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the_bookish_chimera 's review for:
Les Lilas du Roi
by Aude Ziegelmeyer
adventurous
dark
emotional
inspiring
mysterious
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
No
“Méfie toi des voeux, ils finissent toujours par se réaliser.”
J’ai découvert Peau d’Âme via sa version audio en premier lieu.
La narratrice –Flore Audebeau– est incroyable, tant et si bien que j’ai parfois cru que plusieurs narrateurs contaient l’histoire. Elle ne surjoue pas mais différencie les personnages avec brio, et conserve le ton du conte, si important ici.
Car Peau d’Âme est un retelling de Peau d’Âne, et sa particularité, contrairement à de nombreux autres, est que l’autrice a décidé de garder une écriture de type conte, très descriptive et assez peu immersive. Si j’apprécie habituellement que les émois internes des personnages soient plus détaillés, j’ai ici beaucoup aimé cette vision (ainsi que la plume associée), qui, alliée à la narration justement, m’a donné vraiment l’impression qu’on me racontait un conte pour adulte.
Le livre commence d’ailleurs assez classiquement, avec une héroïne un peu stéréotypée qui a une vision plutôt étriquée du monde à cause des œillères que son père a placées devant ses yeux, à cause du deuil qui l’a enfermée dans une carapace dorée. Blanche hésite, trébuche. Mais Blanche brûle de liberté, et très vite tout bascule et elle doit faire des choix. Cette métamorphose –cette bestialité– est une belle métaphore du passage à l’âge adulte, du fait de confronter ce qui nous tourmente et nous terrifie pour enfin devenir nous-mêmes. A traces cette histoire d’émancipation, c’est le rejet de la gouvernance patriarcale qui prédomine. Cela fait de ce premier tome une bien tourmentée coming of age story comme on adore les voir en YA. Blanche grandit, refuse de se plier au statu quo, commet des erreurs qu’elle devra (probablement) assumer par la suite, explore le monde.
Une belle découverte, vivement la suite !
Merci aux éditions Voolume pour la mise à disposition d’une copie avancée de l’audiobook sur NetGalley. Je laisse cette chronique volontairement.
J’ai découvert Peau d’Âme via sa version audio en premier lieu.
La narratrice –Flore Audebeau– est incroyable, tant et si bien que j’ai parfois cru que plusieurs narrateurs contaient l’histoire. Elle ne surjoue pas mais différencie les personnages avec brio, et conserve le ton du conte, si important ici.
Car Peau d’Âme est un retelling de Peau d’Âne, et sa particularité, contrairement à de nombreux autres, est que l’autrice a décidé de garder une écriture de type conte, très descriptive et assez peu immersive. Si j’apprécie habituellement que les émois internes des personnages soient plus détaillés, j’ai ici beaucoup aimé cette vision (ainsi que la plume associée), qui, alliée à la narration justement, m’a donné vraiment l’impression qu’on me racontait un conte pour adulte.
Le livre commence d’ailleurs assez classiquement, avec une héroïne un peu stéréotypée qui a une vision plutôt étriquée du monde à cause des œillères que son père a placées devant ses yeux, à cause du deuil qui l’a enfermée dans une carapace dorée. Blanche hésite, trébuche. Mais Blanche brûle de liberté, et très vite tout bascule et elle doit faire des choix. Cette métamorphose –cette bestialité– est une belle métaphore du passage à l’âge adulte, du fait de confronter ce qui nous tourmente et nous terrifie pour enfin devenir nous-mêmes. A traces cette histoire d’émancipation, c’est le rejet de la gouvernance patriarcale qui prédomine. Cela fait de ce premier tome une bien tourmentée coming of age story comme on adore les voir en YA. Blanche grandit, refuse de se plier au statu quo, commet des erreurs qu’elle devra (probablement) assumer par la suite, explore le monde.
Une belle découverte, vivement la suite !
Merci aux éditions Voolume pour la mise à disposition d’une copie avancée de l’audiobook sur NetGalley. Je laisse cette chronique volontairement.