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diadorim 's review for:
L'oiseau rare
by Guadalupe Nettel
Un roman fort mais qui vacille sous le poids de son ambition et qui souffre de choix narratifs.
Le choix de l'auteure de suivre ces deux histoires en parallèle aboutit sur un très large terrain narratif avec une infinité de sujets (par exemple les maladies néo-natales, le deuil de l'enfant et son impact sur un couple, la jalousie envers une nourrice, l'oniomanie, les relations mère-fille à l'âge adulte, les violences conjugales, les traumatismes chez les jeunes enfants, le désir de maternité, l'infertilité etc.) et au lieu d'en choisir quelques un et de s'y tenir, on finit par malheureusement en explorer un si grand nombre qu'on ne les approche que de façon très superficielle, les uns après les autres, sans vraiment aboutir, et même parfois en terminant sur des conclusions bâclées et tout simplement pas à la hauteur des enjeux du sujet de départ. On en vient à se demander s'il n'aurait pas plutôt fallu deux romans, chacun centré sur une seule des deux femmes, afin qu'ils en soient plus entiers et plus authentiques.
Il est également incohérent que la narration se fasse à la première personne - du point de vue de la narratrice Laura - mais en même temps qu'elle prône une forme d'omniprésence dans la description et la compréhension des événements de la vie de son amie Alina, surtout en vue du parcours de celle-ci et de ses proches. Un autre petit détail : la métaphore du nid et des œufs sur le balcon de Laura, bien qu'assez peu présente au final, est une autre maladresse tant le choix est apparent et sans subtilité.
Les thèmes abordés sont certes durs, mais il est terriblement nécessaire de les raconter et de les partager. J'ai également apprécié que l'auteur parvienne à imprégner un sentiment d'espoir à ce roman, là où il aurait été facile de se perdre inconditionnellement dans la douleur et la fatalité.
Le choix de l'auteure de suivre ces deux histoires en parallèle aboutit sur un très large terrain narratif avec une infinité de sujets (par exemple les maladies néo-natales, le deuil de l'enfant et son impact sur un couple, la jalousie envers une nourrice, l'oniomanie, les relations mère-fille à l'âge adulte, les violences conjugales, les traumatismes chez les jeunes enfants, le désir de maternité, l'infertilité etc.) et au lieu d'en choisir quelques un et de s'y tenir, on finit par malheureusement en explorer un si grand nombre qu'on ne les approche que de façon très superficielle, les uns après les autres, sans vraiment aboutir, et même parfois en terminant sur des conclusions bâclées et tout simplement pas à la hauteur des enjeux du sujet de départ. On en vient à se demander s'il n'aurait pas plutôt fallu deux romans, chacun centré sur une seule des deux femmes, afin qu'ils en soient plus entiers et plus authentiques.
Il est également incohérent que la narration se fasse à la première personne - du point de vue de la narratrice Laura - mais en même temps qu'elle prône une forme d'omniprésence dans la description et la compréhension des événements de la vie de son amie Alina, surtout en vue du parcours de celle-ci et de ses proches. Un autre petit détail : la métaphore du nid et des œufs sur le balcon de Laura, bien qu'assez peu présente au final, est une autre maladresse tant le choix est apparent et sans subtilité.
Les thèmes abordés sont certes durs, mais il est terriblement nécessaire de les raconter et de les partager. J'ai également apprécié que l'auteur parvienne à imprégner un sentiment d'espoir à ce roman, là où il aurait été facile de se perdre inconditionnellement dans la douleur et la fatalité.