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A review by turtletime
Ne me touche pas by Tahereh Mafi
1.0
EDIT Alors que dire... tout d'abord que j'ai été tentée par les échos, qui me disaient que ce livre était poétique, fascinant, troublant. Au final 379 pages sur 379 où je me suis retrouvée avec une plume plate, sans émotions, des actions brèves racontées en actions longues et des péripéties sans intérêt. Une littérature qu'on ne peut appeler Young Adult puisque qu'elle n'est pas digne de ce nom. (ou suis-je trop vieille pour lire ce genre littéraire ?)
L'histoire est racontée sous le point de vue de Juliette, une jeune fille de dix-sept ans qui ne sait plus à quoi elle ressemble, qui ne peut toucher personne au risque de les tuer et qui ne cesse de dire qu'elle est un monstre sur deux tiers du livre. Par le plus grand des hasards, Adam, "celui qu'elle aime en secret depuis l'enfance vient partager sa cellule". Elle est plus ou moins sous l'emprise de Warner, qui est passionné par la jeune femme, par son pouvoir, par elle, bref... dès le résumé on sent un triangle amoureux qui va peser tout au long de l'histoire.
En quelques mots, Ne me touche pas n'est autre qu'un copier coller des super-héros de Marvel, les X-Men, ajouté à ça une dose d'amour niais version Twilight et un univers inutile post-apocalyptique du type Hunger Games (autant dire que si le roman se déroulait dans un champ de blé, la différence ne serait pas flagrante) et c'est ce qu'il manque dans cette histoire, de l'originalité, tout est déjà vu et on tourne en rond, tout est mou. On attend et on espère se retrouver avec des rebondissements surprenants et au final à la dernière page de l'ouvrage ma première pensée ait été de me demander s'il s'agissait d'un best seller parodique ou si l'auteure était réellement sérieuse en écrivant ceci ?
Quant à sa plume, répétitive, brève, un énorme manque de phrases complexes, très pauvre. Des phrases, des mots barrés devant apporter une touche différente de ce qu'on a vu, et pourtant reste inutile ! Ce roman n'est pas une dystopie, c'est un roman digne des éditions Harlequin avec des métaphores qui n'ont aucun sens. Du romantisme pur et dur et une parfaite berceuse pour tous les insomniaques endurcis.
Les personnages. Juliette la protagoniste est niaise, insupportable et parfaitement détestable. Elle est une pauvre victime comme toutes les pseudos histoires Young Adult avec de la niaiserie 379 pages sur 379. Le fait que l'histoire ait été racontée sous son point de vue fait qu'on peut soit l'adorer, soit la détester, hors en plus de la narration au présent je n'ai pu entrer dans le personnage, je n'ai pu ressentir ses émotions tant elles étaient fades et les descriptions pauvres. "C'est une pièce exiguë avec une cuvette de toilette, un lavabo, un miroir et une douche minuscule. J'adore l'ensemble", une des nombreuses citations dont lesquelles j'ai du relire une dizaine de fois pour être certaine d'être sûre de ce que je lisais. Une véritable Mary-Sue, désirée de tout le monde, référence à tous les ouvrages de la sorte.
Adam aurait pu être un personnage intéressant... mais non. Il est là pour être l'espoir de Juliette, le prince charmant, son Roméo qui vient la sauver dans la plus haute salle de la plus haute tour (ah comme quoi, même dans les dystopies y a des contes de fées niais...). Au début il donne un aspect sarcastique, intriguant, et puis le romantisme l'emporte à nouveau, Tahereh Mafi s'est égarée dans son écrit et dans le caractère de ses personnages qui se ressemblent tous à des différences minimes près.
Et puis Warner, l'antagoniste qu'on déteste. OUI, mais on le déteste parce qu'il est amoureux de Juliette ! Son côté méchant et son désir de tuer est super, vraiment, j'avais l'espoir qu'il soit ce personnage qui me ferait apprécier ne serait-ce qu'un peu ce roman. Et sa passion pour la jeune femme n'est autre qu'une allégorie au sado-masochisme puisque monsieur réclame de nombreuses fois à être touché. Il avait tout pour être dans la "liste" des vilains qu'on adore, à croire que Tahereh Mafi préfère écrire Juliette et les garçons dans un monde bisounours post-apocalyptique.
Pour conclure, lire du X-Men pseudo romantique avec un triangle amoureux à la Twilight, trop peu pour moi ! Je ne continuerai pas le roman et me suis forcée à le lire en raison du prix exorbitant. Ma surprise a été de retrouver Charles Xavier, et deux des Quatre Fantastiques, à la place de Marvel je n'aurais pas hésité à porter plainte pour plagiat, mais le succès et la réussite des comics étant d'innombrables fois plus hautes que Ne Me Touche Pas, qu'ils ont d'autres chats à fouetter et tant mieux pour l'auteure.
L'histoire est racontée sous le point de vue de Juliette, une jeune fille de dix-sept ans qui ne sait plus à quoi elle ressemble, qui ne peut toucher personne au risque de les tuer et qui ne cesse de dire qu'elle est un monstre sur deux tiers du livre. Par le plus grand des hasards, Adam, "celui qu'elle aime en secret depuis l'enfance vient partager sa cellule". Elle est plus ou moins sous l'emprise de Warner, qui est passionné par la jeune femme, par son pouvoir, par elle, bref... dès le résumé on sent un triangle amoureux qui va peser tout au long de l'histoire.
En quelques mots, Ne me touche pas n'est autre qu'un copier coller des super-héros de Marvel, les X-Men, ajouté à ça une dose d'amour niais version Twilight et un univers inutile post-apocalyptique du type Hunger Games (autant dire que si le roman se déroulait dans un champ de blé, la différence ne serait pas flagrante) et c'est ce qu'il manque dans cette histoire, de l'originalité, tout est déjà vu et on tourne en rond, tout est mou. On attend et on espère se retrouver avec des rebondissements surprenants et au final à la dernière page de l'ouvrage ma première pensée ait été de me demander s'il s'agissait d'un best seller parodique ou si l'auteure était réellement sérieuse en écrivant ceci ?
Quant à sa plume, répétitive, brève, un énorme manque de phrases complexes, très pauvre. Des phrases, des mots barrés devant apporter une touche différente de ce qu'on a vu, et pourtant reste inutile ! Ce roman n'est pas une dystopie, c'est un roman digne des éditions Harlequin avec des métaphores qui n'ont aucun sens. Du romantisme pur et dur et une parfaite berceuse pour tous les insomniaques endurcis.
Les personnages. Juliette la protagoniste est niaise, insupportable et parfaitement détestable. Elle est une pauvre victime comme toutes les pseudos histoires Young Adult avec de la niaiserie 379 pages sur 379. Le fait que l'histoire ait été racontée sous son point de vue fait qu'on peut soit l'adorer, soit la détester, hors en plus de la narration au présent je n'ai pu entrer dans le personnage, je n'ai pu ressentir ses émotions tant elles étaient fades et les descriptions pauvres. "C'est une pièce exiguë avec une cuvette de toilette, un lavabo, un miroir et une douche minuscule. J'adore l'ensemble", une des nombreuses citations dont lesquelles j'ai du relire une dizaine de fois pour être certaine d'être sûre de ce que je lisais. Une véritable Mary-Sue, désirée de tout le monde, référence à tous les ouvrages de la sorte.
Adam aurait pu être un personnage intéressant... mais non. Il est là pour être l'espoir de Juliette, le prince charmant, son Roméo qui vient la sauver dans la plus haute salle de la plus haute tour (ah comme quoi, même dans les dystopies y a des contes de fées niais...). Au début il donne un aspect sarcastique, intriguant, et puis le romantisme l'emporte à nouveau, Tahereh Mafi s'est égarée dans son écrit et dans le caractère de ses personnages qui se ressemblent tous à des différences minimes près.
Et puis Warner, l'antagoniste qu'on déteste. OUI, mais on le déteste parce qu'il est amoureux de Juliette ! Son côté méchant et son désir de tuer est super, vraiment, j'avais l'espoir qu'il soit ce personnage qui me ferait apprécier ne serait-ce qu'un peu ce roman. Et sa passion pour la jeune femme n'est autre qu'une allégorie au sado-masochisme puisque monsieur réclame de nombreuses fois à être touché. Il avait tout pour être dans la "liste" des vilains qu'on adore, à croire que Tahereh Mafi préfère écrire Juliette et les garçons dans un monde bisounours post-apocalyptique.
Pour conclure, lire du X-Men pseudo romantique avec un triangle amoureux à la Twilight, trop peu pour moi ! Je ne continuerai pas le roman et me suis forcée à le lire en raison du prix exorbitant. Ma surprise a été de retrouver Charles Xavier, et deux des Quatre Fantastiques, à la place de Marvel je n'aurais pas hésité à porter plainte pour plagiat, mais le succès et la réussite des comics étant d'innombrables fois plus hautes que Ne Me Touche Pas, qu'ils ont d'autres chats à fouetter et tant mieux pour l'auteure.