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laetimars's reviews
214 reviews
I Am, I Am, I Am by Maggie O'Farrell
5.0
On ne note pas la vie des gens.
Mais je suis obligée de mettre cinq étoiles, vraiment, tant ces mémoires en creux, à travers le prisme de la mort qui rôde partout, tout le temps, et parvient à vous faire apprécier la vie, ces mémoires sont à la fois parfaitement humains, humbles et incroyables.
Et la plume de Maggie O'Farrell.
Il y a un chapitre sur la fausse couche de l'autrice dans lequel je me suis lue, des sensations physiques du pendant au désespoir immense de l'après, et je me suis effondrée d'abord, puis j'ai poursuivi ma lecture les yeux brouillés, en hochant la tête à chaque fin de phrase. Oui. C'est ça. C'est exactement ça. Comme si l'autrice me parlait, une main sur mon épaule, en me disant que ça ira malgré tout. Je me suis sentie vue. Je me suis sentie comprise, et accompagnée dans mon deuil, encore en place des années plus tard.
C'est un livre dont je ne suis pas prête de me séparer.
Mais je suis obligée de mettre cinq étoiles, vraiment, tant ces mémoires en creux, à travers le prisme de la mort qui rôde partout, tout le temps, et parvient à vous faire apprécier la vie, ces mémoires sont à la fois parfaitement humains, humbles et incroyables.
Et la plume de Maggie O'Farrell.
Il y a un chapitre sur la fausse couche de l'autrice dans lequel je me suis lue, des sensations physiques du pendant au désespoir immense de l'après, et je me suis effondrée d'abord, puis j'ai poursuivi ma lecture les yeux brouillés, en hochant la tête à chaque fin de phrase. Oui. C'est ça. C'est exactement ça. Comme si l'autrice me parlait, une main sur mon épaule, en me disant que ça ira malgré tout. Je me suis sentie vue. Je me suis sentie comprise, et accompagnée dans mon deuil, encore en place des années plus tard.
C'est un livre dont je ne suis pas prête de me séparer.
La femme gelée by Annie Ernaux
4.0
Qu'il fait mal, ce livre...
Qu'elles sont douloureuses, ces paroles ; qu'il est décousu et à la fois parfaitement censé, ce monologue sans filtre.
Qu'elles sont douloureuses, ces paroles ; qu'il est décousu et à la fois parfaitement censé, ce monologue sans filtre.
La Moustache by Emmanuel Carrère
4.0
Lu pour la première fois au lycée, c'est donc une relecture, presque vingt ans après. Le sentiment général est toujours là: la description de l'angoisse, de la dépression, du délitement crescendo est très juste. L'errance qui résulte de la perte de repères, l'effacement de la mémoire et des souvenirs pour survivre. Mais cette fin... Je l'avais oubliée. Pas étonnant que Carrière l'ai modifiée et adoucie dans son film.