Take a photo of a barcode or cover
emotional
slow-paced
Flaws of characters a main focus:
Yes
8.5/10- Après avoir vu le film que j’avais beaucoup aimé, j’ai également voulu lire le livre. Je sais maintenant que c’était une très belle adaptation. Gatsby, c’est l’american dream! C’est l’Amérique des années 20 qu’on appelle les années folles, une période d’après-guerre qui a vu naître l’essor de la musique Jazz, la prohibition, et une certaine prospérité.
On y retrouve la limérance de Gatsby pour Daisy qui représente ici la beauté, la jeunesse , et la richesse.
Gatsby, c’est avant tout une critique de la bourgeoisie, du capitalisme et de l’obsession pour le succès. Fitzgerald nous montre les travers du rêve américain : c’est la désillusion, un désespoir sans nom pour les personnages.
J’ai adoré l’ambiance et les thèmes abordés. Les dernières pages du livre sont pour ma part très marquantes et très belles. J’ai été peinée par la solitude de Gatsby.
Petits points négatifs, j’aurai aimé en savoir plus sur les personnages (le manque d’informations est sûrement volontaire), j’aurai aimé observer la manière de réfléchir de Gatsby, ses choix, ses motivations (même si on connaît son identité et son histoire à la fin). De plus, j’aurai également voulu en savoir plus sur cette période historique. Il n’y a pas énormément de scènes.
Le livre est court et accessible, il est très bien écrit, bien que parfois un peu lent (comme tous les classiques). C’est une bonne introduction à ceux-ci. Il est aussi fascinant que déprimant et pousse à la réflexion malgré ses 200 pages. Je pense sincèrement que j’apprécierai encore plus l’œuvre après une relecture !
« Gatsby, qui incarnait tout
ce que je méprise sincèrement. Si une personnalité reflète une suite ininterrompue de gestes réussis, alors lasienne avait quelque chose de splendide, une sensibilité
exacerbée devant les promesses de la vie »
« Quand elle m'a appris qu'il s'agissait d'une fille, j'ai détourné la tête et je me suis mise à pleurer, "Très bien, ai-je pensé. Je suis heureuse que ce soit une fille, et j'espère qu'elle sera idiote - c'est tout ce que l'on peut souhaiter à une fille ici-bas, d'être une ravissante idiote." »
« il tendit les bras vers l'eau sombre dans un geste insolite, et, malgré la distance, j'aurais juré qu'il tremblait. Je regardai machinalement au large - et ne distinguai rien, hormis une lumière verte isolée, minuscule et distante, peut-être l'extrémité d'une jetée.»
« La vérité était que Jay Gatsby, de West Egg, Long Island, avait germé dans la conception platonicienne qu'il avait de lui-même. Il était un fils de Dieu - si elle a un sens, cette expression est à prendre au pied de la lettre »
« Mais son cœur était sans cesse la proie de tourments impétueux. Les fulgurances les plus grotesques, les plus extravagantes hantaient ses nuits […] jusqu'à ce que la torpeur vienne à recouvrir quelque scène exaltante de son linceul d'oubli. »
« La solidarité humaine a ses limites, nous étions soulagés de laisser derrière nous leur histoire tragique se dissiper en même temps que les lumières de la ville.
La trentaine : la perspective de dix années de solitude »
« C'est ainsi que nous roulions vers la mort dans le crépuscule fraîchissant. »
« Et tandis que j'étais là, assis, à ruminer sur ce vieux monde mystérieux, je songeai à l'émerveillement de Gatsby le premier jour où il repéra la lumière verte à l'extrémité de la jetée de Daisy. Le chemin avait été long jusqu'à cette pelouse bleutée et le rêve avait dû lui apparaître si proche qu'il pouvait difficilement lui échapper. Il n'avait pas compris qu'il était déjà derrière lui, perdu quelque part dans l'immensité de l'obscurité au-delà de la ville, là où dans la nuit défilaient les champs noirs de la nation.
Gatsby avait foi en la lumière verte, l'avenir orgasmique qui année après année s'efface devant nous.
Il se dérobe alors à nous, mais qu'importe... demain nous courrons plus vite, nous tendrons nos bras plus loin... Et un beau matin...
C'est ainsi que nous avançons, esquifs luttant contre le courant, refoulés dans le passé, sans cesse. »
On y retrouve la limérance de Gatsby pour Daisy qui représente ici la beauté, la jeunesse , et la richesse.
Gatsby, c’est avant tout une critique de la bourgeoisie, du capitalisme et de l’obsession pour le succès. Fitzgerald nous montre les travers du rêve américain : c’est la désillusion, un désespoir sans nom pour les personnages.
J’ai adoré l’ambiance et les thèmes abordés. Les dernières pages du livre sont pour ma part très marquantes et très belles. J’ai été peinée par la solitude de Gatsby.
Petits points négatifs, j’aurai aimé en savoir plus sur les personnages (le manque d’informations est sûrement volontaire), j’aurai aimé observer la manière de réfléchir de Gatsby, ses choix, ses motivations (même si on connaît son identité et son histoire à la fin). De plus, j’aurai également voulu en savoir plus sur cette période historique. Il n’y a pas énormément de scènes.
Le livre est court et accessible, il est très bien écrit, bien que parfois un peu lent (comme tous les classiques). C’est une bonne introduction à ceux-ci. Il est aussi fascinant que déprimant et pousse à la réflexion malgré ses 200 pages. Je pense sincèrement que j’apprécierai encore plus l’œuvre après une relecture !
ce que je méprise sincèrement. Si une personnalité reflète une suite ininterrompue de gestes réussis, alors lasienne avait quelque chose de splendide, une sensibilité
exacerbée devant les promesses de la vie »
« Quand elle m'a appris qu'il s'agissait d'une fille, j'ai détourné la tête et je me suis mise à pleurer, "Très bien, ai-je pensé. Je suis heureuse que ce soit une fille, et j'espère qu'elle sera idiote - c'est tout ce que l'on peut souhaiter à une fille ici-bas, d'être une ravissante idiote." »
« il tendit les bras vers l'eau sombre dans un geste insolite, et, malgré la distance, j'aurais juré qu'il tremblait. Je regardai machinalement au large - et ne distinguai rien, hormis une lumière verte isolée, minuscule et distante, peut-être l'extrémité d'une jetée.»
« La vérité était que Jay Gatsby, de West Egg, Long Island, avait germé dans la conception platonicienne qu'il avait de lui-même. Il était un fils de Dieu - si elle a un sens, cette expression est à prendre au pied de la lettre »
« Mais son cœur était sans cesse la proie de tourments impétueux. Les fulgurances les plus grotesques, les plus extravagantes hantaient ses nuits […] jusqu'à ce que la torpeur vienne à recouvrir quelque scène exaltante de son linceul d'oubli. »
« La solidarité humaine a ses limites, nous étions soulagés de laisser derrière nous leur histoire tragique se dissiper en même temps que les lumières de la ville.
La trentaine : la perspective de dix années de solitude »
« C'est ainsi que nous roulions vers la mort dans le crépuscule fraîchissant. »
« Et tandis que j'étais là, assis, à ruminer sur ce vieux monde mystérieux, je songeai à l'émerveillement de Gatsby le premier jour où il repéra la lumière verte à l'extrémité de la jetée de Daisy. Le chemin avait été long jusqu'à cette pelouse bleutée et le rêve avait dû lui apparaître si proche qu'il pouvait difficilement lui échapper. Il n'avait pas compris qu'il était déjà derrière lui, perdu quelque part dans l'immensité de l'obscurité au-delà de la ville, là où dans la nuit défilaient les champs noirs de la nation.
Gatsby avait foi en la lumière verte, l'avenir orgasmique qui année après année s'efface devant nous.
Il se dérobe alors à nous, mais qu'importe... demain nous courrons plus vite, nous tendrons nos bras plus loin... Et un beau matin...
C'est ainsi que nous avançons, esquifs luttant contre le courant, refoulés dans le passé, sans cesse. »
reflective
slow-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
No
Loveable characters:
No
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Yes
dark
emotional
mysterious
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
No
Loveable characters:
No
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Yes
SPOILERS!!!!
But this book is 100 years old so I don't feel that bad about it!
I’m so glad I decided to reread this classic. I first read it back in high school and thought, “Why am I being forced to read this again?” But now? Older, wiser, with a few more decades of heartbreak and disillusionment under my belt? This book hits different.
The Great Gatsby is the deceptively simple story of Jay Gatsby, a mysteriously wealthy man with a mansion full of party guests, but only one real goal: to win back the love of his life, Daisy Buchanan. Told through the eyes of his neighbor, Nick Carraway, we watch Gatsby try to rewrite the past and pay the ultimate price for it.
This book is a metaphor goldmine. The eyes of Dr. T. J. Eckleburg? Creepy, godlike judgment. The green light? Hope, longing, the American Dream… take your pick. Daisy? She’s the dream you chase for so long, only to realize it was never really real to begin with. Myrtle? Desperate ambition meets brutal reality. It’s all there.
Gatsby himself broke my heart. His all-consuming love for Daisy, his belief that money could undo time...it’s beautiful, tragic, and a little bit delusional. And the fact that he dies alone, sacrificed for Daisy, who can’t even be bothered to send flowers? DEVASTATING.
Speaking of Daisy… I’m obsessed with her. She’s glittering, fragile, maddening. She might be the original manic pixie dream sociopath. And Tom? Ugh. A brutish, smug caveman. The moment he punches Myrtle in the face was somehow even more horrifying this time around. I wanted to throw the book across the room.
This reread also sent me down a rabbit hole about Zelda Fitzgerald. How much of Daisy is Zelda? The parallels are eerie and fascinating. I might have to pick up "Z" by Therese Anne Fowler.
But this book is 100 years old so I don't feel that bad about it!
I’m so glad I decided to reread this classic. I first read it back in high school and thought, “Why am I being forced to read this again?” But now? Older, wiser, with a few more decades of heartbreak and disillusionment under my belt? This book hits different.
The Great Gatsby is the deceptively simple story of Jay Gatsby, a mysteriously wealthy man with a mansion full of party guests, but only one real goal: to win back the love of his life, Daisy Buchanan. Told through the eyes of his neighbor, Nick Carraway, we watch Gatsby try to rewrite the past and pay the ultimate price for it.
This book is a metaphor goldmine. The eyes of Dr. T. J. Eckleburg? Creepy, godlike judgment. The green light? Hope, longing, the American Dream… take your pick. Daisy? She’s the dream you chase for so long, only to realize it was never really real to begin with. Myrtle? Desperate ambition meets brutal reality. It’s all there.
Gatsby himself broke my heart. His all-consuming love for Daisy, his belief that money could undo time...it’s beautiful, tragic, and a little bit delusional. And the fact that he dies alone, sacrificed for Daisy, who can’t even be bothered to send flowers? DEVASTATING.
Speaking of Daisy… I’m obsessed with her. She’s glittering, fragile, maddening. She might be the original manic pixie dream sociopath. And Tom? Ugh. A brutish, smug caveman. The moment he punches Myrtle in the face was somehow even more horrifying this time around. I wanted to throw the book across the room.
This reread also sent me down a rabbit hole about Zelda Fitzgerald. How much of Daisy is Zelda? The parallels are eerie and fascinating. I might have to pick up "Z" by Therese Anne Fowler.
mysterious
This was a short and enjoyable book. I have seen and enjoyed the movie and always wanted to read the book. I was not dissapointed!
emotional
medium-paced
Very good book. Had to read it for a st rose theory class. Not the most enjoyable context for it.
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
No
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Yes
emotional
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
No
Loveable characters:
Complicated
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Yes
I get what the hype is now! A classic for a reason. Fitzgerald’s writing style is right up my alley. I’m actually kind of sad that we never read this in school, but at the same time, maybe going at it on my own has allowed me to enjoy it more. Listened to the audiobook on Spotify narrated by Scott Shepherd and it had me locked in for the full 5 or so hours (his Myrtle voice had me floored the first time I heard it lol).