3.91 AVERAGE


This is the most stunning beautiful book I've read all year.

Slimani was locked in an art museum in Venice for an evening. Over the course of the night, she reflects on her writing process, her family and the power of literature.

It truly is one of those quietly moving and powerful books. Her comments about the process and her own insecurity about her own writing are ones that should be shared with composition students.

And how she describes the art and the flowers. Oh, it is wonderful. This is a wonder of a book.
lighthearted reflective
inspiring reflective medium-paced

Dans le cadre de la collection “Ma nuit au Musée”, les éditions Stock invitent un(e) auteur(trice) à passer une nuit seul(e) dans un musée et à écrire un texte qui sera inspiré de cette expérience. Ici, Leïla Slimani passera une nuit blanche dans les collections d’art contemporain à la Pointe de la Douane, à Venise.

J’étais absolument emballée à l’idée de me plonger dans ce court récit, qui traite de tout ce que j’aime: l’écriture, la solitude, l’art et les musées. Travaillant dans le milieu depuis une dizaine d’années, j’ai apprécié que l’autrice fasse preuve de candeur par rapport à ces espaces souvent considérés comme élitistes. “Les musées continuent de m’apparaitre comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l’art, à la beauté, au génie et où je me sens toute petite. J’y éprouve un sentiment d’étrangeté, une distance que je cherche à cacher sous une fausse nonchalance”.

Cependant, au fil des pages et de la nuit, un dialogue s’installe progressivement autour d’œuvres qui lui semblaient de prime abord plutôt hermétiques et muettes. Les fantômes du passé ressurgissent, les souvenirs d’enfance... et le parfum des fleurs dans la nuit. Leïla Slimani se raconte, tout en douceur, elle nous parle d’identité, de création, d’enfermement, de voyage, de déracinement, de liberté d’être soi. Je l’ai lu tout d’une traite tant je ne voulais pas sortir de cette bulle d’intimité. J’ai l’étrange impression d’avoir quitté une amie au petit matin.

Dat Leïla Slimani (1981) niet alleen verhalen kan schrijven, maar ook filosofische gedachten op papier krijgt en bovenal gewoon mens is, laat zij zien in Le parfum des fleurs la nuit: ma nuit au musée. Schrijven is nee durven zeggen, aldus Slimani, die zich vervolgens op verzoek van haar uitgever een nacht laat opsluiten in het Punta della Doganamuseum in Venetië. Daar zijn het niet zozeer de kunstwerken die haar in vervoering brengen, als wel het feit dat zij alleen is met haar dwalende gedachten.

L’écriture est discipline. Elle est renoncement au bonheur, aux joies du quotidien. On ne peut chercher à guérir ou à se consoler. On doit au contraire cultiver ses chagrins comme les laborantins cultivent des bactéries dans des bocaux de verre


Slimani weidt uit over de betekenis van literatuur, haar jeugd in Marokko, haar leven in Parijs, waar ze de vrijheid vond om op het terras wijn te drinken, te lezen en te roken, en over haar angsten – de anekdote over de man die zich masturbeert in de RER toont aan dat respect en gelijkwaardigheid nog geen gegeven zijn.

La littérature consiste dans une érotique du silence. Ce qui compte, c’est ce qu’on ne dit pas.


Slimani’s beschouwingen over haar leven als vrouw, schrijver en Française met een Marokkaanse achtergrond - C’est en France que je suis devenue une Arabe. Une beur. - zijn de moeite zeer waard.
lighthearted reflective slow-paced

Es gibt so Momente, da wünsche ich könnte malen, schreiben oder hätte andere künstlerische Begabungen. Dieses Buch hat es wieder einmal ausgelöst.

Auch Ihre Gedanken an Ihren Vater kann ich nur zu gut Nachvollziehen.

Ein dünnes Buch in großen Buchstaben, aber es wird noch lange Nachklingen.

"Да пишеш, означава да си играеш с мълчанието, да разказваш по заобиколен път неизразими в реалния живот тайни." стр. 21

Il y a une substance traversant ce livre qui redonne espoir à l’écrivain en moi
informative reflective slow-paced

Le concept de ce livre était intéressant (une nuit au musée pour écrire un récit autobiographique), et j’ai trouvé le regard d’une expatriée enrichissant, car c’est une vie que je ne connais pas. Cependant, l’écriture ne m’a pas convaincue : trop travaillée, elle manque de naturel. Les nombreuses références et les divagations m’ont souvent perdu, et je n’ai pas réussi à m’identifier à son récit. Le ton, entre victimisation et héroïsme, m’a semblé décalé par rapport à l’enfance privilégiée de l’auteure. Une lecture rapide, mais finalement peu intéressante.