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A review by leasaurusrex
Ma très chère grande sœur by Gong Jiyoung
3.0
J'ai un peu de mal à juger cette courte autobiographie, je l'avoue.
La plume de Gong Ji-young me ravit, comme dans Nos Jours Heureux et le travail de traduction est, une fois de plus, formidable.
La lecture en était d'autant plus intéressante après la mise en contexte apportée par celle de Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-joo : j'ai eu l'impression d'avoir accès à un autre niveau de compréhension. (même si Ma très chère grande soeur se déroule dans les années 60)
L'histoire, quant à elle est un peu déroutante. Il y a quelque chose de beau et de tragique à lire ces souvenirs d'une Jiyoung très jeune (il m'a fallu faire preuve de suspension d'incrédulité : j'ai été déroutée de lire des souvenirs aussi précis et une compréhension du monde aussi fine de la part d'une enfant de quatre ans...), de la manière dont elle parle de cette grande soeur, avec nostalgie, amour, douceur...
Mais l'amertume vient teinter le récit à plusieurs reprises, et m'empêche de l'apprécier tout à fait. Pourtant, rien de plus que des réactions assez humaines, finalement. C'est peut-être ça qui est le plus dur à lire, au final.
La plume de Gong Ji-young me ravit, comme dans Nos Jours Heureux et le travail de traduction est, une fois de plus, formidable.
La lecture en était d'autant plus intéressante après la mise en contexte apportée par celle de Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-joo : j'ai eu l'impression d'avoir accès à un autre niveau de compréhension. (même si Ma très chère grande soeur se déroule dans les années 60)
L'histoire, quant à elle est un peu déroutante. Il y a quelque chose de beau et de tragique à lire ces souvenirs d'une Jiyoung très jeune (il m'a fallu faire preuve de suspension d'incrédulité : j'ai été déroutée de lire des souvenirs aussi précis et une compréhension du monde aussi fine de la part d'une enfant de quatre ans...), de la manière dont elle parle de cette grande soeur, avec nostalgie, amour, douceur...
Mais l'amertume vient teinter le récit à plusieurs reprises, et m'empêche de l'apprécier tout à fait. Pourtant, rien de plus que des réactions assez humaines, finalement. C'est peut-être ça qui est le plus dur à lire, au final.