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A review by bloodyvampirishreads
Certaines n'avaient jamais vu la mer by Julie Otsuka
5.0
J'ai vraiment dû me battre contre ma panne de lecture pour finir ce roman, même s'il est court. Il n'en reste pas moins un chef-d'œuvre.
On suit l'histoire de "picture brides" du début du 20ᵉ siècle ; ces jeunes filles japonaises qui émigrent aux États-Unis pour se marier à des hommes qu'elles n'ont vus qu'en photo. Cette œuvre de fiction est inspirée de témoignages et de faits réels de cette sombre époque. Plusieurs sujets assez importants sont abordés et notamment l'internement des Japonais après les attaques sur Pearl Harbor.
La spécificité de ce livre est qu'il est écrit à la première personne du pluriel, faisant référence à un nous collectif. De cette manière, l'auteure voulait montrer l'importance de chacune des histoires. Évitant ainsi de créer des personnages principaux. J'ajoute aussi que ce court roman ressemble énormément à un poème en prose. Il est assez simple, mais presque lyrique. Même les évènements assez choquants semblent être délivrés avec douceur. Et une chose que j'apprécie tout particulièrement ; c'est le manque de dialogue. Il n'y en a pas. Le discours direct est utilisé, mais assez rarement.
On suit l'histoire de "picture brides" du début du 20ᵉ siècle ; ces jeunes filles japonaises qui émigrent aux États-Unis pour se marier à des hommes qu'elles n'ont vus qu'en photo. Cette œuvre de fiction est inspirée de témoignages et de faits réels de cette sombre époque. Plusieurs sujets assez importants sont abordés et notamment l'internement des Japonais après les attaques sur Pearl Harbor.
La spécificité de ce livre est qu'il est écrit à la première personne du pluriel, faisant référence à un nous collectif. De cette manière, l'auteure voulait montrer l'importance de chacune des histoires. Évitant ainsi de créer des personnages principaux. J'ajoute aussi que ce court roman ressemble énormément à un poème en prose. Il est assez simple, mais presque lyrique. Même les évènements assez choquants semblent être délivrés avec douceur. Et une chose que j'apprécie tout particulièrement ; c'est le manque de dialogue. Il n'y en a pas. Le discours direct est utilisé, mais assez rarement.