A review by pascalthehoff
La Nuit des temps by René Barjavel

3.0

Ceci a été seulement le second roman, j'ai lu entièrement en français, donc, cela pourrait se refléter dans ce texte. Cela dit, ce roman est un bon point de départ pour se lancer dans les livres français en tant qu'apprenant intermédiaire.

La nuit des temps est, sans aucun doute, un enfant du sommet de l'anxiété de la guerre froide. La façon dont il essaie de faire les deux côtés collaborer, pour une plus grande cause, montre comme les valeurs personnelles individuelles s'opposent à positions idéologiques ou nationalistes.

Toute la chronologie des progéniteurs (dont je ne pensais pas qu'elle serait aussi étendue) est au fond une parabole pour l'anxiété atomique - en plus des concepts utopiques qui ressembler à une monde dans lequel le socialisme a été bien fait. (Et aussi des anecdotes sur l'histoire ici et là, comme les Noirs originaires de Mars - yikes!)

S'il y a un autre thème unifiant, c'est celui des nombreuses parties qui essaient de faire ce qui est juste, mais qui cédent à leurs pulsions et besoins subjectives : Les pays qui pensent que seulement eux peuvent gérer la situation, le savant qui s'attache trop à son objet scientifique (peut-être un peu trop vite pour être crédible), et le "objet" scientifique lui-même qui a son propre libre arbitre.

L'aspect le plus cruel du roman, et ce qui me frappe le plus, est le peu de respect véritable que notre société porte à l'ancienne civilisation. Les décideurs du 20e siècle reconnaissent que la connaissance de cette ancienne culture pourrait être extrêmement précieuse. Mais c'est cette implication d'une valeur quantifiable qui contamine toute la cause.

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This has been only the second novel I’ve ever read entirely in French and this might reflect in this review. That being said - this is a great one to get into French books as an intermediate learner!

La nuit de temps is an unmistakable child of the pinnacle of cold war anxiety. The way it tries to make both sides work together, for a greater cause, shows how ideological and nationalistic positions clash with individual personal values.

The entire progenitor timeline (which I didn’t expect to be so overly extensive) is basically a parabola for atomic age anxiety - built on top of utopian concepts that resemble a world where socialism has been done right. (And also the awkward lore anecdote here and there like Black people originating from Mars - yikes!)

If there is another unifying theme, it is the many different parties trying to do the right thing, but then giving in to their subjective urges: Countries thinking only they could handle the situation, a scientist getting too attached to his object (maybe a bit too fast to be believable), and the scientific “object” itself having its own free will.

The bitterest aspect of the novel, and what really struck me the most, is how little genuine respect our society has for the old civilization. 20th century decision makers acknowledge that insights into this old culture might be priceless. But it is that implication of quantifiable value that taints the entire cause.