A review by elisala
Le Rêve by Émile Zola

1.0

Il y a quelques années, j'avais commencé à lire toute la série des Rougon-Macquart, dans l'ordre. Au bout d'un certain nombre de tomes, j'ai arrêté, soûlée par le style si particulier de Zola - trop, beaucoup trop d'adjectifs qualificatifs - un chagrin ne peut être que gros, un ruisseau impétueux, etc. - entre autres, par ses constantes références à ses théories sur l'hérédité - grosso modo, si tu viens d'une famille pourrie, ta vie sera pourrie (je résume, hein).
Et je me demande vraiment si justement je ne me suis pas arrêtée après le rêve, parce que plusieurs passages me rappellent vaguement quelque chose (mais peut-être n'est-ce "que" le style un peu répétitif de Zola qui me donne cette impression), et parce qu'on atteint ici le summum dans le style Zola. Trop de passion ridicule, trop de souffrance-parce-que-mon-hérédité-et-c'est-tout, trop de détermination purement héréditaire, de religion aussi, c'en devient insupportable. Je ne sais pas dans quelle mesure Zola le rédige en pur observateur extérieur et n'y met rien de son opinion, ça n'en reste pas moins un livre pénible à lire.
Toutes revenaient, [...] toutes les Mortes heureuses, aimées de la mort qui leur avait épargné la vie, en les enlevant d'un coup d'aile, très jeunes, dans le ravissement de leur premier bonheur.

(C'est moi qui met du gras) Sérieux?
Je n'ai su la vérité que très tard [Note: qu'il vient d'une famille riche]... Mais cela ne m'a pas surpris, je sentais cette grande fortune derrière moi. Tout travail régulier m'ennuyait, je n'étais bon qu'à courir les champs.

Sé.rieux?!?
Bref. Pfff.