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lecturesbuissonnieres 's review for:
Tortues à l'Infini
by John Green
Bordel.
Que dire ?
Il y a des livres qui n'ont l'air de rien, juste d'un gros coup de pub d'un auteur à succès, mais qui vous bouleversent au plus profond de vous même. Tortues à l'infini a été pour moi ce genre de livre.
Je comprends qu'il ne puisse pas plaire à tous. Que l'absence de véritable enquête, etc., puisse gêner certains, surtout si attirés par cette partie du résumé. Je peux même comprendre que les réflexions philosophiques en carton d'ados de 16 ans aient pu avoir comme effet secondaire de ne pas aimer ce livre.
Ce n'a pas été mon cas. J'en ai aimé chaque mot, chaque phrase. Je les ai aimés aussi fort que je les ai détestés.
John Green est un auteur remarquable. N'ouvrez pas ce livre si vous voulez ne rien ressentir, si vous ne voulez pas sentir votre cœur tambouriner dans votre poitrine, vos mains devenir moites, les symptômes de la crise d'angoisse approcher.
J'ai été Aza. A chaque fois que j'ouvrais ce livre, j'étais elle, j'étais dans l'immense bordel qu'était sa tête. Et si ça ce n'est pas avoir du talent, si ça ce n'est pas ce que fait d'un livre un bon livre, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
Il est clair que cette histoire fait aussi résonance avec mon histoire personnelle. Ce point est clairement un vecteur de mon attachement pour ce bouquin. Je me suis retrouvée face à moi même de la manière la plus dérangeante qui soit.
Lire la façon dont votre cerveau peut soudain devenir votre pire ennemi fait peur, surtout quand vous l'avez vécu. C'est terrifiant. Pourtant, c'est essentiel.
Je ne pourrais que vous recommander de laisser une chance à cette histoire. Elle en vaut la peine.
Que dire ?
Il y a des livres qui n'ont l'air de rien, juste d'un gros coup de pub d'un auteur à succès, mais qui vous bouleversent au plus profond de vous même. Tortues à l'infini a été pour moi ce genre de livre.
Je comprends qu'il ne puisse pas plaire à tous. Que l'absence de véritable enquête, etc., puisse gêner certains, surtout si attirés par cette partie du résumé. Je peux même comprendre que les réflexions philosophiques en carton d'ados de 16 ans aient pu avoir comme effet secondaire de ne pas aimer ce livre.
Ce n'a pas été mon cas. J'en ai aimé chaque mot, chaque phrase. Je les ai aimés aussi fort que je les ai détestés.
John Green est un auteur remarquable. N'ouvrez pas ce livre si vous voulez ne rien ressentir, si vous ne voulez pas sentir votre cœur tambouriner dans votre poitrine, vos mains devenir moites, les symptômes de la crise d'angoisse approcher.
J'ai été Aza. A chaque fois que j'ouvrais ce livre, j'étais elle, j'étais dans l'immense bordel qu'était sa tête. Et si ça ce n'est pas avoir du talent, si ça ce n'est pas ce que fait d'un livre un bon livre, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
Il est clair que cette histoire fait aussi résonance avec mon histoire personnelle. Ce point est clairement un vecteur de mon attachement pour ce bouquin. Je me suis retrouvée face à moi même de la manière la plus dérangeante qui soit.
Lire la façon dont votre cerveau peut soudain devenir votre pire ennemi fait peur, surtout quand vous l'avez vécu. C'est terrifiant. Pourtant, c'est essentiel.
Je ne pourrais que vous recommander de laisser une chance à cette histoire. Elle en vaut la peine.