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A review by leasaurusrex
Dust by Yvonne Adhiambo Owuor
4.0
J’ai lu quelque part, je ne sais plus où, que La maison au bout des voyages est un livre qui se mérite.
Et ô combien c’est vrai !
Après un premier chapitre haletant, l’autrice nous retire les clés de compréhension et nous oblige à faire l’économie de nos indices pour mieux nous retrouver plus tard.
La plume d’Yvonne Adhiambo Owuor est dense, fragmentée, lyrique, secrète, exhaustive. Le style est mouvant, la chronologie suit ses propres règles, et il est au début difficile d’accrocher à l’histoire de cette maison et de ses habitants. J’ai dû attendre de dépasser la première moitié pour être enfin totalement envoûtée par l’intrigue.
Au travers des pages se redessine l’Histoire (ou les histoires ?) du Kenya, du début des années 70 à nos jours (ou presque). La Nature y tient également une place prépondérante, mais l’autrice tient surtout un discours sur la colonialisation qu’il est important d’entendre et d’écouter.
La fin de La maison au bout des voyages laisse beaucoup de questions sans réponse, à l’image de la vie réelle. Il faut accepter de se laisser guider dans ce récit chaotique et vrai, poétique et dur, pour éventuellement arriver au bout du voyage.
C’est une lecture exigeante, mais que je suis heureuse d’avoir faite.
Et ô combien c’est vrai !
Après un premier chapitre haletant, l’autrice nous retire les clés de compréhension et nous oblige à faire l’économie de nos indices pour mieux nous retrouver plus tard.
La plume d’Yvonne Adhiambo Owuor est dense, fragmentée, lyrique, secrète, exhaustive. Le style est mouvant, la chronologie suit ses propres règles, et il est au début difficile d’accrocher à l’histoire de cette maison et de ses habitants. J’ai dû attendre de dépasser la première moitié pour être enfin totalement envoûtée par l’intrigue.
Au travers des pages se redessine l’Histoire (ou les histoires ?) du Kenya, du début des années 70 à nos jours (ou presque). La Nature y tient également une place prépondérante, mais l’autrice tient surtout un discours sur la colonialisation qu’il est important d’entendre et d’écouter.
La fin de La maison au bout des voyages laisse beaucoup de questions sans réponse, à l’image de la vie réelle. Il faut accepter de se laisser guider dans ce récit chaotique et vrai, poétique et dur, pour éventuellement arriver au bout du voyage.
C’est une lecture exigeante, mais que je suis heureuse d’avoir faite.