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4,8⭐️ C’est un livre vraiment important. À lire absolument.
C’est d’abord une histoire d’amour digne d’une comédie romantique pour les ados. C’est aussi l’histoire d’amour d’un peuple pour la nature. Grâce au récit, on voyage au coeur du territoire québécois, et on le découvre enfin.
On découvre aussi une autre manière de vivre, beaucoup plus proche de cette nature, extrêmement différente de la nôtre.
On est charmés, et ça devient plus bouleversant à chaque page de savoir à quel point l’histoire finit mal.
Ça suscite forcément un nouveau chapitre de remise en question sur notre mode de vie et sur les conséquences qu’il a sur les autres et l’environnement.
Pendant ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver que c’était très (trop?) romantique comme portrait. Accoucher dans le bois, perdre un bébé, manquer de nourriture, avoir froid, très froid, être confiné des jours dans une tente pendant une tempête, voir sa belle-soeur devenir veuve avec 5 enfants, marcher, marcher, marcher, ramer, ramer, en étant complètement exposé aux aléas d’une nature sauvage et pas toujours clémente… J’ai été surprise que tout cela soit vécu par l’héroïne sans que la peur et l’apitoiement ne fassent vraiment partie du portrait. Et je me demande: est-ce que l’auteur a été un brin jovialiste dans son interprétation du vécu de son arrière-grand-mère (possiblement justement susciter l’inspiration, l’émerveillement, et la remise en question chez les blancs que nous sommes?) ou est-ce plutôt qu’il y a peu de place pour la peur et l’apitoiement dans la vision du monde inspirée par les cycles de la nature développée par les Innus depuis des siècles? J’aime croire que c’est le deuxième choix, et ça rend le livre encore plus important.
C’est d’abord une histoire d’amour digne d’une comédie romantique pour les ados. C’est aussi l’histoire d’amour d’un peuple pour la nature. Grâce au récit, on voyage au coeur du territoire québécois, et on le découvre enfin.
On découvre aussi une autre manière de vivre, beaucoup plus proche de cette nature, extrêmement différente de la nôtre.
On est charmés, et ça devient plus bouleversant à chaque page de savoir à quel point l’histoire finit mal.
Ça suscite forcément un nouveau chapitre de remise en question sur notre mode de vie et sur les conséquences qu’il a sur les autres et l’environnement.
Pendant ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver que c’était très (trop?) romantique comme portrait. Accoucher dans le bois, perdre un bébé, manquer de nourriture, avoir froid, très froid, être confiné des jours dans une tente pendant une tempête, voir sa belle-soeur devenir veuve avec 5 enfants, marcher, marcher, marcher, ramer, ramer, en étant complètement exposé aux aléas d’une nature sauvage et pas toujours clémente… J’ai été surprise que tout cela soit vécu par l’héroïne sans que la peur et l’apitoiement ne fassent vraiment partie du portrait. Et je me demande: est-ce que l’auteur a été un brin jovialiste dans son interprétation du vécu de son arrière-grand-mère (possiblement justement susciter l’inspiration, l’émerveillement, et la remise en question chez les blancs que nous sommes?) ou est-ce plutôt qu’il y a peu de place pour la peur et l’apitoiement dans la vision du monde inspirée par les cycles de la nature développée par les Innus depuis des siècles? J’aime croire que c’est le deuxième choix, et ça rend le livre encore plus important.