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coraelie 's review for:
If We Were Villains
by M.L. Rio
review du 23/10/2020
“For someone who loved words as much as I did, it was amazing how often they failed me.”
Wow, ce livre... Je ne sais pas vraiment quoi dire à l'exception que cette histoire m'a détruite avec application en mille morceaux avant de me recoller grossièrement et de m'envoyer dans le monde. Je ne m'attendais pas à autant l'aimer, j'avais même peur d'avoir affaire à une pâle copie de The Secret History.
Que nenni. L'histoire d'Oliver, étudiant en quatrième année dans une école d'art élitiste et passionné de Shakespeare, même si assez semblable à celle de Richard (ils sont tous les deux un peu à l'écart, s'estiment moins doués que leurs amis), m'a paru bien plus intrigante et j'ai réussi à m'y identifier avec plus de facilité. Oliver est ce que l'on appelle un unreliable narrator, c'est-à-dire un narrateur à qui l'on ne peut pas faire confiance, qui est passé maître dans l'art de se mentir à lui-même, donc au lecteur par extension.
J'ai bien aimé le format dont l'histoire est narrée, sous forme d'actes et de scènes. Je ne suis guère sensible aux œuvres de Shakespeare, qui n'a jamais eu de signification particulière pour moi, mais j'ai été fascinée par l'importance qu'il a dans la vie des personnages. Ces sept étudiants, ces sept acteurs, sont arrivés à un point où ils sont incapables d'être eux-mêmes sans se cacher sous le masque des personnages qu'ils incarnent sur scène. Je suis certaine qu'un grand nombre de références et d'interprétations m'ont échappées, mais ça ne m'a pas empêché d'adorer ma lecture.
L'intrigue se déroule sur deux plans temporels : d'abord en 1997, l'année des événements, et dix ans plus tard, quand Oliver sort de prison et rencontre Cosborne, le policier qui l'y a envoyé pour lui raconter ce qui s'est vraiment passé. D'ordinaire, je n'aime pas ce genre de dualités, mais Cosborne est un personnage qui se démarque, et auquel je me suis beaucoup identifiée. Comme lui, j'ai mes doutes sur la culpabilité d'Oliver, et le profond désir de découvrir la vérité, si elle existe.
Ce livre a un pouvoir indéniable. Au rythme de ses quatre cents pages, on met tout en sourdine pour suivre ces sept amis, leurs relations, leurs passions, et le sombre secret qui les unit. Si le rythme peut paraître lent, je vous assure que la fin en vaut largement la peine, et qu'elle m'a tiré de magnifiques larmes.
“For someone who loved words as much as I did, it was amazing how often they failed me.”
Wow, ce livre... Je ne sais pas vraiment quoi dire à l'exception que cette histoire m'a détruite avec application en mille morceaux avant de me recoller grossièrement et de m'envoyer dans le monde. Je ne m'attendais pas à autant l'aimer, j'avais même peur d'avoir affaire à une pâle copie de The Secret History.
Que nenni. L'histoire d'Oliver, étudiant en quatrième année dans une école d'art élitiste et passionné de Shakespeare, même si assez semblable à celle de Richard (ils sont tous les deux un peu à l'écart, s'estiment moins doués que leurs amis), m'a paru bien plus intrigante et j'ai réussi à m'y identifier avec plus de facilité. Oliver est ce que l'on appelle un unreliable narrator, c'est-à-dire un narrateur à qui l'on ne peut pas faire confiance, qui est passé maître dans l'art de se mentir à lui-même, donc au lecteur par extension.
J'ai bien aimé le format dont l'histoire est narrée, sous forme d'actes et de scènes. Je ne suis guère sensible aux œuvres de Shakespeare, qui n'a jamais eu de signification particulière pour moi, mais j'ai été fascinée par l'importance qu'il a dans la vie des personnages. Ces sept étudiants, ces sept acteurs, sont arrivés à un point où ils sont incapables d'être eux-mêmes sans se cacher sous le masque des personnages qu'ils incarnent sur scène. Je suis certaine qu'un grand nombre de références et d'interprétations m'ont échappées, mais ça ne m'a pas empêché d'adorer ma lecture.
L'intrigue se déroule sur deux plans temporels : d'abord en 1997, l'année des événements, et dix ans plus tard, quand Oliver sort de prison et rencontre Cosborne, le policier qui l'y a envoyé pour lui raconter ce qui s'est vraiment passé. D'ordinaire, je n'aime pas ce genre de dualités, mais Cosborne est un personnage qui se démarque, et auquel je me suis beaucoup identifiée. Comme lui, j'ai mes doutes sur la culpabilité d'Oliver, et le profond désir de découvrir la vérité, si elle existe.
Ce livre a un pouvoir indéniable. Au rythme de ses quatre cents pages, on met tout en sourdine pour suivre ces sept amis, leurs relations, leurs passions, et le sombre secret qui les unit. Si le rythme peut paraître lent, je vous assure que la fin en vaut largement la peine, et qu'elle m'a tiré de magnifiques larmes.