnhughes's review against another edition

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5.0

I was motivated to read this essay collection after thoroughly enjoying the successful and critically lauded “Outline” Trilogy. While I hadn’t initially considered the variation of reading experience that might come along with dipping a toe into an author’s non-fiction work after reveling in their fiction before I picked up the book, any concerns I might have had in this regard were quickly dispelled. In her essays, Cusk manages to pull off the same magic trick that her fiction achieves in the same seemingly effortless fashion. With language approachable and bare and sentences sparse and unadorned, Cusk weaves together deceptively simple prose to create the vast, interior spaces that lend themselves to deep, wondrous contemplation of the human condition. Often times these ethereal flights depart from the most mundane of origin points. The traffic patterns of a sleepy seaside vacation town, the disciplinary tactics of her parents, the renovation of an apartment. However prosaic the subject matter, Cusk’s essays continually reveal the faint outlines of an ever flowing mystical undercurrent thrumming beneath the surface of day to day life. Despite the cosmic scope Cusk’s work can stealthily encompass, she doesn’t seem to have much of an agenda beyond gaining a better, gentler understanding of herself and the world around her. When looking outside personal experience, Cusk primarily focuses on the thornily amorphous issue of female identity and representation, specifically through the lens of literature and the craft of writing itself. I read an interview with Cusk in which she cited a philosophy put forth by D.H. Lawrence that she had come to take on as a mantra. She was paraphrasing, but the general idea is that “if you know something with sufficient thoroughness, just one thing, you know everything.”

jenni8fer's review against another edition

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challenging informative slow-paced

4.0

vojti's review against another edition

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informative inspiring reflective medium-paced

5.0

fraunilsson's review against another edition

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informative inspiring reflective medium-paced

4.0

jung's review against another edition

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informative reflective medium-paced

2.5

Not sure if i just wasn’t in the mood or what. I think i started with the wrong cusk book. Some of these are some interesting thoughts on social dynamics, particularly between mother and child. And Cusk writes very cleanly, but I can’t help but feel like the informative tone she takes in this is hiding what I assume to be a talented writer. The whole thing is oddly detached, and the last section on writers reads as a college-level english essay at some points. Will likely give her another try but not for a while

staklene_perle's review against another edition

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challenging informative inspiring reflective medium-paced

3.75

angelic_bug's review against another edition

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2.0

boring