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fekete_macska 's review for:
La porte du voyage sans retour
by David Diop
Une lecture plaisante mais pas marquante. Plaisante car le style est beau, le roman se lit facilement, le lieu principal de l'intrigue (le Sénégal) change un peu des livres que je lis d'habitude.
Pas marquante pour moi car le rythme est très étrange, avec une première partie un peu longue, sur la vie d'Aglaé et le réaménagement du château de Balaine, qui ne reviendront plus dans le récit et qui ne sont que l'excuse pour la trouvaille des carnet de Michel Adanson, qui constituent le cœur du livre. Ces carnets d'ailleurs : écrits dans le style du 18e siècle, les liens amicaux et amoureux y sont exagérés, et cette histoire d'amour unilatéral au premier regard et en côtoyant la personne seulement 2 jours en tout et pour tout, ca ne m'a jamais attiré. Ces carnets sont aussi un peu longs, et semblent raconter des faits un peu superflus sur la fin.
La construction prend ceci dit un peu de sens à la toute fin du roman, quand apparaît la voix de madeleine, cette esclave affranchie guadeloupéenne qui servi de modèle au très célèbre tableau. À travers son court monologue on comprend que le livre entier fait état de cette culpabilité blanche qui pousse le Blanc à vouloir sauver le Noir au détriment des volontés de ce dernier, et parfois de sa vie. Et quand le Blanc devra vivre avec une culpabilité qui lui pèsera au niveau mental uniquement, le Noir en paiera la conséquences dans sa chair.
Pas marquante pour moi car le rythme est très étrange, avec une première partie un peu longue, sur la vie d'Aglaé et le réaménagement du château de Balaine, qui ne reviendront plus dans le récit et qui ne sont que l'excuse pour la trouvaille des carnet de Michel Adanson, qui constituent le cœur du livre. Ces carnets d'ailleurs : écrits dans le style du 18e siècle, les liens amicaux et amoureux y sont exagérés, et cette histoire d'amour unilatéral au premier regard et en côtoyant la personne seulement 2 jours en tout et pour tout, ca ne m'a jamais attiré. Ces carnets sont aussi un peu longs, et semblent raconter des faits un peu superflus sur la fin.
La construction prend ceci dit un peu de sens à la toute fin du roman, quand apparaît la voix de madeleine, cette esclave affranchie guadeloupéenne qui servi de modèle au très célèbre tableau. À travers son court monologue on comprend que le livre entier fait état de cette culpabilité blanche qui pousse le Blanc à vouloir sauver le Noir au détriment des volontés de ce dernier, et parfois de sa vie. Et quand le Blanc devra vivre avec une culpabilité qui lui pèsera au niveau mental uniquement, le Noir en paiera la conséquences dans sa chair.