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mmlemonade 's review for:
Incendies
by Wajdi Mouawad
Je l’ai dévoré en une seule journée. Première partie le matin dans le métro vers le boulot. Deuxième partie sur l’heure du midi puis partie finale en soirée après mon souper.
Des airs de fable, de tragédie grecque dans des décors québécois et libanais.
J’ai fini le livre avec le cœur gros. C’est si bien écrit en plus, si poétique:
«L’enfance est un couteau que l'on vient de me planter dans la gorge. À jamais j'aurais dans la bouche le goût de ton propre sang.»
«Le temps est une poule à qui on a tranché la tête, le temps court comme un fou, à droite à gauche, et de son cou décapité, le sang nous inonde et nous noie.»
«Enterrez-moi toute nue. Enterrez moi sans cercueil, sans habit, sans écorce, sans prière et le visage tournée vers le sol. Déposez-moi au fond d’un trou, face première contre le monde.»
Ce devrait être un classique de la littérature québécoise, ce devrait être lecture obligatoire au cégep. J’ai envie de lire plus de Wajdi Mouawad dorénavant.
Des airs de fable, de tragédie grecque dans des décors québécois et libanais.
J’ai fini le livre avec le cœur gros. C’est si bien écrit en plus, si poétique:
«L’enfance est un couteau que l'on vient de me planter dans la gorge. À jamais j'aurais dans la bouche le goût de ton propre sang.»
«Le temps est une poule à qui on a tranché la tête, le temps court comme un fou, à droite à gauche, et de son cou décapité, le sang nous inonde et nous noie.»
«Enterrez-moi toute nue. Enterrez moi sans cercueil, sans habit, sans écorce, sans prière et le visage tournée vers le sol. Déposez-moi au fond d’un trou, face première contre le monde.»
Ce devrait être un classique de la littérature québécoise, ce devrait être lecture obligatoire au cégep. J’ai envie de lire plus de Wajdi Mouawad dorénavant.