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A review by okenwillow
Mile 81 by Stephen King
2.0
Stephen King est un auteur dans le vent, il joue le jeu du numérique et sa dernière nouvelle est exclusivement disponible au format numérique. Outil promotionnel aussi puisqu’il propose le premier chapitre de son roman à venir dans les semaines/mois qui viennent : 11/22/63.
Petit nouvelle bien sympathique, qu’on lit vite, qu’on oublie vite. Un Stephen King sera toujours, au pire des cas, sympathique. Pete Simmons, un jeune garçon négligé par son frère aîné qui préfère traîner avec des copains de son âge, se réfugie sur une aire de repos à l’abandon, fréquentée par une jeunesse locale qui s’y rassemble pour des soirées de beuverie collective. Pete récolte les cadavres et pique un somme à l’intérieur du restaurant abandonné, un brin imbibé. Un peu plus tard, tandis que le jeune insouciant cuve son alcool, un break boueux et sans immatriculation quitte la route pour se garer sur l’aire de repos. La portière s’ouvre, personne ne sort. Encore un peu plus tard, un conducteur bien intentionné, soupçonnant une panne et un congénère en détresse, quitte à son tour la voie rapide et rejoint le break sur l’aire désertée. L’homme disparaît d’une manière que je n’évoquerai pas ici, et il sera suivi par d’autres personnes, toutes bien intentionnées elles aussi. Une histoire simple, courte, à la limite de la parodie même, surtout le final. Une petite nouvelle sympa donc, mais pas de quoi fouetter un chat.
Petit nouvelle bien sympathique, qu’on lit vite, qu’on oublie vite. Un Stephen King sera toujours, au pire des cas, sympathique. Pete Simmons, un jeune garçon négligé par son frère aîné qui préfère traîner avec des copains de son âge, se réfugie sur une aire de repos à l’abandon, fréquentée par une jeunesse locale qui s’y rassemble pour des soirées de beuverie collective. Pete récolte les cadavres et pique un somme à l’intérieur du restaurant abandonné, un brin imbibé. Un peu plus tard, tandis que le jeune insouciant cuve son alcool, un break boueux et sans immatriculation quitte la route pour se garer sur l’aire de repos. La portière s’ouvre, personne ne sort. Encore un peu plus tard, un conducteur bien intentionné, soupçonnant une panne et un congénère en détresse, quitte à son tour la voie rapide et rejoint le break sur l’aire désertée. L’homme disparaît d’une manière que je n’évoquerai pas ici, et il sera suivi par d’autres personnes, toutes bien intentionnées elles aussi. Une histoire simple, courte, à la limite de la parodie même, surtout le final. Une petite nouvelle sympa donc, mais pas de quoi fouetter un chat.