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riduidel 's review for:
La mécanique du Centaure
by M. John Harrison
Ce livre nous raconte donc les aventures de Truck, pilote de vaisseau spatial, qui se trouve être au coeur des magouilles entre deux grands empires multiplanétaires, tous deux terriens, qui s’opposent sur Terre et dans l’espace pour une domination on ne peut plus virtuelle de l’espace. Truck, en tant que looser magnifique, va passer son temps à fuire, en perdant au fur et à mesure de plus en plus d’illusions, d’amis, et d’espoirs.
Attention, maintenant, aux spoilers. C’est un roman étrange, dont j’ai pensé longtemps qu’il était une sinistre bouse pour penser maintenant qu’il s’y cache certaines perles, comme par exemple les deux empires, glorifiant d’un côté la sécurité par le pouvoir d’achat, et de l’autre un socialisme éclairé, qu’on ne peut que voir à la lumière de la guerre froide, juste après laquelle ce roman a été écrit (dans les années 70). D’autres bonnes idées concernent par exemple les ouvreurs, qui croient que Dieu est dans leur réponse, ou les vaisseaux des anarchistes, que Manchu a rendu avec une magnificience inégalable (voir la couverture). D’un autre côté, truck est un vrai looser, une espèce d’ancien junkie avec lequel on ne peut pas s’identifier, qui traîne sa carcasse pour fuir les balles à réaction des deux camps, et qui va finir par se révéler, dans une fin magnifique. Je ne saurais pourtant vous conseiller de le lire, tant l’histoire est molle, l’ambiance pourrie (à rapprocher, par exemple, du [book:festin nu] de [author:Burroughs]), et les personnages translucides. Finallement, ce livre n’est peut-être rien d’autre qu’un voyage, au sens le plus junkie du terme.
Attention, maintenant, aux spoilers. C’est un roman étrange, dont j’ai pensé longtemps qu’il était une sinistre bouse pour penser maintenant qu’il s’y cache certaines perles, comme par exemple les deux empires, glorifiant d’un côté la sécurité par le pouvoir d’achat, et de l’autre un socialisme éclairé, qu’on ne peut que voir à la lumière de la guerre froide, juste après laquelle ce roman a été écrit (dans les années 70). D’autres bonnes idées concernent par exemple les ouvreurs, qui croient que Dieu est dans leur réponse, ou les vaisseaux des anarchistes, que Manchu a rendu avec une magnificience inégalable (voir la couverture). D’un autre côté, truck est un vrai looser, une espèce d’ancien junkie avec lequel on ne peut pas s’identifier, qui traîne sa carcasse pour fuir les balles à réaction des deux camps, et qui va finir par se révéler, dans une fin magnifique. Je ne saurais pourtant vous conseiller de le lire, tant l’histoire est molle, l’ambiance pourrie (à rapprocher, par exemple, du [book:festin nu] de [author:Burroughs]), et les personnages translucides. Finallement, ce livre n’est peut-être rien d’autre qu’un voyage, au sens le plus junkie du terme.