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3.5 AVERAGE
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C'est doux, c'est beau, c'est triste et joyeux et littéralement abracadabrantesque. Un conte sur la solitude et l'amitié, sur fond d'antimilitarisme, écrit de manière très étrange, mais purifiant et agréable comme une balade à la mer un jour de grand vent : bref on a envie d'y retourner.
From the first paragraph I knew this was my kind of book. I wish I could write like Stella Benson, though without the casual anti-Semitism. There is some extraordinary writing in this book -- it skates on the edge of tweeness without falling unforgivably over, I think, but many might and probably would differ. But it's the kind of style a lot of writers try for but fail to achieve, with dismal results.
I liked the desolateness of the House of Living Alone, and the idea of witches and wizards being witches and wizards because they have been born for the first time. The story kind of fell apart towards the end -- I mean, it wasn't the kind of book that necessarily needed a plot or for things to be tied up tidily, but it failed to live up to its potential. I think it failed to retain the emotional significance it could've had if she'd managed it more neatly.
I liked the desolateness of the House of Living Alone, and the idea of witches and wizards being witches and wizards because they have been born for the first time. The story kind of fell apart towards the end -- I mean, it wasn't the kind of book that necessarily needed a plot or for things to be tied up tidily, but it failed to live up to its potential. I think it failed to retain the emotional significance it could've had if she'd managed it more neatly.
[février 2023]
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Lady Arabel était plus âgée : elle était aussi vertueuse qu'Achille était invulnérable. Quand elle est née et qu'on avait plongé son âme dans la vertu, un talon était fort heureusement resté au sec. Elle avait un mari, mais aucune autre tragédie marquantedans sa vie.
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L'histoire en elle-même est extrêmement absurde et ne fait même pas vraiment sens. Cependant, à travers son histoire, Stella Benson va traiter de nombreux sujets. Son récit cynique traite aussi bien du statut social de la femme à l'époque du roman, que de la liberté, du Nouveau Monde moderne et du rêve américain, de la guerre et de la population pendant celle-ci, de la pauvreté que du bonheur que l'on peut essayer de trouver dans ces sociétés modernes.
Le récit est très intéressant pour les idées véhiculées ainsi que la façon dont cela est fait, cependant ne vous attendez pas à trouver un véritable sens à l'histoire qui est un petit le reflet des reflexions que l'on peut finalement avoir dans nos vies.
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Lady Arabel était plus âgée : elle était aussi vertueuse qu'Achille était invulnérable. Quand elle est née et qu'on avait plongé son âme dans la vertu, un talon était fort heureusement resté au sec. Elle avait un mari, mais aucune autre tragédie marquantedans sa vie.
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L'histoire en elle-même est extrêmement absurde et ne fait même pas vraiment sens. Cependant, à travers son histoire, Stella Benson va traiter de nombreux sujets. Son récit cynique traite aussi bien du statut social de la femme à l'époque du roman, que de la liberté, du Nouveau Monde moderne et du rêve américain, de la guerre et de la population pendant celle-ci, de la pauvreté que du bonheur que l'on peut essayer de trouver dans ces sociétés modernes.
Le récit est très intéressant pour les idées véhiculées ainsi que la façon dont cela est fait, cependant ne vous attendez pas à trouver un véritable sens à l'histoire qui est un petit le reflet des reflexions que l'on peut finalement avoir dans nos vies.
challenging
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
Plot
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
No
adventurous
challenging
funny
reflective
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
N/A
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Complicated
C'est farfelu d'une manière absolument unique. J'aurais adoré rencontrer Stella Benson.
adventurous
funny
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
No
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
adventurous
funny
lighthearted
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Complicated
adventurous
emotional
hopeful
medium-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Yes
Content Warnings
Minor: Racial slurs
Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais je l'ai quand même dévoré en deux heures avec beaucoup de curiosité, donc ce n'était pas si mal !
J'ai eu quelques difficultés au début (et parfois plus tard) avec l'écriture, que j'ai trouvée assez brute, et dont je percevais l'aspect satirique sans arriver à y adhérer pleinement. Déjà très particulière (mais loin d'être mauvaise, plutôt inhabituelle), l'écriture soutient une narration omnisciente dans laquelle la narratrice (l'autrice ?) ne cesse d'intervenir par des commentaires, des remarques, ou des interpellations de la lectrice. C'est un style éloigné de tout ce que j'ai l'habitude de trouver dans un roman. Ça ne m'a pas rebutée ni empêchée d'apprécier le récit, mais ça a un peu perturbé ma lecture. Cependant, la poésie s'immisce régulièrement dans la narration, et quelques passages sont d'une grande beauté.
Au niveau du récit, je m'étais fait à partir du résumé une idée complètement erronée, et j'ai donc été très surprise. Je me suis demandé plusieurs fois qui, de Sarah ou de la sorcière, est la véritable héroïne de cette histoire. Du point de vue de la narratrice, c'est probablement Sarah. En même temps, il est certain aussi que celle-ci est une adjuvante essentielle de l'histoire de la sorcière, histoire qui par ailleurs reprend un peu le schéma d'un conte dans lequel la classique figure du Mal passe du bon côté. C'est complexe, déroutant, et la galerie de personnages, dont les plus normaux en apparence se révèlent les plus étranges, donne à l'ensemble un petit côté loufoque. J'ai eu l'impression qu'il y avait dans tout ça plus à comprendre qu'une simple histoire de sorcières, et le sentiment de ne pas parvenir à dépasser une lecture de surface, de manquer quelque chose. Tant pis, j'ai apprécié ce que j'ai lu, d'autant plus que j'ai pu m'identifier un peu à Sarah et à ses douleurs chroniques non dissimulées. La représentation, c'est toujours sympa.
In fine je reste un peu perplexe, mais je crois que c'est un livre que j'apprécierais d'avoir dans ma collection, et je suis surtout contente d'avoir pu découvrir Stella Benson.
J'ai eu quelques difficultés au début (et parfois plus tard) avec l'écriture, que j'ai trouvée assez brute, et dont je percevais l'aspect satirique sans arriver à y adhérer pleinement. Déjà très particulière (mais loin d'être mauvaise, plutôt inhabituelle), l'écriture soutient une narration omnisciente dans laquelle la narratrice (l'autrice ?) ne cesse d'intervenir par des commentaires, des remarques, ou des interpellations de la lectrice. C'est un style éloigné de tout ce que j'ai l'habitude de trouver dans un roman. Ça ne m'a pas rebutée ni empêchée d'apprécier le récit, mais ça a un peu perturbé ma lecture. Cependant, la poésie s'immisce régulièrement dans la narration, et quelques passages sont d'une grande beauté.
Au niveau du récit, je m'étais fait à partir du résumé une idée complètement erronée, et j'ai donc été très surprise. Je me suis demandé plusieurs fois qui, de Sarah ou de la sorcière, est la véritable héroïne de cette histoire. Du point de vue de la narratrice, c'est probablement Sarah. En même temps, il est certain aussi que celle-ci est une adjuvante essentielle de l'histoire de la sorcière, histoire qui par ailleurs reprend un peu le schéma d'un conte dans lequel la classique figure du Mal passe du bon côté. C'est complexe, déroutant, et la galerie de personnages, dont les plus normaux en apparence se révèlent les plus étranges, donne à l'ensemble un petit côté loufoque. J'ai eu l'impression qu'il y avait dans tout ça plus à comprendre qu'une simple histoire de sorcières, et le sentiment de ne pas parvenir à dépasser une lecture de surface, de manquer quelque chose. Tant pis, j'ai apprécié ce que j'ai lu, d'autant plus que j'ai pu m'identifier un peu à Sarah et à ses douleurs chroniques non dissimulées. La représentation, c'est toujours sympa.
In fine je reste un peu perplexe, mais je crois que c'est un livre que j'apprécierais d'avoir dans ma collection, et je suis surtout contente d'avoir pu découvrir Stella Benson.