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A review by zaza_bdp
A la recherche de l'homme idéal by Stephanie Bond
2.0
"A la recherche de l'homme idéal" est un roman léger comme une bulle de savon, où les situations frôlent l'absurde à plus d'une reprise. La ville en chantier de Sweetness est comme hors du temps, on pourrait se croire au 19ème siècle si les moyens de communication modernes n'étaient pas mentionnés. La traduction, très désuète à mon goût, vient renforcer cette impression (d’ailleurs il y a quelques incohérences dans les tutoiements/vouvoiements entre Nikki et Rachel (une des femmes ayant répondu à l’annonce) qui m’ont déconcerté).
La première moitié du roman est souvent drôle, que ce soit les échanges acérés entre Porter et Nikki ou le choc des cultures entre l’univers exclusivement masculin de Sweetness et le convoi de femmes venus s’y installer.
Porter est homme insouciant au premier abord, toujours prêt à plaisanter et doté d’un capital charme qu’il ne se retient pas d’utiliser, mais on s’aperçoit ensuite qu’il est profondément attaché sa ville et à ce projet fou que ses frères et lui ont conçus. Et si Porter sait charmer les femmes, il murmure également à l’oreille des oiseaux, et des biches !
Heureusement pour elle, Nikki a une personnalité suffisamment forte pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, et elle n’a pas sa langue dans sa poche. Cependant j’ai trouvé que l’auteur avait vraiment « chargé la mule » avec elle (ses déboires sentimentaux, sa situation familiale, son physique ingrat ...), ce qui nuit à la crédibilité du livre, au demeurant déjà bien ébranlée par le lieu où se déroule les évènements, tout comme les évènements eux-mêmes.
Comme souvent dans les « Prelud », la romance à proprement parler n’est pas le point sur lequel on se focalise le plus. Les choses sont longues à se mettre en place entre Porter et Nikki, ce qui rend presque incongrue et peu crédible leur soudaine explosion de passion.
Les amatrices de romances douces et lentes seront sans doute comblées par ce livre charmant, qui laisse un peu rêveuse au vu de ce projet utopique de ville écolo et de tous ces mâles rustiques qui préfèrent utiliser du lard pour soigner un ongle incarné, ou du miel pour faire cicatriser une vilaine entaille.
J’ai passé un moment divertissant, reposant et dépaysant, même si pour moi la passion n’était pas au rendez-vous.
La première moitié du roman est souvent drôle, que ce soit les échanges acérés entre Porter et Nikki ou le choc des cultures entre l’univers exclusivement masculin de Sweetness et le convoi de femmes venus s’y installer.
Porter est homme insouciant au premier abord, toujours prêt à plaisanter et doté d’un capital charme qu’il ne se retient pas d’utiliser, mais on s’aperçoit ensuite qu’il est profondément attaché sa ville et à ce projet fou que ses frères et lui ont conçus. Et si Porter sait charmer les femmes, il murmure également à l’oreille des oiseaux, et des biches !
Heureusement pour elle, Nikki a une personnalité suffisamment forte pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, et elle n’a pas sa langue dans sa poche. Cependant j’ai trouvé que l’auteur avait vraiment « chargé la mule » avec elle (ses déboires sentimentaux, sa situation familiale, son physique ingrat ...), ce qui nuit à la crédibilité du livre, au demeurant déjà bien ébranlée par le lieu où se déroule les évènements, tout comme les évènements eux-mêmes.
Comme souvent dans les « Prelud », la romance à proprement parler n’est pas le point sur lequel on se focalise le plus. Les choses sont longues à se mettre en place entre Porter et Nikki, ce qui rend presque incongrue et peu crédible leur soudaine explosion de passion.
Les amatrices de romances douces et lentes seront sans doute comblées par ce livre charmant, qui laisse un peu rêveuse au vu de ce projet utopique de ville écolo et de tous ces mâles rustiques qui préfèrent utiliser du lard pour soigner un ongle incarné, ou du miel pour faire cicatriser une vilaine entaille.
J’ai passé un moment divertissant, reposant et dépaysant, même si pour moi la passion n’était pas au rendez-vous.