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noemiejcrowley 's review for:

A Deadly Education by Naomi Novik
3.0

Avant d’attaquer la critique : l’autrice s’est excusée auprès de sa communauté pour les propos « racistes » du livre (un passage sur les dreadlocks a même été retiré de la version que j’ai lu), et outre ce fameux passage que j’ai lu après coup, je n’ai pas eu de problème avec l’écriture du livre, dans la mesure où la protagoniste déteste tout le monde dans tous les cas.
 
Vous ai-je déjà parlé de mon profond manque d’intérêt pour Harry Potter ? C’est chose faite, et ce dit manque d’intérêt a fait que j’ai repoussé la lecture de A Deadly Education pendant un bail. Ca, et le fait que je n’aime pas la littérature YA. Et puis, je trouvais la couverture sympa (on ne se refait pas), et la perspective d’avoir ENFIN un monde de sorcier un peu plus plausible me tentait bien. Pour quel résultat ?

Galadrier Higgins est une jeune femme étudiante à la Scholomance, l’école de sorcellerie. Sauf que cette école n’est pas Hogwarts, et que celle-ci a pour but de butter le maximum d’élèves. Monstres magiques, escaliers meurtriers, élèves déjà tombés du côté obscur, alliances entre élèves appartenant à des confréries, tout est fait pour rendre l’éducation des jeunes sorciers difficiles. Ca, plus le fait que les « mondains » (les humains non magiques) ne croient tout simplement pas à la magie, et vous avez ENFIN un worldbuilding magique qui est un peu plus réaliste. Je veux dire, EVIDEMMENT qu’une école magique, si elle existait, ne serait pas toute mignonne toute douce comme Hogwarts. EVIDEMMENT que la vie des sorciers serait complexe, EVIDEMMENT que la magie attire la magie -bonne ou mauvaise. Alors, soyons d’accord, ce n’est pas de la grande littérature – Galadriel (El, de son surnom), est hyper badass (ce qui est expliqué, et plutôt une mauvaise chose dans l’histoire, mais quand même), elle a un intérêt amoureux débile, et même si elle se comporte comme une malotrue, a quand même des potos. Oui, ça reste ado, mais c’est un vrai vent de fraicheur, je trouve. C’est simple, efficace, direct, ça se lit comme du petit lait d’amande. C’est parfois maladroit dans l’écriture, mais pour du YA dans une école magique, j’y ai personnellement passé un bien meilleur moment qu’avec Harry Potter.