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A review by manuphoto
L'Incal, intégrale by Mœbius, Alejandro Jodorowsky
adventurous
funny
fast-paced
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? It's complicated
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
4.25
(English below)
Une bande dessinée audacieuse au graphisme surréaliste et à grande échelle.
L’Incal marque par des idées farfelues, son humour grinçant, ses scènes d’actions explosives et son côté totalement déjanté.
Les textes de Jodorowsky sont remarquablement fluides compte tenu du contexte étrange dans lequel ils évoluent. Les dessins de Mœbius servent remarquablement bien l’histoire, notamment par des changement de d’échelle et un dynamisme absolument remarquable.
L’impact de cette œuvre sur le monde de la bande dessinée est indéniable. Il n’y a qu’à lire les Doom Patrol de Morrison pour comprendre. Sortis peu après, ils sont très inspirés de L’Incal.
Côté négatif, l’intrigue est parfois si biscornue qu’on s’y perd et les personnages, bien que clairement définis, ne sont pas attachants. Il y a donc toujours une distance entre nous et l’histoire, un manque de proximité. Ça reste néanmoins une BD très puissante, riche et que je recommande chaudement.
—
A daring comic with surreal, large-scale graphics.
L'Incal is full of wacky ideas, wry humor, explosive action scenes and total madness.
Jodorowsky's texts are remarkably fluid, given the strange context in which they evolve. Mœbius's drawings serve the story remarkably well, with changes of scale and an absolutely remarkable dynamism.
The impact of this work on the world of comics is undeniable. You only have to read Morrison's Doom Patrol to understand. Released shortly afterwards, they are very much inspired by The Incal.
On the negative side, the plot is sometimes so convoluted that you get lost in it, and the characters, though clearly defined, are not endearing. So there's always a distance between us and the story, a lack of closeness. Nonetheless, it's a very powerful, rich comic that I highly recommend.
Une bande dessinée audacieuse au graphisme surréaliste et à grande échelle.
L’Incal marque par des idées farfelues, son humour grinçant, ses scènes d’actions explosives et son côté totalement déjanté.
Les textes de Jodorowsky sont remarquablement fluides compte tenu du contexte étrange dans lequel ils évoluent. Les dessins de Mœbius servent remarquablement bien l’histoire, notamment par des changement de d’échelle et un dynamisme absolument remarquable.
L’impact de cette œuvre sur le monde de la bande dessinée est indéniable. Il n’y a qu’à lire les Doom Patrol de Morrison pour comprendre. Sortis peu après, ils sont très inspirés de L’Incal.
Côté négatif, l’intrigue est parfois si biscornue qu’on s’y perd et les personnages, bien que clairement définis, ne sont pas attachants. Il y a donc toujours une distance entre nous et l’histoire, un manque de proximité. Ça reste néanmoins une BD très puissante, riche et que je recommande chaudement.
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A daring comic with surreal, large-scale graphics.
L'Incal is full of wacky ideas, wry humor, explosive action scenes and total madness.
Jodorowsky's texts are remarkably fluid, given the strange context in which they evolve. Mœbius's drawings serve the story remarkably well, with changes of scale and an absolutely remarkable dynamism.
The impact of this work on the world of comics is undeniable. You only have to read Morrison's Doom Patrol to understand. Released shortly afterwards, they are very much inspired by The Incal.
On the negative side, the plot is sometimes so convoluted that you get lost in it, and the characters, though clearly defined, are not endearing. So there's always a distance between us and the story, a lack of closeness. Nonetheless, it's a very powerful, rich comic that I highly recommend.