A review by mizlitterature
Paul à la pêche by Michel Rabagliati

5.0

Ok, alors, après avoir reçu en cadeau Paul en appartement et l'avoir adoré, je suis passée à la BANQ et j'ai attrapé tous les Paul disponibles. Puis je les ai binge read. Comme ce serait un peu bizarre d'exprimer mon amour des Paul de cinq facons différentes alors que je binge review toutes les BD le même soir, je vais y aller short and sweet: un commentaire général, quelques choses que j'ai aimées et celles qui m'ont moins plu par rapport aux autres Paul.

À côté de Paul à la campagne, Paul à la pêche était, pour mon plus grand bonheur, ÉNORME et la qualité des dessins était la même que dans Paul en appartement. J'ai trouvé intéressante la rencontre de France et Peter, le couple d'amis de Paul et Lucie. Ça permettait d'avoir un comparatif et ainsi de voir comment un couple «qui réussit» professionnellement et familialement parlant n'était pas forcément plus heureux que nos héros. La discours autour des prénoms possibles pour les futurs bébés m'a bien fait rire, je vois trop de noms bizarres au travail pour ne pas être d'accord avec ces parents qui veulent un nom hyper simple qui traversera le temps pour leur bébé. Aussi, on voit rarement des personnages féminins enceintes dans les BD et je trouvais ça bien. Parlant de grossesse, j'ai TELLEMENT AIMÉ le fait que les parents de Lucie s'emballent trop et trop vite! Je regarde les nouveaux grands-parents dans mon entourage et je vois l'exacte réplique de ces cases en direct. Dans cette BD, j'ai vu parmi les scènes les plus touchantes des Paul: l'accident de bateau, la cruauté animale des enfants, la gentillesse de Paul avec le petit garçon pauvre au chien blessé, Monique dans ses fonctions de travailleuse sociale et, évidemment, les scènes de fausse couche de Lucie. Les références à L'attrape-cœur de J.D. Salinger, à l'éternel prof qui ne parle pas suffisamment bien français pour être compris, au jeu de société Clue et à Louis Cyr étaient cool aussi.

L'un des rares points négatifs que j'ai trouvé à cette BD, c'était le nom des nièces de Paul et Lucie, Judith et Mylène, alors qu'elles s'appelaient Justine et Marlène dans mon édition (peut-être plus récente) de Paul en appartement.