Scan barcode
A review by lessidisa
Brothers by Eileen Cheng-yin Chow, Carlos Rojas, Yu Hua
4.25
Top. C'est vrai qu'au bout d'un moment on ne sait pas où va ce roman mais c'est pas grave c'est super quand même. Il y a des passages difficiles au début mais ensuite c'est un livre comique. Le personnage principal on dirait Elon Musk.
Très étrange la Chine des années 60 où on laisse les enfants se faire tabasser ?? Et quant à la révolution culturelle c'est tellement sordide que c'est à peine croyable ??? Les gens semblaient vraiment très très endoctrinés pour en arriver là. Très intéressant quand on n'y connait rien.
« Tu seras récompensé pour ta bonne action. »
« Les deux sommités littéraires du bourg des Liu se saluaient derechef par des courbettes, puis ils s'éloignaient lentement, chacun de son côté. Les masses du bourg des Liu observaient leur manège en riant : comment ces deux salopards pouvaient-ils se demander ce qu'ils avaient écrit ces derniers temps, alors qu'on les avait vus se parler une heure plus tôt, et pourquoi toutes ces courbettes ? Les anciens du bourg qui avaient vu des Japonais dans leur enfance expliquèrent aux masses que c'était la façon qu'avaient les Japonais de se saluer. Quelqu'un qui n'était pas convaincu désigna au loin les silhouettes de Liu l’Écrivain et de Zhao le Poète :
- Ce sont pourtant bien deux salopards du bourg des Liu, et pas deux salopards japonais. »
Très étrange la Chine des années 60 où on laisse les enfants se faire tabasser ?? Et quant à la révolution culturelle c'est tellement sordide que c'est à peine croyable ??? Les gens semblaient vraiment très très endoctrinés pour en arriver là. Très intéressant quand on n'y connait rien.
« Tu seras récompensé pour ta bonne action. »
« Les deux sommités littéraires du bourg des Liu se saluaient derechef par des courbettes, puis ils s'éloignaient lentement, chacun de son côté. Les masses du bourg des Liu observaient leur manège en riant : comment ces deux salopards pouvaient-ils se demander ce qu'ils avaient écrit ces derniers temps, alors qu'on les avait vus se parler une heure plus tôt, et pourquoi toutes ces courbettes ? Les anciens du bourg qui avaient vu des Japonais dans leur enfance expliquèrent aux masses que c'était la façon qu'avaient les Japonais de se saluer. Quelqu'un qui n'était pas convaincu désigna au loin les silhouettes de Liu l’Écrivain et de Zhao le Poète :
- Ce sont pourtant bien deux salopards du bourg des Liu, et pas deux salopards japonais. »