Scan barcode
A review by christellereadsalot
Tout le monde savait by Valérie Bacot
5.0
ATTENTION - CETTE LECTURE EST TRÈS TRÈS DURE.
Je ne sais pas comment Valérie Bacot est parvenue à survivre pendant près de 25 ans les viols, les violences physiques et psychologiques, les menaces de mort à son encontre et à celle de ses enfants, le dénigrement, la prostitution, l'isolement de son mari (son ex beau-père) et à protéger comme elle l'a pu leurs 4 enfants, Dylan, Kévin, Karline et Erwan. Il contrôlait tout: ce qu'elle devait porter, sa coupe de cheveux, interdiction de parler à qui que ce soit, de recevoir du monde... C'est même lui qui a décidé des noms des enfants !
Comment la société peut elle être aussi indifférente à ce qu'ont vécu Valérie et ses enfants, surtout quand beaucoup de personnes savaient ce qu'il se passait, y compris les familles maternelles et paternelles, et qu'un jour Daniel P leur ferait quelque chose ?
Comment est-ce que Joëlle, la mère de Valérie, une mère violente, dépendante de l'alcool et ne démontrant aucun amour maternel, a-t-elle pu laisser Daniel P faire ce qu'il faisait à sa propre fille de 12 ans, dont Daniel n'est pas le père?
Alors qu’il est incarcéré en 1995 pour aggressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans à l’encontre de Valérie, comment est-ce que cette mère a-t-elle pu emmener sa propre fille au parloir pour voir Daniel P?
Comment est-ce que cette mère a-t-elle pu forcer sa fille, qui est la victime, à répondre aux lettre de son bourreau toujours en prison, à lui répondre au téléphone ?
Et surtout, comment est-ce que cette mère a-t-elle pu accepter que Daniel P, après une absence de 33 mois, réintègre le domicile maternel à sa sortie de prison ? Qu’est-ce de cette mère espérait-elle ? N’a-t’elle pas pensé qu’il imposerait à nouveau à Valérie des relations sexuelles forcées ?
Comment est-ce que cette mère a-t-elle pu expulser sa propre fille de 17 ans de sa maison quand celle-ci est tombée enceinte de son premier enfant à la suite des viols de son bourreau ?
C’est clairement “la destruction de l’identité d’une femme par son compagnon violent. Les violences extrêmes subies par Valérie l’ont transformée en marionnette téléguidée devenue, contre sa volonté, l’objet de son mari pervers “ (page 15). “Ces violences [...] ainsi que sa peur viscérale de les voir se perpétuer à l’encontre de sa propre fille l’ont conduit, de manière inexorable, au passage à l’acte” en mars 2016.
Après l’avoir menacée avec un pistolet sur son front et en appuyant sur la gâchette, Daniel P dit à Valérie : “Ne t’inquiètes pas, la prochaine fois, il y aura une balle pour toi. Et une pour chacun des gamins”. “Un jour, il me tuera, c’est écrit. Je le sais depuis que je suis enfant., depuis que ma mère a ouvert en grand devant lui les portes de notre maison”. “La première fois que Daniel menace de tous nous tuer, les enfants et moi, Karline est encore bébé “. Karline a 14 ans et demi à la mort de son père.
Au moins à deux reprises, les enfants de Valérie vont à la gendarmerie pour porter plainte contre leur père. Ils sont refoulés à chaque fois. “S’il apprend que j’ai porté plainte contre lui, il va tous nous tuer. Parler, c’est bien trop risqué. Nous décidons de ne plus rien faire, d’abandonner le combat. De toute façon, personne n’est prêt à écouter. Il n’a pas d’issue”.
“Les enfants sont sans cesse rabroués et humiliés, traités comme des moins que rien. Nous sommes totalement conditionnés, programmés pour satisfaire la moindre de ses exigences de tyran”.
Alors qu’elle subit les violences physiques et psychologiques de son mari, Valérie a un flashback sur une aggression sexuelle commise par son frère aîné, Christophe. Comment alors est-ce que son plus jeune frère, qui sait ce qu’a subi Valérie, peut-il lui dire qu’il veut bien témoigner pour elle lors de son procès à condition qu’elle accepte de ne rien dire sur ‘notre mère et sur Christophe “?
Comment est-ce que Valérie a t’elle pu vivre un tel enfer? Son récit est effroyable.
J’espère sincèrement que Valérie et ses enfants vont pouvoir se reconstruire un peu
Je ne sais pas comment Valérie Bacot est parvenue à survivre pendant près de 25 ans les viols, les violences physiques et psychologiques, les menaces de mort à son encontre et à celle de ses enfants, le dénigrement, la prostitution, l'isolement de son mari (son ex beau-père) et à protéger comme elle l'a pu leurs 4 enfants, Dylan, Kévin, Karline et Erwan. Il contrôlait tout: ce qu'elle devait porter, sa coupe de cheveux, interdiction de parler à qui que ce soit, de recevoir du monde... C'est même lui qui a décidé des noms des enfants !
Comment la société peut elle être aussi indifférente à ce qu'ont vécu Valérie et ses enfants, surtout quand beaucoup de personnes savaient ce qu'il se passait, y compris les familles maternelles et paternelles, et qu'un jour Daniel P leur ferait quelque chose ?
Comment est-ce que Joëlle, la mère de Valérie, une mère violente, dépendante de l'alcool et ne démontrant aucun amour maternel, a-t-elle pu laisser Daniel P faire ce qu'il faisait à sa propre fille de 12 ans, dont Daniel n'est pas le père?
Alors qu’il est incarcéré en 1995 pour aggressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans à l’encontre de Valérie, comment est-ce que cette mère a-t-elle pu emmener sa propre fille au parloir pour voir Daniel P?
Comment est-ce que cette mère a-t-elle pu forcer sa fille, qui est la victime, à répondre aux lettre de son bourreau toujours en prison, à lui répondre au téléphone ?
Et surtout, comment est-ce que cette mère a-t-elle pu accepter que Daniel P, après une absence de 33 mois, réintègre le domicile maternel à sa sortie de prison ? Qu’est-ce de cette mère espérait-elle ? N’a-t’elle pas pensé qu’il imposerait à nouveau à Valérie des relations sexuelles forcées ?
Comment est-ce que cette mère a-t-elle pu expulser sa propre fille de 17 ans de sa maison quand celle-ci est tombée enceinte de son premier enfant à la suite des viols de son bourreau ?
C’est clairement “la destruction de l’identité d’une femme par son compagnon violent. Les violences extrêmes subies par Valérie l’ont transformée en marionnette téléguidée devenue, contre sa volonté, l’objet de son mari pervers “ (page 15). “Ces violences [...] ainsi que sa peur viscérale de les voir se perpétuer à l’encontre de sa propre fille l’ont conduit, de manière inexorable, au passage à l’acte” en mars 2016.
Après l’avoir menacée avec un pistolet sur son front et en appuyant sur la gâchette, Daniel P dit à Valérie : “Ne t’inquiètes pas, la prochaine fois, il y aura une balle pour toi. Et une pour chacun des gamins”. “Un jour, il me tuera, c’est écrit. Je le sais depuis que je suis enfant., depuis que ma mère a ouvert en grand devant lui les portes de notre maison”. “La première fois que Daniel menace de tous nous tuer, les enfants et moi, Karline est encore bébé “. Karline a 14 ans et demi à la mort de son père.
Au moins à deux reprises, les enfants de Valérie vont à la gendarmerie pour porter plainte contre leur père. Ils sont refoulés à chaque fois. “S’il apprend que j’ai porté plainte contre lui, il va tous nous tuer. Parler, c’est bien trop risqué. Nous décidons de ne plus rien faire, d’abandonner le combat. De toute façon, personne n’est prêt à écouter. Il n’a pas d’issue”.
“Les enfants sont sans cesse rabroués et humiliés, traités comme des moins que rien. Nous sommes totalement conditionnés, programmés pour satisfaire la moindre de ses exigences de tyran”.
Alors qu’elle subit les violences physiques et psychologiques de son mari, Valérie a un flashback sur une aggression sexuelle commise par son frère aîné, Christophe. Comment alors est-ce que son plus jeune frère, qui sait ce qu’a subi Valérie, peut-il lui dire qu’il veut bien témoigner pour elle lors de son procès à condition qu’elle accepte de ne rien dire sur ‘notre mère et sur Christophe “?
Comment est-ce que Valérie a t’elle pu vivre un tel enfer? Son récit est effroyable.
J’espère sincèrement que Valérie et ses enfants vont pouvoir se reconstruire un peu