Scan barcode
bent's review
1.0
I thought this was a terrible book. Maybe I'm just not a big cyberpunk fan - I've read Neuromancer twice and neither time did it really stay with me - but I thought this was just a plotless, chain of events that really went nowhere, with a protagonist that it was hard to feel any real interest in. It started out fine - Laura and her husband run a hotel for a giant corporation. Then they go down to Grenada, which started fine and then partway through that section of the book I was thinking "why are they here?" Then she goes to Singapore, which made even less sense. If she's so important, why did they have her running a hotel? Then a bunch of other things happen - nuclear submarines, nuclear bombs, a bunch of confusing plot points. None of it makes a lot of sense.
Some of it seems a little racist - Africa is a mess but a white American is going to save it, Laura, a white woman in a green sari, becomes a figurehead for Singapore discontent with the government. The last section where she's with the white guy that's going to save Africa and the denouement at the end just made me angry. And the big shocking news is that nuclear bombs that can blow up cities exist - this seems less shocking since this book was written at the tail end of the Cold War. Instead, it seems to suffer from a paucity of imagination.
It's a pointless, meandering book. Laura isn't interesting or sympathetic in any way, subplots get picked up and dropped - the impending Ryzome election, Laura's family, there's mention early on that Galveston is suffering because of a gas shortage but there seem to be planes, helicopters and automobiles galore, the mayor of Galveston, the fact that Ryzome is a Canadian company - none of these threads ever get picked up or developed. A lot of the positive reviews are from people who love cyberpunk or seem to read this as sort of prediction of how the world was going to turn out, but I read this as just a crappy, crappy book.
Some of it seems a little racist - Africa is a mess but a white American is going to save it, Laura, a white woman in a green sari, becomes a figurehead for Singapore discontent with the government. The last section where she's with the white guy that's going to save Africa and the denouement at the end just made me angry. And the big shocking news is that nuclear bombs that can blow up cities exist - this seems less shocking since this book was written at the tail end of the Cold War. Instead, it seems to suffer from a paucity of imagination.
It's a pointless, meandering book. Laura isn't interesting or sympathetic in any way, subplots get picked up and dropped - the impending Ryzome election, Laura's family, there's mention early on that Galveston is suffering because of a gas shortage but there seem to be planes, helicopters and automobiles galore, the mayor of Galveston, the fact that Ryzome is a Canadian company - none of these threads ever get picked up or developed. A lot of the positive reviews are from people who love cyberpunk or seem to read this as sort of prediction of how the world was going to turn out, but I read this as just a crappy, crappy book.
nelsonminar's review
3.0
Somehow in catching up on all that cyberpunk reading last year I skipped over Sterling. So I went to him, with the one I'd heard the most about - Islands in the Net. It's an ok book, enjoyable to read. The spin on cyberpunk here is odd, maybe a bit interesting - the politics of the information future, the dominance of terrorist / pirate states. The narrative is basically a tour of three distopias of the future - Grenada, Singapore, and Mali. His take on these futures is basically believable, if a bit pedantic. I didn't care much for his protagonist - too much like Jane Doe. But some of his other characters, in particular his own version of Steppin' Razor, are really nice.
riduidel's review against another edition
5.0
Sterling est un des grands du cyberpunk, et ce roman nous le prouve. Alors que d’autres nous propulsent allègrement dans un futur post-gouvernemental où les "corpos" font la loi, [author:Sterling], lui, préfère s’intéresser au basculement, et c’est à ce moment précis que se situe l’intrigue des Mailles du réseau.
Dans un monde où les entreprises prennent de plus en plus d’importance, Laura Webster est l’une des associées d’une démocratie économique, la puissante multinationale Rizome. Et en tant que membre influent, elle a l’insigne honneur d’accueillir une réunion de pirates informatiques, qui cherchent "ensemble" à lutter contre un ennemi invisible, dont on prévoit que la menace ne tardera pas à grandir. Le roman débute comme une tranche de la vie quotidienne au XXIe siècle, continue un bon moment comme une course à travers les planques de données, pour se terminer dans une Afrique ravagée par la guerre, la famine, la maladie, bref, les calamités africaines classiques. Et naturellement, chacune de ces parties possède un rythme et une construction propres, qui font doucement perdre pied au lecteur, lequel se retrouve quasiment dans le même état que l’héroïne : déstabilisé, bousculé, chahuté par ce monde réellement futuriste. Certains pourront être déroutés par la multiplicité de l’intrigue.
Cependant, si l’action ne se déroule que dans quelques décennies, et si les structures sociales de base restent inchangées, on trouve dans ce roman une extrapolation tellement logique du quotidien, du contexte politique, voire des technologies (mais c’est nettement moins sûr, étant donné l’imprédictibilité du progrès technique) que c’en serait presque inquiétant, si [author:Sterling] n’avait pas le talent qu’on lui connaît pour nous familiariser avec cet univers. Par exemple, Rizome est à elle seule une vision d’une conception extrêmement futuriste, mais en même temps tout à fait dans le droit fil de l’esprit actuel: une société capitaliste mondialisée, où tous les processus de décision sont soumis au vote, et où les grands chefs prennent grand soin d’apparaître comme des gens du commun, c’est assez étrange, et pourtant tellement désirable !
Et il y a dans ce livre tant d’autres idées fascinantes ! Sur ces quelque 500 pages, on est bercé par ce futur, envoûté par les découvertes qu’on y fait, mais également par quelques technologies insolites (comme par exemple la téléconférence avec animateur).
Pourtant, si le décor est beau, l’intrigue en perd du coup un peu de sa lisibilité, alors même que sa complexité politique mérite qu’on s’y attache. Il y a derrière les aventures de Laura Webster plusieurs aspects politiques fort intéressants, qui sont plus ou moins apparents dans le récit : l’aspiration à un monde plus sûr et délivré des états voyous, le désir de supprimer la menace nucléaire, mais aussi d’éviter les effets pervers de la dérégulation économique totale. Ces différents thèmes, bien que très intéressants, ne sont peut-être pas traités de manière assez détaillée. Cependant, saluons la clairvoyance de Sterling, qui a su anticiper dès 1988 bon nombre de problèmes qui font notre actualité, et notamment les risques de la lutte anti-terroriste, aussi dangereuse, par ses moyens et ses buts, que l’ennemi qu’elle combat.
Globalement, Les Mailles du réseau est donc un roman captivant. Un signe qui ne trompe pas : j’ai, pour la première fois, loupé mon arrêt de RER à Gare du Nord, ce qui m’a mis en retard d’un quart d’heure, mais m’a permis d’avancer d’autant dans ma lecture !
Dans un monde où les entreprises prennent de plus en plus d’importance, Laura Webster est l’une des associées d’une démocratie économique, la puissante multinationale Rizome. Et en tant que membre influent, elle a l’insigne honneur d’accueillir une réunion de pirates informatiques, qui cherchent "ensemble" à lutter contre un ennemi invisible, dont on prévoit que la menace ne tardera pas à grandir. Le roman débute comme une tranche de la vie quotidienne au XXIe siècle, continue un bon moment comme une course à travers les planques de données, pour se terminer dans une Afrique ravagée par la guerre, la famine, la maladie, bref, les calamités africaines classiques. Et naturellement, chacune de ces parties possède un rythme et une construction propres, qui font doucement perdre pied au lecteur, lequel se retrouve quasiment dans le même état que l’héroïne : déstabilisé, bousculé, chahuté par ce monde réellement futuriste. Certains pourront être déroutés par la multiplicité de l’intrigue.
Cependant, si l’action ne se déroule que dans quelques décennies, et si les structures sociales de base restent inchangées, on trouve dans ce roman une extrapolation tellement logique du quotidien, du contexte politique, voire des technologies (mais c’est nettement moins sûr, étant donné l’imprédictibilité du progrès technique) que c’en serait presque inquiétant, si [author:Sterling] n’avait pas le talent qu’on lui connaît pour nous familiariser avec cet univers. Par exemple, Rizome est à elle seule une vision d’une conception extrêmement futuriste, mais en même temps tout à fait dans le droit fil de l’esprit actuel: une société capitaliste mondialisée, où tous les processus de décision sont soumis au vote, et où les grands chefs prennent grand soin d’apparaître comme des gens du commun, c’est assez étrange, et pourtant tellement désirable !
Et il y a dans ce livre tant d’autres idées fascinantes ! Sur ces quelque 500 pages, on est bercé par ce futur, envoûté par les découvertes qu’on y fait, mais également par quelques technologies insolites (comme par exemple la téléconférence avec animateur).
Pourtant, si le décor est beau, l’intrigue en perd du coup un peu de sa lisibilité, alors même que sa complexité politique mérite qu’on s’y attache. Il y a derrière les aventures de Laura Webster plusieurs aspects politiques fort intéressants, qui sont plus ou moins apparents dans le récit : l’aspiration à un monde plus sûr et délivré des états voyous, le désir de supprimer la menace nucléaire, mais aussi d’éviter les effets pervers de la dérégulation économique totale. Ces différents thèmes, bien que très intéressants, ne sont peut-être pas traités de manière assez détaillée. Cependant, saluons la clairvoyance de Sterling, qui a su anticiper dès 1988 bon nombre de problèmes qui font notre actualité, et notamment les risques de la lutte anti-terroriste, aussi dangereuse, par ses moyens et ses buts, que l’ennemi qu’elle combat.
Globalement, Les Mailles du réseau est donc un roman captivant. Un signe qui ne trompe pas : j’ai, pour la première fois, loupé mon arrêt de RER à Gare du Nord, ce qui m’a mis en retard d’un quart d’heure, mais m’a permis d’avancer d’autant dans ma lecture !
frater's review
3.0
This is definitely an 80's book full of 80's concerns, and some of the tech forecasting feels a little off (and would likely be a bit mystifying to readers who didn't live through the 80's and 90's).
For all that though, Sterling must have a touch of prescience for how close he came on a lot of topics, including the effects of globalism. He couldn't foresee the advances in telecommunications, or the slow degradation of democracy (rather than the expansion of it to include economics, as in the book).
It can be difficult to read from a modern perspective, feeling so close yet so far from reality, and it doesn't hold up quite as well as Neuromancer and falls short of timeless classic status.
For all that though, Sterling must have a touch of prescience for how close he came on a lot of topics, including the effects of globalism. He couldn't foresee the advances in telecommunications, or the slow degradation of democracy (rather than the expansion of it to include economics, as in the book).
It can be difficult to read from a modern perspective, feeling so close yet so far from reality, and it doesn't hold up quite as well as Neuromancer and falls short of timeless classic status.
jgkeely's review
2.0
Has not aged as well as Gibson's work. I'm not certain what's more jarring, Sterling's enthusiasm for both nanotech and fax machines, or Star Trek's matter/energy conversion but inability to heal a spine.
lisarue's review against another edition
3.0
Twenty years brings a lot of wrinkles to the face a near-future science fiction book. As always, some things change faster than the author can imagine (even though we're still 10 years away from the book's timeline), some things slower, and some things just differently.
The Net is much faster, cheaper and has more bandwidth than Sterling anticipated. His characters recorded video messages and used "telex" to send text to one another to save costs, rather than just go live.
His video-phone/organizer watches have the niche my iPhone fills for me, but who could have anticipated how much more than an organizer a modern personal device would be? Science fiction writers would do well to think of the gaming and porn potential of their imagined technical innovations, not just the business potential!
Social organization proceeded differently. Sterling has his main characters as "affiliates" in a corporate democracy (democratic corporation?), others are members of data piracy mafias, and each character acts in accordance with their all-consuming affiliation. Instead, corporations haven't changed that much, whereas there is the kind of jointly-directed social activity Sterling was thinking of, in non-exclusive networks of contributors. Not just Wikipedia or Wikileaks, which I imagine Sterling must love or at least be fascinated by, but also Facebook, ebay, botnets, and IRC chatrooms where hackers coordinate.
Beyond the technology, the plot was exciting but the characters were a little wooden, and the ending felt like a sharp left turn.
kmdra06's review
3.0
A weird amalgamation of sci-fi, economics, political science, world-building and plot. It doesn't all come together quite right or quite wrong.
hammard's review
2.0
Really disappointed in this. I had really enjoyed all Sterling's short fiction from the 80s but this was my first attempt at one of his novels. It seems to jump between pages of exposition on very outdated technology in such detail as to be tedious and then being a trashy Tom Clancy style Techno-Thriller without a real attempt to cover the joints. Sterling's voice is still strong enough to raise it up from being a total disaster but a real disappointment.
More...