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A review by artemissia
Vespertine by Margaret Rogerson
4.0
Comment vous dire, une héroïne qui porte en prénom mon pseudo, je ne pouvais pas louper ça et en plus c’est écrit par une autrice que j’aime beaucoup : Margaret Rogerson.
Pour cette sortie, les éditions Big Bang/Castelmore nous on a gâté avec une édition reliée, simplement magnifique ! On peut dire qu’ils ont mis le paquet dessus !
Et sinon, concernant l’histoire ? Eh bien, je suis ressortie conquise malgré un début que j’ai trouvé un peu longuet et monotone. Heureusement dès qu’Artemisia se fait posséder par le revenant, et qu’elle s’enfuie, ça devient plus intéressant.
Cependant, je tiens à vous prévenir, c’est une histoire très introspective. On est beaucoup dans les émotions très sombres d’Artemisia qui n’a pas eu une vie très simple et qui a tendance à s’oublier dans tous les sens du terme (elle en fait pas mal baver à son corps). Une héroïne apathique au bord de la dépression qui se sent investie d’une mission, un peu comme Jeanne D’Arc. Même si nous sommes dans un univers imaginaire, la religion y a une place très importante, d’autant plus que notre héroïne est une nonne… forcément, l’inverse aurait été étonnant.
Nous suivons donc Artemisia dans sa quête de vérité avec le revenant qui est dans sa tête. J’ai adoré la relation qui se met en place entre eux. Un peu comme une sorte de mentor récalcitrant et son élève qui n’a aucune envie de recevoir de leçon. Si au départ ils ne se font pas confiance, ils vont devoir apprendre à compter l’un sur l’autre.
Il y a également tout un panel de personnages secondaires aussi intéressants qu’importants, comme le confesseur, Leander qui n’aura de cesse que de vouloir la capturer ou encore son amie Marguerite qui s’avère être une alliée de poids.
Bref. Vous l’avez compris, j’ai passé un très bon moment avec ce nouveau roman fantasy de Margaret Rogerson. L’univers est passionnant même si j’aurais aimé en savoir plus. Concernant Artemisia, c’est une héroïne qui sort des sentiers battus et qui peut ne pas plaire de par son caractère très sombre, limite suicidaire.
Si vous aimez les histoires plutôt lentes où la psychologie et l’introspection priment sur l’action et l’aventure alors Vespertine est fait pour vous. Dans mon cas, la sauce a bien pris ! J’adore le style de cette autrice.
Pour cette sortie, les éditions Big Bang/Castelmore nous on a gâté avec une édition reliée, simplement magnifique ! On peut dire qu’ils ont mis le paquet dessus !
Et sinon, concernant l’histoire ? Eh bien, je suis ressortie conquise malgré un début que j’ai trouvé un peu longuet et monotone. Heureusement dès qu’Artemisia se fait posséder par le revenant, et qu’elle s’enfuie, ça devient plus intéressant.
Cependant, je tiens à vous prévenir, c’est une histoire très introspective. On est beaucoup dans les émotions très sombres d’Artemisia qui n’a pas eu une vie très simple et qui a tendance à s’oublier dans tous les sens du terme (elle en fait pas mal baver à son corps). Une héroïne apathique au bord de la dépression qui se sent investie d’une mission, un peu comme Jeanne D’Arc. Même si nous sommes dans un univers imaginaire, la religion y a une place très importante, d’autant plus que notre héroïne est une nonne… forcément, l’inverse aurait été étonnant.
Nous suivons donc Artemisia dans sa quête de vérité avec le revenant qui est dans sa tête. J’ai adoré la relation qui se met en place entre eux. Un peu comme une sorte de mentor récalcitrant et son élève qui n’a aucune envie de recevoir de leçon. Si au départ ils ne se font pas confiance, ils vont devoir apprendre à compter l’un sur l’autre.
Il y a également tout un panel de personnages secondaires aussi intéressants qu’importants, comme le confesseur, Leander qui n’aura de cesse que de vouloir la capturer ou encore son amie Marguerite qui s’avère être une alliée de poids.
Bref. Vous l’avez compris, j’ai passé un très bon moment avec ce nouveau roman fantasy de Margaret Rogerson. L’univers est passionnant même si j’aurais aimé en savoir plus. Concernant Artemisia, c’est une héroïne qui sort des sentiers battus et qui peut ne pas plaire de par son caractère très sombre, limite suicidaire.
Si vous aimez les histoires plutôt lentes où la psychologie et l’introspection priment sur l’action et l’aventure alors Vespertine est fait pour vous. Dans mon cas, la sauce a bien pris ! J’adore le style de cette autrice.