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mathilde_mj 's review for:
The Road: a Graphic Novel Adaptation
by Manu Larcenet
Je ne sais pas comment noter ce livre, parce que le travail graphique est incroyable, mais l'histoire est horrifiante.
Je n'ai rien contre le post-apocalyptique, mais je n'ai jamais lu une histoire aussi dénuée d'espoir. Alors ok, on sent qu'on est censés trouver ça et le peu d'humanité qu'il reste sur Terre dans l'enfant, qui est encore capable de gentillesse dans le monde le plus cruel qui soit - mais ce n'est pas assez pour moi, et ça ne justifie pas de s'infliger le reste du propos. Il y a des cases que j'effacerais de ma mémoire si je pouvais ; ceci dit, ça démontre parfaitement le comportement du père qui veut protéger son fils de toutes les horreurs qui se trouvent sur leur route en lui disant qu'une fois que ce sera dans sa tête, ça n'en sortira jamais. J'aurais préféré que ça n'entre pas dans la mienne, du coup.
Le style de Larcenet est très beau et très adapté au récit. Les atmosphères sont très bien retranscrites (les scènes de neige sont incroyables), certains détails sont à la limite d'un hyperréalisme impressionnant (la représentation de la balle restant dans le revolver, les ressources trouvées dans l'abri), chaque case mériterait qu'on s'y arrête pendant dix minutes.
Mais clairement, ce n'est pas une histoire pour les gens sensibles ou qui se battent pour garder de l'optimisme en 2025 - ce n'est déjà pas une tâche facile, y a-t-il vraiment besoin de la compliquer ? Une très belle adaptation, mais ça me semble complètement dingue qu'on puisse volontairement passer des mois à illustrer un récit aussi sombre.
Je n'ai rien contre le post-apocalyptique, mais je n'ai jamais lu une histoire aussi dénuée d'espoir. Alors ok, on sent qu'on est censés trouver ça et le peu d'humanité qu'il reste sur Terre dans l'enfant, qui est encore capable de gentillesse dans le monde le plus cruel qui soit - mais ce n'est pas assez pour moi, et ça ne justifie pas de s'infliger le reste du propos. Il y a des cases que j'effacerais de ma mémoire si je pouvais ; ceci dit, ça démontre parfaitement le comportement du père qui veut protéger son fils de toutes les horreurs qui se trouvent sur leur route en lui disant qu'une fois que ce sera dans sa tête, ça n'en sortira jamais. J'aurais préféré que ça n'entre pas dans la mienne, du coup.
Le style de Larcenet est très beau et très adapté au récit. Les atmosphères sont très bien retranscrites (les scènes de neige sont incroyables), certains détails sont à la limite d'un hyperréalisme impressionnant (la représentation de la balle restant dans le revolver, les ressources trouvées dans l'abri), chaque case mériterait qu'on s'y arrête pendant dix minutes.
Mais clairement, ce n'est pas une histoire pour les gens sensibles ou qui se battent pour garder de l'optimisme en 2025 - ce n'est déjà pas une tâche facile, y a-t-il vraiment besoin de la compliquer ? Une très belle adaptation, mais ça me semble complètement dingue qu'on puisse volontairement passer des mois à illustrer un récit aussi sombre.