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A review by mizlitterature
Royal by Jean-Philippe Baril Guérard
5.0
Les meilleures notes. Longtemps l’unique ambition de ma vie. Petite, j’étais déjà une grande lectrice. Plus ma scolarité avançait, plus je lisais des récits épiques, des histoires d’amour compliquées, des aventures folles, dans lesquels les personnages mis en scène devaient vaincre des monstres mythiques, mettre de puissants vilains hors d’état de nuire ou déconstruire une société dystopique, prouvant ainsi encore et toujours leur courage et leur grande force morale. Et plus je me demandais pourquoi on ne nous donnait tout simplement pas à lire un récit où la quête principale serait d’obtenir les meilleures notes possibles. Sans farce. Je me disais que c’était la quête la plus réaliste du monde, celle à laquelle il serait le plus facile de s’identifier. Celle qui nous attendait tous dès qu’on refermerait le livre. Parce que n’est-ce pas tout ce qui nous sépare des aventures et des grandes quêtes, le fait que nous passons douze ans ferme dans le système scolaire, avec augmentation de peine pour bon comportement? (Ok, ça et le fait de ne pas être orphelin.) Et quand je suis tombée sur Royal de Jean-Philippe Baril Guérard la première fois, au dernier Salon du livre de Montréal, j’ai su que j’avais trouvé quelque chose de rare, quelque chose que j’attendais depuis longtemps. Je l’avais lu d’un trait quelques jours plus tard, mais j’étais tellement abasourdie par cette lecture que je n’avais pas rédigé de critique sur Goodreads. Je m’étais promis de le relire au mois de septembre, pour la rentrée des classes. Et c’est drôle, il y a un véritable engouement pour ce livre sur les réseaux sociaux ces temps-ci. Comme quoi, le GPA, ça affecte tout le monde.
Royal, c'est mon roman go-to pour la rentrée scolaire. Je veux toujours me replonger dans la vie académique, essayer de comprendre pourquoi ça ne me fait rien, d'un automne à l'autre, de ne pas retourner à l’université. Et l’anxiété de performance, même si elle n’était pas aussi forte chez moi que chez le narrateur, même si l’école ne m’a jamais sérieusement donné envie de me tuer, joue un grand rôle dans l’espèce de distance que j’ai aujourd’hui avec ses bancs. J’en conserve de merveilleux souvenirs, mais je vais m’arranger pour que ça reste ainsi.
Je veux lire le billet de blogue entier!
Royal, c'est mon roman go-to pour la rentrée scolaire. Je veux toujours me replonger dans la vie académique, essayer de comprendre pourquoi ça ne me fait rien, d'un automne à l'autre, de ne pas retourner à l’université. Et l’anxiété de performance, même si elle n’était pas aussi forte chez moi que chez le narrateur, même si l’école ne m’a jamais sérieusement donné envie de me tuer, joue un grand rôle dans l’espèce de distance que j’ai aujourd’hui avec ses bancs. J’en conserve de merveilleux souvenirs, mais je vais m’arranger pour que ça reste ainsi.
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