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A review by elemandoline
Les Ombres filantes by Christian Guay-Poliquin
5.0
Chaque fois que je lis ou relis un roman de Christian Guay-Poliquin, je suis fascinée par l'efficacité de son écriture. Les phrases n'ont pas toujours besoin d'être compliquées, sinueuses et interminables pour avoir un effet sur la personne lectrice. Ce roman en est la preuve. Il est rempli de phrases courtes et simples qui vont droit au coeur.
Les ombres filantes, c'est un récit de survie. De survie en forêt, où chaque pas compte, où chaque geste peut être l'étincelle qui met feu à la forêt entière. Ainsi, tout est pensé, méthodique, chaque geste est pensé pour être le plus efficace possible.
On ne retrouve pas dans ce roman l'angoisse propre à plusieurs romans survivalistes post-apocalyptiques. Le lien se fait facilement avec [b:The Road|6288|The Road|Cormac McCarthy|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1600241424l/6288._SY75_.jpg|3355573] de McCarthy, à cause du duo "père-fils" (appelons-le ainsi). Les deux personnages comptent sur l'un l'autre, ont besoin de cette complicité pour survivre. Les rencontres sont aussi périlleuses, on se méfie des autres, mais il y a aussi cet esprit de communauté. Il y a une dimension étrangement optimiste aux Ombres filantes. On ne manque de rien et on savoure ce fait.
Ce roman est une incursion subtile dans la psychologie des personnages. On rencontre tour à tour le naïf, l'optimiste, le profiteur, l'illuminé, le pragmatique. Les lectrices et lecteurs sont poussés à réfléchir sur la psychologie des chacun des personnages, guidé.e.s par la poésie de l'écriture de Christian Guay-Poliquin. Des parts du récit restent délicieusement dans l'ombre et rendront une relecture agréable et pleine de nouvelles réflexions.
Les ombres filantes, c'est un récit de survie. De survie en forêt, où chaque pas compte, où chaque geste peut être l'étincelle qui met feu à la forêt entière. Ainsi, tout est pensé, méthodique, chaque geste est pensé pour être le plus efficace possible.
On ne retrouve pas dans ce roman l'angoisse propre à plusieurs romans survivalistes post-apocalyptiques. Le lien se fait facilement avec [b:The Road|6288|The Road|Cormac McCarthy|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1600241424l/6288._SY75_.jpg|3355573] de McCarthy, à cause du duo "père-fils" (appelons-le ainsi). Les deux personnages comptent sur l'un l'autre, ont besoin de cette complicité pour survivre. Les rencontres sont aussi périlleuses, on se méfie des autres, mais il y a aussi cet esprit de communauté. Il y a une dimension étrangement optimiste aux Ombres filantes. On ne manque de rien et on savoure ce fait.
Ce roman est une incursion subtile dans la psychologie des personnages. On rencontre tour à tour le naïf, l'optimiste, le profiteur, l'illuminé, le pragmatique. Les lectrices et lecteurs sont poussés à réfléchir sur la psychologie des chacun des personnages, guidé.e.s par la poésie de l'écriture de Christian Guay-Poliquin. Des parts du récit restent délicieusement dans l'ombre et rendront une relecture agréable et pleine de nouvelles réflexions.