A review by jenny_librarian
A silent voice by Yōko Kurahashi

Did not finish book. Stopped at 24%.
Après avoir essayé tant bien que mal de lire au moins la moitié, j’ai dû abandonné à la fin du premier quart. N’ayant pas lu le manga ni vu l’anime, je n’étais pas trop certaine à quoi m’attendre. Peut-être que les deux sont mieux faits, mais ce que j’ai lu ici ne me donne même pas le goût de les essayer.

Au-delà de l’écriture (c’est pas du grand art), ce qui m’a fait décrocher c’est la violence de l’intimidation que Shoya et sa classe font subir à Shoko. C’est décrit en détails, jusqu’au
filet de sang lorsqu’il lui arrache sa prothèse auditive
(chose qui n’est d’ailleurs jamais condamnée en tant que tel, malgré le fait que c’est d’une violence inouïe pour une personne handicapée)! Non seulement ça, mais en plus Shoya est le narrateur principal et le livre se veut une excuse pour montrer comment il tente de se racheter auprès de sa victime, mais seulement après qu’il ait lui-même été intimidé.

Quelques points les plus problématiques:
- la violence de l’intimidation décrite en détails
- la classe au complet qui participe (et mène le prof) sans aucune conséquences alors que c’est sensé être une école avec plusieurs élèves malentendants 
- Shoko présentée comme un personnage handicapé fragile et un peu conne
- le point de vue de Shoya qui tente d’excuser ses gestes « parce qu’il s’ennuie » (c’est digne des incels)
- Shoya qui continue de mettre la faute sur les autres à chaque fois que quelques chose lui arrive

Je suis vraiment déçue que personne n’aie relevé les problèmes avec ce livre. C’est vraiment une occasion ratée de mettre en avant un personnage malentendant et la langue des signes…

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