Frances is the epitome of an overachiever. For years now her life has been dictated by her one goal to study literature at uni, get a good job and have a perfectly normal life. In the meantime, she's the number one fan of a podcast by the very mysterious Radio Silence, about a lonely character trying to escape a dangerous city. What Frances is not expecting is getting to know the elusive Radio and forming bonds that will question her life plans.
Alice Oseman’s second novel is just as heartfelt as her other books. Dealing with parasocial relationships, toxic family relationships and the family you create for yourself, this one was also a perfect blend of emotional and fun.
I’ve been stuck in the Oseman-verse since watching Heartstopper seasons 2&3, and this one definitely helped although I'm not sure I'm ready to leave her affirming and gentle world for another type of book quite yet.
2050, Bordeaux. La ville est stratifiée par des corporations toutes-puissantes. La plupart des habitants sont trop occupés à s’assurer une subsistance, voire un déménagement dans les étages hauts, qu’ils ne s’interrogent pas sur le bien-fondé du système qui les enferme. Alice en fait partie. Elle observe son voisin Josh, jusqu’à ce que celui-ci obtienne un score de popularité irrationnel à l’émission hebdomadaire qui recueille les votes du public. Voilà l’apprenti compositeur propulsé dans une vie de privilège, et Alice recherchée pour avoir piraté le système. Ce qu’elle a fait, mais pas consciemment. Car Alice est une hackeuse naturelle, et très vite, elle devient une proie.
Cette dystopie à la française laisse peu de répit à ses personnages. Sous la plume précise de Florence Rivières, leurs croyances sont mises à mal et il faut bien qu’iels ouvrent les yeux et plongent dans les entrailles du monde pour mieux le secouer. J’ai ouvert ce livre sans en savoir plus que son pitch et la confiance absolue que j’ai en son auteurice (que je remercie chaudement pour ce beau cadeau). Il est tristement facile d’imaginer le futur dépeint dans The Yggdrasil Network (roman en français, je précise) avec sa marchandisation à tout-va, l’isolement des individus et la dégradation inexorable du concept de société. Cependant, et de là vient la lumière de ce livre, les outils de la résistance sont déjà entre nos mains, et si le récit fait le pari d’une touche de fantastique très ténue, ce n’est que la réalisation de théories du complot déjà bien ancrées aujourd’hui et qui sont ici renversées pour mieux servir la révolution.
Cerise sur le gâteau, l’objet-livre est un délice, depuis la couverture de Chloé Rousseau-Maurice jusqu’à la couverture cartonnée et cette petite taille toute mignonne qui tient parfaitement en main — je veux que tous mes livres adoptent ce format, merci.
Cela fait quatre ans que Sarda est tombée. Les Sabès ont déferlé sur les citadelles, et même les cavalières et leurs dragons n’ont pu arrêter les envahisseurs, ni l’incendie qui ravage la forêt. Pourtant, le combat n’a pas cessé. Des groupes de résistantes ne cessent de houspiller l’ennemi, en attendant le moment où leurs actions éparpillées pourront devenir une vraie lame de fond et renvoyer les Sabès dans leurs Comtés.
Difficile de résumer le tourbillon qu’est Nous Serons l’Incendie, suite indépendante du Chant des Cavalières, un des romans que je recommande le plus autour de moi. Là où le Chant suit principalement Sophie et sa quête d’identité face à celle que l’on veut lui imposer, l’Incendie est un kaléidoscope de voix où nulle n’est plus importante que les autres. Maîtresse-cavalière, humble villageoise, mage, prince déchu : Jeanne Mariem Corrèze tisse de nombreuses voix pour former sa tapisserie colorée et bouillonnante de vie, servie par une plume qui ne cesse de me transporter. Ce sont plus de 400 pages de pure poésie que renferme ce magnifique écrin aux tranches décorées.
Tous les âges, tous les genres, tous les parcours sont les bienvenus en Sarda, où la plus grande résistance est parfois plus de vivre et d’aimer que de se sacrifier pour la cause.
“Si l’incendie ravageait tout, s’il consumait Sarda jusqu’aux rivages de l’océan, ne faudrait-il pas, toujours, bercer les nourrissons, moucher les marmots, aimer ses amies et chanter des chansons, sous l’haleine brûlante de l’incendie?”
“Je sais que tu ne me crois pas. Mais j’ai toute confiance en toi, ma tendresse. Tu sauras faire face à tout ce que le monde attend de toi.”
Rep : multitude de personnages sur le spectre LGBTQIA+ et racisés.
In November, I’ve been hit by a wave of nostalgia for a book series I’ve sworn off since 2020. You probably know the one and I won’t elaborate. But then I listened to a podcast about magical school fantasy, and one participant mentioned the Worst Witch series by Jill Murphy, which is celebrating its 50th publication anniversary this year, and I couldn’t believe I’d never heard about it. Of course I rushed to the library because it thankfully had the first two volumes in French, and I ended up reading the first 5 in English. It had many items I was desperate for: a witchcraft school setting, a tight-knit friends group, magical mayhem, broomstick-flying lessons, teachers with very questionable work ethics, and cats. Sounds familiar? I highly recommend this series for some light-hearted, heart-healing magic.
In November, I’ve been hit by a wave of nostalgia for a book series I’ve sworn off since 2020. You probably know the one and I won’t elaborate. But then I listened to a podcast about magical school fantasy, and one participant mentioned the Worst Witch series by Jill Murphy, which is celebrating its 50th publication anniversary this year, and I couldn’t believe I’d never heard about it. Of course I rushed to the library because it thankfully had the first two volumes in French, and I ended up reading the first 5 in English. It had many items I was desperate for: a witchcraft school setting, a tight-knit friends group, magical mayhem, broomstick-flying lessons, teachers with very questionable work ethics, and cats. Sounds familiar? I highly recommend this series for some light-hearted, heart-healing magic.
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In November, I’ve been hit by a wave of nostalgia for a book series I’ve sworn off since 2020. You probably know the one and I won’t elaborate. But then I listened to a podcast about magical school fantasy, and one participant mentioned the Worst Witch series by Jill Murphy, which is celebrating its 50th publication anniversary this year, and I couldn’t believe I’d never heard about it. Of course I rushed to the library because it thankfully had the first two volumes in French, and I ended up reading the first 5 in English. It had many items I was desperate for: a witchcraft school setting, a tight-knit friends group, magical mayhem, broomstick-flying lessons, teachers with very questionable work ethics, and cats. Sounds familiar? I highly recommend this series for some light-hearted, heart-healing magic.
Geoffroy, lord de Love Hall est inconsolable depuis la disparition accidentelle de sa jeune sœur. Bien des années après le drame, il est l’héritier non marié de l’immense fortune de sa famille qui le presse à produire lui-même un héritier, ce pour quoi il ne ressent aucune motivation. Il semble que c’est le destin qui, juste avant son mariage, place sur sa route un bébé abandonné, que Geoffroy recueille et sur lequel il déverse tout l’amour qu’il porte à sa défunte sœur. Le bébé, forcément une fille dans l’esprit de Geoffroy, devient immédiatement la prunelle de ses yeux. Lorsque les membres de la maisonnée le découvrent, ils décident de ne pas révéler au père adoptif que son enfant est, selon eux, un garçon. Et c’est ainsi que la petite Rose grandit dans les couloirs sans fin de Love Hall.
La première fois que j’ai découvert ce livre, par hasard dans une librairie, j’ai tout de suite été attirée par sa couverture, puis par son pitch qui plaçait un personnage à l’identité de genre trouble dans un roman historique. J’ai fait quelques recherches sur l’auteur pour savoir s’il était lui-même concerné par les questions de genre, car je préfère privilégier les récits de première main, mais en vain. Et puis je suis retombée sur ce roman d’occasion, et j’ai décidé de le tenter. Les premières pages m’ont paru un peu longues car on est plongé dans le Londres de la fin du 18e siècle comme si on lisait un classique de l’époque victorienne. Ce qui est un des mérites du livre, mais pas forcément quelque chose qui m’attire, surtout sur 600 pages. Et puis on découvre Love Hall, les machinations de la maisonnée et l’enfance d’abord idyllique de Rose. Je me suis laissée entraîner dans cette histoire qui attisait franchement ma curiosité, car planait la question de la manière dont l’identité de genre de Rose allait se développer. Finalement, j’ai trouvé cet aspect de l’histoire particulièrement satisfaisant. Certes, je ne suis pas concernée par la question de la transidentité, donc il vaut mieux ne pas prendre mon avis pour argent comptant. Mais j’ai trouvé que l’auteur maniait le sujet avec sensibilité, et trouvait un équilibre très juste entre les mentalités de l’époque et la transgression amenée par le personnage. Rose passe évidemment par des épisodes de détresse et de dysphorie de genre intenses, mais le récit fait aussi place à ses succès et ses joies afin d’éviter tout misérabilisme. Sans divulguer l’évolution du récit, je dirais que ce roman n’est pas une tragédie mais se termine sur un élan d’optimisme.
Côté arrière-plan, j’ai apprécié la description historique faite de Londres et de sa campagne, et notamment de l’importance capitale de l’imprimerie et des chansons au sein de la société. L’auteur a clairement mené ses recherches, et inclut d’ailleurs une bibliographie à la fin de l’ouvrage (qui inclut un livre qui m’intrigue, “Autobiography of an Androgyne” de Ralph Werther, première autobiographie d’une personne transgenre publiée aux Etats-Unis en 1918!).
L’Infortunée n’est pas un roman parfait. Quelques détails m’ont fait grincer des dents (notamment une scène de s3xe importante pour le récit mais qui ne faisait aucun sens), mais je trouve que dans l’ensemble c’est un roman original et qui a l’immense bénéfice de rappeler que les personnes ne se conformant pas à la binarité de genre ont toujours existé.
Friends, reading Shakespeare is no joke. It’s been a while since I last tried, and I’d hoped to do better, but I think I understood about half of that play. Thankfully I already knew most of the plot. It’s not so much a question of vocabulary as one of syntax. I was glad, though, to encounter here and there famous quotes that were now in context.
I won’t stop trying to read Shakespeare, especially since next year I’m going to see The Tempest at the theatre and even though it’ll be in French, I want to reacquaint myself with the original (it’s been years since I first read it).