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the_bookish_chimera 's review for:
Une fenêtre sur les ténèbres
by Rachel Gillig
adventurous
challenging
dark
inspiring
mysterious
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
“Rien n’est gratuit. Rien n’est sans peine. La magie est amour, mais elle est aussi haine. La magie a un prix. Qui la trouve, qui s’aliène.”
J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier opus de la duologie du Roi Berger. L’ambiance est poisseuse, brumeuse, gothique et nous enveloppe dès les premières pages, nous noie sans jamais nous lâcher. La prose est fluide et immersive, la plume riche, les pages se tournent toutes seules alors que le monde se dévoile au lecteur.
Outre cette ambiance totalement enveloppante, le système magique est ce qui m’a le plus plu dans cette histoire. La seule magie légale est celle des cartes, mais elles ne sont accessibles qu’à de très rares privilégiés –et donc source d’immenses convoitises– qui s’en servent donc pour asseoir et augmenter leur pouvoir sur les moins favorisés. Les infectés par la magie, eux, sont condamnés à m*rt. Rien que ce postulat est extrêmement intéressant. Mais nous rencontrons vite des rescapés et comprenons que pour eux, outre le fait de devoir se terrer dans une certaine clandestinité pour fuir persécutions et Inquisition, le prix de la magie est encore plus élevé, bien plus que ses avantages. C’est ce déséquilibre que j’ai trouvé captivant, la magie étant traditionnellement bien plus une aide qu’une malédiction. Leur envie de révolution devient donc la nôtre dans ce monde où tout peut basculer en un instant…
Mais une fenêtre sur les ténèbres est aussi l’histoire de ses personnages. Tout comme le jeu de cartes, ils sont tous l’expression d’un symbolisme particulier, qu’ils vont parfois dépasser pour mieux nous surprendre.
Elspeth est particulièrement intéressante, sa dichotomie la parfaite métaphore de ces voix qui nous hantent, nous poussent à douter de nous même ou, au contraire, nous dépassent. J’ai vraiment aimé cette dualité entre la jeune fille “policée” et le monstre. Parachutée au milieux de complots politiques qu’elle ne soupçonnait pas, manipulée, elle réagit bien plus souvent qu’elle ne réfléchit, faute de temps.
Et la fin… OMG la fin… vivement la suite car en plus d’être un parfait cliffhanger, cette fin ouvre la porte à un tome 2 miroir de son prédécesseur…
Merci aux éditions PAL pour l’envoi de ce SP. Je laisse mon avis volontairement
J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier opus de la duologie du Roi Berger. L’ambiance est poisseuse, brumeuse, gothique et nous enveloppe dès les premières pages, nous noie sans jamais nous lâcher. La prose est fluide et immersive, la plume riche, les pages se tournent toutes seules alors que le monde se dévoile au lecteur.
Outre cette ambiance totalement enveloppante, le système magique est ce qui m’a le plus plu dans cette histoire. La seule magie légale est celle des cartes, mais elles ne sont accessibles qu’à de très rares privilégiés –et donc source d’immenses convoitises– qui s’en servent donc pour asseoir et augmenter leur pouvoir sur les moins favorisés. Les infectés par la magie, eux, sont condamnés à m*rt. Rien que ce postulat est extrêmement intéressant. Mais nous rencontrons vite des rescapés et comprenons que pour eux, outre le fait de devoir se terrer dans une certaine clandestinité pour fuir persécutions et Inquisition, le prix de la magie est encore plus élevé, bien plus que ses avantages. C’est ce déséquilibre que j’ai trouvé captivant, la magie étant traditionnellement bien plus une aide qu’une malédiction. Leur envie de révolution devient donc la nôtre dans ce monde où tout peut basculer en un instant…
Mais une fenêtre sur les ténèbres est aussi l’histoire de ses personnages. Tout comme le jeu de cartes, ils sont tous l’expression d’un symbolisme particulier, qu’ils vont parfois dépasser pour mieux nous surprendre.
Elspeth est particulièrement intéressante, sa dichotomie la parfaite métaphore de ces voix qui nous hantent, nous poussent à douter de nous même ou, au contraire, nous dépassent. J’ai vraiment aimé cette dualité entre la jeune fille “policée” et le monstre. Parachutée au milieux de complots politiques qu’elle ne soupçonnait pas, manipulée, elle réagit bien plus souvent qu’elle ne réfléchit, faute de temps.
Et la fin… OMG la fin… vivement la suite car en plus d’être un parfait cliffhanger, cette fin ouvre la porte à un tome 2 miroir de son prédécesseur…
Merci aux éditions PAL pour l’envoi de ce SP. Je laisse mon avis volontairement