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A review by silee
Trois étoiles et un meurtre by Peter May
1.0
J'ai été si déçue par ce Peter May! J'avais adoré aussi bien sa trilogie de Lewis que sa série chinoise, mais ce livre-là n'était pas à la même hauteur. L'enquête semble convenue, et le motif du coupable ridicule. Les personnages sont stéréotypés, et surtout Peter May m'a paru bien misogyne tout au long du roman!
La description de Dominique, femme seule et jeune facilement séduite par un Enzo beaucoup plus vieux, était à elle seule très dérangeante. Les remarques constantes d'Enzo sur le célibat de Dominique au début de leur relation n'auraient pas manqué de froisser toute personne (le célibat de Guy n'est pas mentionné, ou tout du moins pas vu comme u problème évidemment). Mais Dominique s'en accommode, ainsi qu'à la façon dont Enzo, ce héros dont la réputation est si grande, la rabaisse. Elle en vient par exemple à s'excuser de ses origines campagnardes, et se retrouve à gérer tous les soucis qu'Enzo fait naitre au cours de son enquête dans sa carrière en le rabrouant à peine. Je pourrais continuer longtemps, mais l'écriture de Dominique et d'Enzo est problématique du début à la fin : l'idée est qu'Enzo vient la sauver de sa solitude et son célibat. Un bon exemple de misogynie. Et ici et là, je n'ai pu m'empêcher de relever certaines phrases "Les femmes ont un instinct pour ces choses-là" parce que sa fille a deviné qu'il couchait avec Dominique ; sa fille qui ne s'est sentie "accomplie" qu'au moment où elle a pu de nouveau le serrer dans ses bras. Bref, ce roman a été une déception pour moi, l'enquête et le dénouement étant de plus attendus et convenus.
La description de Dominique, femme seule et jeune facilement séduite par un Enzo beaucoup plus vieux, était à elle seule très dérangeante. Les remarques constantes d'Enzo sur le célibat de Dominique au début de leur relation n'auraient pas manqué de froisser toute personne (le célibat de Guy n'est pas mentionné, ou tout du moins pas vu comme u problème évidemment). Mais Dominique s'en accommode, ainsi qu'à la façon dont Enzo, ce héros dont la réputation est si grande, la rabaisse. Elle en vient par exemple à s'excuser de ses origines campagnardes, et se retrouve à gérer tous les soucis qu'Enzo fait naitre au cours de son enquête dans sa carrière en le rabrouant à peine. Je pourrais continuer longtemps, mais l'écriture de Dominique et d'Enzo est problématique du début à la fin : l'idée est qu'Enzo vient la sauver de sa solitude et son célibat. Un bon exemple de misogynie. Et ici et là, je n'ai pu m'empêcher de relever certaines phrases "Les femmes ont un instinct pour ces choses-là" parce que sa fille a deviné qu'il couchait avec Dominique ; sa fille qui ne s'est sentie "accomplie" qu'au moment où elle a pu de nouveau le serrer dans ses bras. Bref, ce roman a été une déception pour moi, l'enquête et le dénouement étant de plus attendus et convenus.