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challenging
lighthearted
mysterious
medium-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
No
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Yes
« Puisque vous m’aimez, je veux vivre »
Il existe de nombreuses versions de « La Belle et la Bête ». J’ai connu en premier celle des studios Disney, puis l’adaptation de Jean Cocteau en 1946 avec mon enseignant en école primaire. Encore aujourd’hui, je me souviens avoir beaucoup aimé l’atmosphère qui règne dans le film. Assez sombre et mystérieuse. Quand j’ai vu le studio MinaLima proposer leurs illustrations pour l’histoire de Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve, ces souvenirs me sont revenus, et je me suis dit qu’il serait temps de connaître la première version de « La Belle et la Bête », un conte qui me tient à cœur, comme beaucoup d’autres je suppose.
Comme c’est la première version et que celle-ci date de 1740, c’est de l’ancien français. Quand nous ne sommes pas habitués, il est normal de lire plusieurs fois la même phrase. Il faut également ne pas oublier que les mœurs au XVIIIe siècle étaient différentes des nôtres. Certaines tournures de phrases ou des pensées des personnages peuvent être étonnantes pour nous : « Trouvant dans ce monstre une âme trop belle pour être logée dans un si vilain corps, malgré sa laideur, il crut devoir conseiller sa fille de l’épouser. » Ça n’a peut-être surpris que moi cette pensée du père pour sa fille, mais il croit bon que sa fille devrait épouser la Bête après que cette dernière leur ait donné des richesses. Rappelons qu’au départ, c’est un échange : la vie de l’une de tes filles en échange de la tienne. Est-ce que des biens matériels suffisent pour prouver au père que la Bête est belle ? Ou est-ce parce qu’elle a entretenu sa fille sans la faire souffrir ? Peut-il néanmoins exiger, proposer, à sa fille d’épouser une créature ? Il accentue son propos par ceci : « Combien de filles à qui l’on fait épouser des Bêtes riches, mais plus bêtes que la Bête, qui ne l’est que par la figure, et non par les sentiments et par les actions ? » Et, nous revenons à l’essentiel de ce conte, qui a pour thèmes l’amour, la compassion et la beauté intérieure. Cependant, la Belle ressent plus une obligation, un devoir, envers la Bête que véritablement de l’amour. Il est vrai qu’elle dit être sensible à elle et qu’elle perdrait la vie pour elle, mais elle a malgré tout de la « répugnance. » Elle hésite entre une magnifique image fantastique qui lui apparaît en rêve et la figure réelle et monstrueuse de la Bête, mais qui a une belle âme. J’aurais toutefois aimé mieux comprendre cette « belle âme », parce que nous ne voyons pas énormément la Bête malheureusement. En outre, ce fait sera expliqué à la fin.
Mais, « La Belle et la Bête » demeure aussi un conte servant à faire rêver. Et les rêves sont très aléatoires ! C’est pour cela que la fin m’a paru étrange. Celle-ci est effectivement longue car elle nous raconte l’histoire de la Bête, de la Belle ainsi que d’autres personnages. Toutefois, j’ai été assez déçue par certaines révélations à la fin, car elles brisent quelques thèmes importants que nous associons à « La Belle et la Bête. » Je reste dans l’idée que ce serait peut-être un rêve de se découvrir une autre identité, qu’on pense plus « belle », plus « honorable », mais je ne suis pas d’accord avec cela. Il s’agit probablement d’un rêve qui pouvait plaire à l’époque, et qui peut plaire aujourd’hui encore. Néanmoins, ce n’est pas ce que j’avais imaginé pour un amour qui met en avant la beauté intérieure.
Enfin, « La Belle et la Bête » reste un très beau conte. Et je me demande si je n’ai pas envie maintenant de découvrir la version écrite par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont en 1756.
Il existe de nombreuses versions de « La Belle et la Bête ». J’ai connu en premier celle des studios Disney, puis l’adaptation de Jean Cocteau en 1946 avec mon enseignant en école primaire. Encore aujourd’hui, je me souviens avoir beaucoup aimé l’atmosphère qui règne dans le film. Assez sombre et mystérieuse. Quand j’ai vu le studio MinaLima proposer leurs illustrations pour l’histoire de Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve, ces souvenirs me sont revenus, et je me suis dit qu’il serait temps de connaître la première version de « La Belle et la Bête », un conte qui me tient à cœur, comme beaucoup d’autres je suppose.
Comme c’est la première version et que celle-ci date de 1740, c’est de l’ancien français. Quand nous ne sommes pas habitués, il est normal de lire plusieurs fois la même phrase. Il faut également ne pas oublier que les mœurs au XVIIIe siècle étaient différentes des nôtres. Certaines tournures de phrases ou des pensées des personnages peuvent être étonnantes pour nous : « Trouvant dans ce monstre une âme trop belle pour être logée dans un si vilain corps, malgré sa laideur, il crut devoir conseiller sa fille de l’épouser. » Ça n’a peut-être surpris que moi cette pensée du père pour sa fille, mais il croit bon que sa fille devrait épouser la Bête après que cette dernière leur ait donné des richesses. Rappelons qu’au départ, c’est un échange : la vie de l’une de tes filles en échange de la tienne. Est-ce que des biens matériels suffisent pour prouver au père que la Bête est belle ? Ou est-ce parce qu’elle a entretenu sa fille sans la faire souffrir ? Peut-il néanmoins exiger, proposer, à sa fille d’épouser une créature ? Il accentue son propos par ceci : « Combien de filles à qui l’on fait épouser des Bêtes riches, mais plus bêtes que la Bête, qui ne l’est que par la figure, et non par les sentiments et par les actions ? » Et, nous revenons à l’essentiel de ce conte, qui a pour thèmes l’amour, la compassion et la beauté intérieure. Cependant, la Belle ressent plus une obligation, un devoir, envers la Bête que véritablement de l’amour. Il est vrai qu’elle dit être sensible à elle et qu’elle perdrait la vie pour elle, mais elle a malgré tout de la « répugnance. » Elle hésite entre une magnifique image fantastique qui lui apparaît en rêve et la figure réelle et monstrueuse de la Bête, mais qui a une belle âme. J’aurais toutefois aimé mieux comprendre cette « belle âme », parce que nous ne voyons pas énormément la Bête malheureusement. En outre, ce fait sera expliqué à la fin.
Mais, « La Belle et la Bête » demeure aussi un conte servant à faire rêver. Et les rêves sont très aléatoires ! C’est pour cela que la fin m’a paru étrange. Celle-ci est effectivement longue car elle nous raconte l’histoire de la Bête, de la Belle ainsi que d’autres personnages. Toutefois, j’ai été assez déçue par certaines révélations à la fin, car elles brisent quelques thèmes importants que nous associons à « La Belle et la Bête. » Je reste dans l’idée que ce serait peut-être un rêve de se découvrir une autre identité, qu’on pense plus « belle », plus « honorable », mais je ne suis pas d’accord avec cela. Il s’agit probablement d’un rêve qui pouvait plaire à l’époque, et qui peut plaire aujourd’hui encore. Néanmoins, ce n’est pas ce que j’avais imaginé pour un amour qui met en avant la beauté intérieure.
Enfin, « La Belle et la Bête » reste un très beau conte. Et je me demande si je n’ai pas envie maintenant de découvrir la version écrite par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont en 1756.
hopeful
lighthearted
medium-paced
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
No
informative
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
Plot
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
Complicated
Just finished this classic romance and it very much holds up. An amazing story of a young brave woman who takes on the task of saving her father from a hideous Beast when her siblings blame her for their father's fate.
Reasons I Recommend:
1) Beauty is a brave young woman who takes to her fate with optimism and refusing to be afraid of what is in store for her
2) The dreams she had of the handsome man who loves her adds a touch of romance and sadness to the story - is the man real or entirely in her mind
And 3) the intricacies behind the curse are years in the making and it is a wonderful story to behold
⭐️⭐️⭐️⭐️
#lovetoread #bibliophile #recommendedbybrie #briefave #briereads #bookstagram #romance #classic #beautyandthebeast #gabriellesuzannebarbotdevilleneuve #fairytale
Reasons I Recommend:
1) Beauty is a brave young woman who takes to her fate with optimism and refusing to be afraid of what is in store for her
2) The dreams she had of the handsome man who loves her adds a touch of romance and sadness to the story - is the man real or entirely in her mind
And 3) the intricacies behind the curse are years in the making and it is a wonderful story to behold
⭐️⭐️⭐️⭐️
#lovetoread #bibliophile #recommendedbybrie #briefave #briereads #bookstagram #romance #classic #beautyandthebeast #gabriellesuzannebarbotdevilleneuve #fairytale
it really had me until the last couple chapters to be honest like, i don't think we needed that backstory that basically told us it was sort of fate that they ended up together, but not in a positive way lmao like it was not REALLY beauty's choice or anything when we find out that oh the fairies basically made all this happen
the art is gorgeous though
the art is gorgeous though
adventurous
emotional
relaxing
slow-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
Flaws of characters a main focus:
No
I have always wanted to read the original Beauty and the Beast story, but, my goodness, it was so wordy and boring. It's only like 80 pages, but it took me nearly a week to read it.
Plot or Character Driven:
Plot